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zdraztvitié
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4 juillet 2009

En sommes nous dignes ? du respect

Pour les personnes "dites normales", tant soit est que toute  normalité n'est que relative, qu'elle image donnons-nous, nous qui lors de la gay pride, nous affublons pour certains de tenues plus ridicules les unes que les autres, tortillons du croupion, parlant d'une voix de fausset et haut perchée, défilons le cul à l'air et nous exhibons sans vergogne au bras de nos compagnons ou compagnes. Sans compter ceux et celles que j'appelle les : "tapettes", les "gouinasses" qui par provocation s'embrassent à pleine bouche devant les clics voyeurs des appareils photos, sans respect pour eux-mêmes et leur compagne ou compagnon ?

Comment être pris au sérieux par des personnes pour qui l'homosexualité reste une tare et la transsexualité une aberration pour ne pas dire une aliénation ? en nous conduisant de façon à choquer plutôt qu'à expliquer voire revendiquer ?

J'ai été particulièrement effaré que sur des forums de discussion et d'entraide, certaines MtF s'insultent d'une façon si agressive, si ordurière en s'attaquant à ce que la malheureuse victime de leur vindicte à de plus intime. Mais il faut croire qu'elles aiment ça puisqu'elles reviennent jours après jours, mois après mois et pour certaines années après années prendre leur dose d'humiliations habituelles.

Il faut le reconnaitre les FtM n'en sont pas encore là. Mais d'un autre côté, ils sont totalement égocentrés, paranoïaques, se prennent au sérieux et, ne manient aucun humour. Vous assainent de soi-disant vérités qui si vous ne  les acceptez pas, vous transforme en "affreux transphobes", "sexistes",. Il ne leur vient absolument pas à l'idée de se remettre en cause devant certaines absurdités dites ou en raison de leur attitude. Il ferait s'enfuir les plus courageux qui tenteraient de les comprendre.

L'ensemble de tout ça est assez pitoyable. Ces attitudes s'expliqueraient-elles par des années de vexations, de frustrations qui font que tout ce qui ne pense pas comme eux est homophobes et transphobes ? une remise en question lucide, permettrait de faire une plus juste part des choses.

J'aimerais que l'on donne réellement la parole à des hétéros, personnes du commun, genre micro-trottoir pour avoir une idée réelle de ce qu'ils pensent de nous, comment ils nous voient.

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11 juillet 2009

Départ

Je le redoutais, mais c'est dans l'ordre des choses. Mon amour va suffisamment mieux physiquement pour reprendre ses stages et ses tournées de danse. Je lui ai préparé ses sacs de voyage, le coeur lourd. Bien que je me réjouisse pour lui, je ne peux me défaire d'un sentiment d'angoisse et d'abandon.

Nous avons fait l'amour intensément comme à chaque fois que nous devons nous séparer pour un long moment, presque avec violence. Nous étions insatiables. Un baiser entrainant une caresse, qui en entrainait une autre. Nous nous sommes donnés l'un à l'autre. Mon amour qui lui a toujours été réservé dans ses désirs et ses émotions, c'est cette fois-ci, abandonné à mes étreintres. Allongé à ma droite sur notre lit après l'amour, je l'ai regardé. Pudique, comme toujours et croyant voiler une partie de sa nudité, il avait la jambe gauche relevée, le genou gauche touchant le droit, la branche devenue souple était invisible.

Je ne voulais pas que notre nuit se termine ainsi. Je l'ai à nouveau embrassé, pendant que la main qui caressait sa poitrine descendait et écartait doucement sa cuisse. La branche de mon amour fut de nouveau visible et le bourgeon apparu renouvelant chez moi le désir. Nos sens apaisés, mon angoisse calmée. Nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre.

Aujourd'hui, comme je voulais passer le temps qui me restait avec lui, il m'a rejoint à la librairie ou il est resté avec moi tout l'après-midi. Il s'est installé dans le fauteuil que je lui avais destiné quelques mois auparavant et, a attendu patiemment l'heure du thé tout en me regardant m'affairer auprès de mes clients.

Ce soir c'est notre dernière soirée avant 15 jours. Avant la solitude... 

 

23 juillet 2009

La pintade et les Chapons

Je vais vous relater le coups de grisou de mon compagnon suite à une mésaventure qui lui est arrivée et qui l'a traduit à sa manière par un écrit. Comme toute histoire elle comme par :

Il était une fois !

Dans une basse cour, une pintade qui régnait sur un nombre considérables de chapons à qui elle prodiguait conseils, compréhension, voire réconfort et pour certains de ses chapons un amour que je qualifierai de maternel. Ces chapons, qui étaient en réalité des pintades, ne savaient comment arriver à l'état de coq et picoraient à qui mieux mieux et à tous les râteliers force grains aux hormones dans l'espoir d'atteindre l'état tant désiré. Cependant malgré leurs efforts intensifs , sur plusieurs mois, pour ne pas dire des années et malgré leurs plaintes réitérées aux fermiers, elles ne réussissaient qu'à atteindre l'état de chapons ce qui les  désespéraient et les plongeaient dans de profondes angoisses et frustrations.

Cette pintade les soutenait envers et contre tout et tous car elle vivait elle-même, malgré le fait d'avoir élevé un poussin, avec un autre chapon au lieu d'un coq. Pour permettre à ce chapon de jouer le rôle de coq notre pintade l'avait pourvu de tout un attirail  indispensable. Notre chapon déjà persuadé intérieurement d'être un coq se senti reconnu et conforté dans ce rôle et pris toutes les apparences nécessaires à tromper son monde. Hélas, malgré tous ses efforts, son physique restait celui d'un chapon et seule sa pintade lui renvoyait une image positive de ce qu'il aurait aimé être et que, malheureusement, il n'était pas...

Il faut préciser et c'est important que quelques mois auparavant le début de cette histoire, un jeune poulet s'introduisit dans un des poulaillers constituant cette basse cour, espérant y rencontrer des chapons, des pintades, quelques poulets quand même et éventuellement un ou deux coqs à qui il voulait demander certaines précisions quant à leur état et situation. L'accueil du poulailler fut assez mitigé, mais à force de ténacité, le poulet sembla être ccepté par toute cette volaille. Re-hélas, ce n'était qu'apparence, car il lui suffit d'un maladresse pour se faire huer et bouter hors du  poulailler.

Pauvre poulet qui n'avait eu qu'une réponse partielle à ses  interrogations. Entre-temps, il fut convié à  rejoindre un nouveau poulailler qui venait de se créer. Notre poulet hésita, tergiversa puis se décida à accepter malgré une certaine méfiance. L'accueil fut plus chaleureux, ll faut dire que ce poulailler était légèrement différent car bien que peuplé d'un certains nombre de chapons, s'y trouvait également, des pintades,  une ou deux dindes, des poules et quelques coqs. Rassuré par leur présence notre poulet décida de s'y installer et s'y trouva bien. Il obtint ce qu'il était venu chercher et y fit des connaissances dont avec qui il pensait pouvoir se lier, malgré la différence de races, "d'état" et, de provenance.


Il fût même proposé , avec insistance, à notre poulet d'amener un sien ami, ce qu'il fit sans méfiance aucune puisque semblait-il  gentiment proposé. Tout se passa à peu près correctement jusqu'au moment ou le nouveau poulailler ferma et se  reconstitua sous une  autre forme avec l'apport de nouvelles  et toujours plus nombreuses pintades voulant elles-aussi devenir poulets mais, se transformant inexorablement  et désespérément en chapons
. Que faire contre une telle malédiction, à quoi avait servi de se faire raboter le poitrail, de porter des plumes plus larges pour cacher leur popotin de pintades, de dresser leur fausse crête et monter sur leurs ergots. Peine perdue rien n'y faisait, car si de loin le change pouvait être donné, de près le mieux que ces pauvres  volatiles pouvaient espérer c'était de ressembler à des chapons !

Le poulet fit semblant d'y croire et essaya même de glousser et de crier d'égal à égal avec cette volaille.
Pendant quelques temps il lui sembla que rien n'avait changé mais, petit à petit, les quelques  pintades discrètes qui s'y trouvaient se turent. Il restait bien une ou deux dindes mais d'un intérêt si fade, que les chapons, voulant sans doute prouver qu'ils pouvaient exister en tant que poulets ou coqs prirent le dessus  criant et piaillant à qui mieux mieux et à qui voulaient l'entendre leur éternel regret de ne point être bien né, insultant au passage avec l'assentissement des deux dindes, ceux qui l'étaient. Notre poulet étant le seul de son espèce ne savait  comment contrer une telle bêtise, sans se voir accuser de binarité et de sectarisme.

La méchanceté naturelle de ces volatiles engendrée par des années de vexations et de frustrations se déchaina contre notre poulet  lorsque celui-ci, malgré les avances insistantes  et répétées d'une des dindes accompagnée de la pintade et d'un malheureux chapon, refusa de les introduire dans la basse-cour privée qu'il fréquentait et qui elle n'était peuplée que de poulets, voire de quelques coqs. Notre poulet abasourdi par les cris, piaillements, gloussements, glougloutements et battements d'ailes de toutes sortes ne sut comment faire face et décida purement et simplement, plutôt que de s'abaisser à  crier avec et contre  ces volailles déchainées, de les laisser entre elles et de regagner un poulailler digne de lui, ou son genre ne serait ni dénigré ni insulté par dépit.

Cette décision, loin de calmer la basse-cour et ce poulailler ne fit qu'empirer les choses, car ces malheureuses volailles  et pauvres volatiles avaient trouvé un exutoire à leur rancoeurs, la soi disant-injustice de la Société, leur haine pour tout ce qui était dans la normalité et que malgré leurs efforts conjugués elles  n'atteindraient jamais. Ceci se traduisit par un harcèlement  incessant de la pintade, qui éructait sa rage et ses frustrations, auprès du poulet et du sien ami, au point que ceux-ci portèrent leur plainte auprès du propriétaire de la ferme. Il leur fût conseillé  de ne pas répondre à leurs provocations, de changer les n° de leur poulailler et de les bloquer sur les fils de leur basse cour. Ces volatiles étant tellement egocentrés et si mal dans leur peau, il appartenait de les laisser au vétérinaire, qui seul pouvait les comprendre et éventuellement les soigner.

Moralité, notre poulet qui avait peu de goût pour les chapons,  encore moins pour les pintades et pas du tout pour les dindes décida qu'on ne l'y prendrait plus à se fourvoyer dans des poulaillers qui ne lui étaient pas destinés et, c'est avec un plaisir non dissimulé qu'il retrouva  sa petite communauté peuplée de poulets qu'il n'aurait jamais du quitter
.

FIN

Je dois avouer qu'à la lecture de son texte j'en suis resté pantois. J'oscillais entre déception et chagrin puis je l'ai relu, puis encore relu en décortiquant chaque phrase, en essayant de me le représenter l'écrivant, dans notre intimité et j'en ai conclu que pour écrire cette fable, il avait du être profondément blessé. Connaissant les protagonistes et les dessous de l'affaire, si je ne peux approuver son texte, car il porte atteinte à la souffrance de la race maudite, je ne peux nier qu'il est empreint d'une certaine vérité dans ce qui est dit et j'ai décidé de le prendre comme il l'avait écrit  : à la dérision, ni plus ni moins, qui est une autre façon pour lui d'extérioser sa souffrance et son humiliation.

Pour essayer de lui faire comprendre le mal qu'il a pu faire sans le vouloir et, je suis sûr sans vraiment s'en rendre compte car il n'est pas méchant, je lui ai mis dans ses bagages un superbe livre, que j'espère il aura le temps de lire : "Mauvais Genre" de Axer Léotard.

Ceci bien évidemment, sans minimiser la déception et la honte qu'il a du ressentir en s'aperçevant qu'il s'était dévoilé auprès de personnes qu'ils croyaient amies et de toute confiance et qui ont osé divulguer à d'autres ce qu'il leur avait confié. N'avait-il pas été, de façon tout à fait désintéressé, jusqu'à offrir des présents de valeur à des personnes dans le besoin et que les voix de ces mêmes personnes ne se sont pas élevées lorsqu'il a été insulté, sa religion et ses sentiments bafoués ? Combien est vrai le dicton qui dit   Qui sème le vent récole la tempête !


 

 

31 juillet 2009

Enfin à la maison

Il est revenu. Nous sommes chez nous. Notre désir était tellement puissant que sitôt la porte refermée, nous nous sommes plantés là, au beau milieu de l'entrée pour nous embrasser, entourés des sacs de S...sa minette n'osant pas approcher. Je ne pouvais faire autre chose que de le couvrir de baisers, le caresser, essayant de déceller au travers de ses vêtements s'il avait maigri.

Il a répondu à mes avances. Tout son corps était en émoi, je l'ai senti bien avant de le toucher, bien avant de le voir. Je l'ai entrainé, ou devrais-je dire porter jusqu'à notre lit.  Ce lit où j'ai trompé ma solitude en le partageant avec Shivanna. Nous ne nous lassons pas de nous regarder, de nous caresser. Nous n'arrêtons pas de faire l'amour aux fins d'oublier cette tournée qui nous a séparée et pour les autres à venir.

Je repense à tous ces mois passés, à l'apprivoiser, à le faire essayer de se "lâcher" dans l'intimitéde notre chambre, de notre lit.  Mes efforts sont enfin récompensés. De plaisir, il a laissé échapper un soupir, oh pas bien gros, pas bien fort mais suffisant pour que je l'entende, pour que je veuille le reprovoquer, pour l'obliger à affronter ses sentiments si besoin en était encore, ses désirs qui sont pour moi tout ce qu'il y a de plus naturels.

 

 

 

28 avril 2017

Lui faire l'amour - Recette personnelle pour décoincer les timides

Mon amour faisant partie de cette catégorie et ce malgré des années de fréquentation et de vie commune, j'ai décidé de vous livrer, sous toutes réserves et sans aucune prétention, quelques petits trucs, dont je me suis servi et dont je me sers encore, pour décoincer vos chéris si vous êtes dans la même situation. Ne concerne que les amours gays, puisque je ne partage mon lit qu'avec des hommes.

 

 1°) Eviter toute vulgarité du genre : j'ai envie baiser !  Un plan cul ça te plairait ? tu bandes ? t'as l'air bien "monté" !

2°) Ne lui mettez pas la main au panier. Une petite présentation courtoise est toujours appréciée. N'en faites pas trop, ne lui rabachez pas à longueur de journée ou de soirée qu'il vous plait, que vous n'êtes pas un dragueur né, que vous  êtes en bonne santé. Intéressez-vous à lui sans tout ramener à vous, à votre situation personnelle ou professionnelle et/ou, à vos expériences.

3°) N'hésitez pas à lui offrir des consommations et des invitations au restaurant, je dis bien consommations et restaurants, pas spécialement des cafés et encore moins des fast food, à moins qu'il aime particulièrement.  Si vous avez peu ou pas d'argent, il vaut mieux vous abstenir de draguer, mais surtout ne soyez pas radin et encore moins mesquin.N'attendez aucune contre-partie à votre gentillesse et à votre générosité. Sinon payez vous un tapin, ça vous reviendra moins cher, vous prendra moins de temps et en plus vous pourrez exiger de lui ce que vous voulez, le tarif de la prestation étant déjà fixé.

4°) Une fois votre conquête séduite, ce n'est pas pour autant que vos efforts doivent cesser. Vous souhaitez aller plus loin avec lui, le mettre dans votre lit ? là encore, tout votre savoir vivre et votre délicatesse vont être mis à contribution. Si vous avez un chez vous, que votre amour est un jeune homme "bien", évitez l'hôtel ce qui pour un jeune homme sérieux peut être le comble de la honte et de la méfiance. Ne lui sautez pas dessus dès la porte franchie. Faites lui visiter votre appartement. Laissez lui le temps de s'assoir et offrez lui quelque chose à boire. Engagez une conversation à bâtons rompus, le temps de vous échauffer si ce n'est déjà fait...

5°) Laissez son désir se manifester tout en réprimant un peu le vôtre si vous êtes déjà prêt. Lorsque vous le sentez réceptif, là, vous pouvez commencer à "attaquer". Ne le brusquez pas, s'il ne sait pas comment s'y prendre, comment faire. Ne vous moquez pas, n'ayez pas l'air déçu, guidez le, surtout si c'est sa première fois. Personne n'a la science infuse et il ne pourra que vous en être gré. Vous sentez qu'il est prêt à passer à autre chose que des baisers. Aidez-le à se et à vous deshabiller. Ne le laissez pas s'empêtrer et/ou s'emberlificoter avec des boutons de chemise, une boucle de ceinturon et des fermetures de pantalons et je ne parle pas du déséquilibre provoqué par l'enlèvement des chaussettes.

6°) Vous vous apercevez que le désir à distendu le sous-vêtement de votre compagnon ? Ne jouez pas l'homme des cavernes en lui retirant brutalement. Ménagez sa pudeur. Laissez la chose, puisque chose il y a apparaitre d'elle-même, vous n'aurez plus qu'à la "dégager" doucement, ce qui l'incitera à faire de même avec vous. Ne le choquez pas, en le "suçant" goulûment. Si vous ne connaissez pas ses goûts, ses pratiques, "tâtez" d'abord le terrain avec vos mains Si vous sentez une réciprocité, vous pouvez vous aventurer plus avant tout en le prévenant discrètement de ce que vous allez faire. Ne lui parlez pas de fellation, de pipe et sodomie. Important, quelque soit le type de sous-vêtement que porte votre compagnon : caleçon, boxer Calvin Klein ou slip kangourou, aucune remarque n'est acceptable (hormis celle concernant l'hygiène). Il serait particulièrement mal venu de le froisser par une réflexion déplacée. (quand j'ai connu mon amour, il portait des slips kangourous, sa mère l'habillait et décédée depuis peu lors de notre rencontre, il continuait machinalement à acheter ce dont il avait l'habitude) donc...

7°) Vous n'en pouvez plus de désir l'un pour l'autre et vous souhaitez concrétiser. Vous ne savez pas s'il pratique ou a connu la pénétration ? hum, mettez doucement votre amour sur le ventre ou dans toute autre position confortable au  choix, et "titillez" lui l'endroit convoité. Vous vous apercevrez tout de suite s'il aime. Si oui, après quelques soupirs et gémissements, il vous sollicitera. Dans le cas contraire, comme mon amour, il refusera que vous regardiez sa "fleur" et se retournera aussi sec, au risque de se démettre la hanche. N'insistez pas, chaque chose venant en son temps. De toute façon, qu'il accepte ou non, vous pouvez éprouver l'un et l'autre une grande satisfaction physique sans cette pratique, si si, puisque je vous le dis ! Pour les adeptes, de l'autre manière, ne foncez pas comme un bourrin. Prenez le temps qu'il faut pour que son excitation soit à son comble ou au moins égale à la  vôtre, utilisez tout ce qu'il faut, caresses, doigté, lubrifiant , préservatif, pour détendre votre partenaire et vous éviter de "rester" à la porte. Commencez vos va et vient doucement en vous inquiétant de votre amour. Chaque expression de visage, chaque geste est un signal qu'il vous envoie de ce qu'il ressent. Que son plaisir soit satisfait avant le vôtre et après, seulement après, vous pourrez vous "détendre".

8°) Quelque soit votre manière de procéder, vos ébats sont terminés et vos sens apaisés. Ce n'est pas une raison pour vous conduire comme un mufle. Quelques caresses affectueuses avant de vous endormir avec Roudoudou, seront bienvenues et appréciées. A la tête qu'il fera à votre réveil, vous saurez si vous l'avez comblé ou si vous êtes passé à côté.  Si vous avez réussi, beaucoup d'autres plaisirs s'offrent à vous. Si vous avez été médiocre, ne désespérez  pas et essayez de vous améliorer. Ne dit-on pas que c'est en forgeant qu'on devient forgeron ? oui je sais, c'est une formule banale et toute faite, mais bon ..;.Quoi qu'il en soit et peu importe comment cela s'est passé, restez gentleman jusqu'au bout, n'oubliez pas de proposer un petit déjeuner à Roudoudou avant de vaquer l'un et l'autre à vos occupations respectives.  

 

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9 août 2009

Dois-je me réjouir ?

Mon amour m'a annoncé hier soir que Coline une "amie" qu'il connaissait depuis un certain temps et qui ne lui avait plus donné de ses nouvelles venait de lui envoyer un mail. Il me l'a montré bien que ravi de cet heureux dénouement, je ne puis m'empêcher d'y mettre un bémol.

Cette personne est-elle vraiment sincère. Car, depuis une certain nombre de mois nous n'avions aucune nouvelle, aucune réponse à nos mails et tout d'un coup elle se remanifeste la bouche enfarinée en allégant qu'elle était contente que S... ne lui fasse plus la tête ??? ah bon, c'est nouveau ça. Lui qui était désolé et peiné de son mutisme ! Ce qui m'inquiète c'est que croyant tout ce qu'on lui dit et prêt à tout pardonner, même l'inconséquence, il lui a redonné ses numéros de téléphone, non seulement le portable mais également le fixe et pour faire bonne mesure son adresse personnelle. C'est bien du S... ça !

Nous avons fait ça pour Laurine qui bien que nous ne la connaissions pas beaucoup à l'époque c'était, au moment ou mon amour était si souffrant, proposée pour tenir mon magasin. Nous lui avons du reste envoyé il y a peu de temps une carte postale du Tréport ou nous étions allés voir les dégats occasionnés par ses "délicats voisins". Mon chéri s'était permis de l'appeler au téléphone lorsqu'elle a déménagé de sa banlieue sur Paris et il lui a envoyé le tirage de photos qu'il avait d'elle. Mais Laurine, ne nous a jamais fait faux bon. Que faut-il en penser de ce revirement de Coline ??? D'après ce qu'elle nous dit, les horreurs dites sur notre compte ne l'ont pas perturbé. Peut être est-elle sincère. Ne dit-on pas "la merde a toujours existé, laissons la aux mouches". aussi....

En attendant, je ne peux que la remercier, car mon amour était tellement content qu'il a dévoré tout ce que je lui ai posé devant lui et qu'en plus il m'a accordé une nuit, divine. Nous avons fait l'amour toute la nuit et il s'est "lâché" ouf enfin, j'ai eu droit a de magnifiques soupirs et gémissements qui bien que discrets ont été suffisamment forts pour que je m'en aperçoive et les reprovoque (j'adore jouer les "garces"). Par contre, ce matin nous avons eu du mal à sortir du lit. J'ai reparlé de notre nuit à S... il s'en est trouvé tout gêné alors qu'il n'y a aucune raison, je lui ai dit que j'étais très content  de la façon dont ça s'était passé et il devenu cramoisi, si si et malgré sa couleur de peau je l'ai bien vu.  Ne voulant pas enfoncer le clou, je me suis arrêté, mais bon si ça pouvait toujours se passer ainsi.

31 août 2009

Quel intérêt ?

Avons-nous tous ou presque à employer des mots vulgaires, grossiers, orduriers, indécents, voire obscènes ? cela nous "pose-t-il" envers nos interlocuteurs ? cela fait-il branché ? détaché de ce qui nous préoccupe ? ou bien cela masque-t-il une certaine pudeur, allant bien à contresens, à usiter des mots exacts et qui peuvent nous paraître trop "médical" ou trop "enfantins" pour certains ?

Cette manie que nous avons de nous rabaisser intellectuellement au lieu, comme il serait normal et légitime, de nous élever. Cette façon de parler touche toutes les classes sociales et notamment les jeunes jusqu'à (aller soyons généreux) 35 ans. Après, ce sont des vieux, qui usent de ces mots pour faire jeune. Pourquoi dire à son interlocuteur : ... "tu m'emmerdes" quand ce n'est pas ... "tu me fais chier" au lieu de ..."tu m'ennuies" ou ..."tu m'agaces". Pourquoi dire : "merde" lorsque l'on fait tomber quelque chose au lieu de : mince ou zut ? car en plus du mot j'ai l'impression d'en sentir l'odeur. Que dire également de ces femmes et surtout de ces hommes qui entre-eux se traitent de connaaaaassssssee, pétaaaaaasssse, poufiaaasssseeee ! sinon que le fait d'avoir un pénis leur permet d'utiliser le masculin, même en se traitant de tous ces charmants petits noms et à moi, de constater que ce langage de "caniveau" pour ne pas dire de chiotte ne choque plus, qu'il est entré dans les moeurs !

De même quel manque de tact et d'élégance, lorsque nous parlons de nos relations amoureuses ou de nos attributs sexuels. Nous parlons de baiser (ce que mon compagnon, innocent qu'il est, mais ce n'est pas de sa faute, car d'origine étrangère, avait confondu avec un baiser), de couilles, de bites, de moules, de nichons, d'escalopes, de plan cul, de pipe, de se faire défoncer la rondelle...Seigneur, en aurais-je oublier ? quelle horreur ! La langue française est pourtant une des plus belles et des plus riches du monde. Comme dit mon amour : ... "je ne veux pas jouer les mémères chichis poufs" mais quand même...

Pourquoi se croit-on obligés d'utiliser un tel langage ? la peur d'être moqué ? de ne pas se faire comprendre ? le record est battu sur les sites de rencontre. Je ne sais pas sur les sites hétéros, mais sur les sites gays houlà c'est devenu le must !

Entre les pseudos : bonculpassif, moropoil (véridique). Les annonces (idem) ne sont guères mieux. Je cite : "cherche mec tbm, grosses couilles et bite bien juteuse pour plan cul. Hum, (on s'en serait douté, et si avec ça t'as pas compris ...). Il aurait pu tout simplement mettre, cherche beau mâle pour aventure d'un soir, à moins d'être bouche (hum, désolé) obtus, on aurait tout aussi bien compris. Non ? voire, libellé de cette manière : "cherche mec tbm" c'était compréhensible aussi, inutile de préciser le plan cul, car déjà avec le texte de l'annonce "mec tbm" y a rien à expliquer.

Ce qui me gêne encore plus, se sont les femmes ou les jeunes filles qui imitent et/ou s'assimilent à ceux qu'elles supposent être des hommes, dans leur façon de s'exprimer que ce soit verbalement ou par la gestuelle et qui d'un autre côté les traitent de "beauf". Mon dieu, la catastrophe. Ne se rendent-elles pas compte, que ce qui est laid pour un homme l'est encore plus pour une femme. Pourquoi ? parce que le monde est ainsi fait !

Tout ça pour en arriver à pousser ma gueulante et, vlan, ma grossièreté aura le mot de la fin.

13 septembre 2009

Au petit matin

Quand je l'ai senti bouger, mes lèvres et mes mains se sont avancées pour l'embrasser et le caresser. Encore dans un demi-sommeil, il s'est paresseusement retourné sur le dos et j'ai remarqué que "c'était le bon moment". sa branche était dressée, le bourgeon dégagé, la tige ne demandait qu'à transpirer la goutte de rosée annonçant l'écoulement de la sève.

 Je l'ai laissé se réveiller complètement avant d'appuyer mes caresses. Il m’a rendu mon baiser, d’un air alangui, les yeux clos, un sourire flottant sur ses lèvres encore gonflées de sommeil. Ce qui est agréable chez mon amour, c’est que quelque soit l’heure ou il se et/ou je le réveille, il est toujours de bonne humeur. Toujours disposé à faire ce que l’on attend de lui.

 Mon chéri ayant à présent les yeux bien ouverts, j’ai laissé mes mains courir sur son corps, chercher les tétons perdus dans la pelouse de son torse, une fois trouvés, j’y appliquais mes lèvres pour les titiller de ma langue, les faisant se dresser au maximum. Mon amour a poussé un gémissement en se cambrant et en rentrant un peu le ventre. Pendant ce temps, une de mes mains descendait à la rencontre de son nombril qui légèrement ressorti, fait penser à un bouton poussoir. Mon autre main entourait son épaule droite et la caressait. Je retardais par plaisir l’impatience que j’avais à toucher la branche qui, comme si elle se trouvait au vent, se balançait à intervalles réguliers.

 N’en pouvant plus ni l’un ni l’autre, j’accédais à notre désir commun. Je me mis à frôler de ma bouche, son ravissant jardin, m’attardant sur la base de la branche pour remonter jusqu’au  baissa et écarta ses jambes qui étaient relevées. Son plaisir était certain, il me le laissait voir. En regardant le bourgeon, je vis que la tige avaient laissé passer la rosée, je lui en badigeonnais le bourgeon sachant que peu après la sève jaillirait avec la force d’un torrent.

 

 

30 septembre 2009

Martin !

Aujourd'hui, surprise des surprises, j'ai vu arriver dans ma boutique une catastrophe ambulante. Moi qui avait toujours pris soin de ne pas communiquer mes adresses tant personnelle que professionnelle à des personnes dont je n'avais aucune envie qu'elles deviennent mes clientes ou amies j'ai eu le choc de ma vie.

Vers 16H j'étais occupé avec un client régulier qui me passait commande quand tout à coup, j'entends une exclamation poussée d'une voix de fausset, et suffisamment fort pour que les quelques quidam qui se trouvaient là relèvent la tête :"Mais c'est toi,  A....? (non c'est mon frère jumeau !), c'est donc ici que tu te caches..." Inutile de préciser que je suis devenu blême. Paris est grand, et bien pas suffisamment, il faut croire. Martin, le nez au vent, avait trouvé le moyen d'atterrir chez moi, dans ma boutique, alors qu'il habite  à l'autre bout de Paris et que mon quartier n'est pas son endroit de prédilection. C'est un garçon assez gentil, mais un peu extravagant et niveau discrétion c'est pas tout à fait ça. En le voyant, tu te dis obligatoirement "il en est".

Non seulement il nous a interrompu avec mon client mais en plus, a cligné de l'oeil d'un air entendu, comme si nous étions cul et chemise ensemble, et s'est mis près de la caisse m'attendant de pied ferme, et oui, ça c'est Martin. J'ai pris plus de temps qu'il ne m'aurait fallu pour finir avec mon client, espérant qu'il se lasserait et partirait, et bien non, gentil mais tenace !

En m'attendant, il a feuilleté quelques bouquins, en a choisi deux en prenant tout de même la peine de me demander ce que j'en pensais. Bof, je les avais lu en diagonale comme le font la plupart des libraires lors de la rentrée littéraire. On en tire l'essentiel pour pouvoir en parler aux clients intéressés, il y en a tellement qui sorte et pas toujours à notre goût.. Je ne lui ai pas fait de prix. Les affaires sont les affaires, mais il est suffisamment bien élevé pour ne pas en avoir sollicité un.

Il m'a demandé, presque en confidence de lui faire les honneurs des lieux et évidemment c'est dans ces moments là ou on aimerait que la boutique soit pleine qu'elle est vide. Il s'est un peu trop extasié à mon avis sur diverses choses. Puis a fini par me dire que c'était par hasard, qu'il était entré chez moi en allant voir un copain qui habitait 2 rues plus loin. Je l'ai cru car je sais pertinemment ne pas lui avoir donné l'adresse. Comme j'avais dis un jour que nous étions ensemble avec lui, Sergeï et Davidek que j'habitais au-dessus de mon lieu de travail. Il m'en a reparlé et ma demandé si ça ne m'ennuyais pas de lui montrer comment j'étais installé (ben si, justement ça m'ennuie). J'ai bien essayé de dire que ce n'était pas rangé, rien n'y a fait il avait réponse à tout. Sa curiosité était trop forte et je me suis trouvé acculé (j'aime pas ça). J'ai confié la caisse à une vendeuse que je prends en extra de temps à autre et nous voilà partis au 1er.

Il a visité chaque pièce de mon appartement, y compris les commodités, entendez : salle de bains et toilettes. Et bien entendu il a remarqué les photos de mon amour posé un peu partout, dont une grande dans notre chambre. "dis donc cachottier, S... est bien ton petit copain. Je n'avais aucun doute sur ton homosexualité, mais sur lui..." Pauvre S... il a du avoir les oreilles bourdonnantes.

Il a fini par partir (ouf)  en me promettant toutefois de revenir "...bientôt.."et de m'envoyer des clients (sourire crispé de ma part. Ben voyons, faisez faisez) tant mieux pour mon chiffre d'affaires, mais pas question que mon magasin devienne une succursale de la cage aux folles.

31 mai 2010

Enfin terminé !

Nos déclarations d'impôts. Comme l'année dernière je me suis arraché les cheveux en les faisant. Non que nos revenus soient astronomiques, mais irréguliers. En tant que travailleur indépendant, je me verse un salaire qui varie selon mon chiffre d'affaires. Quant à Roudoudou, il a un fixe mensuel auquel il faut rajouter ses vacations lorsqu'il se produit sur scène et/ou à l'étranger. Pour 2009 et en raison de son état de santé il en a fait moins qu'en temps normal. Mais hum, il m'a fallu rechercher nos bulletins de salaires dans les chemises prévues à cet effet, et ça n'a pas été chose aisée. De plus, j'ai été obligé de faire plus que très attention, Roudoudou ayant déjà signé, sa déclaration sachant qu'il ne serait pas là au moment de l'envoi et surtout me faisant confiance (inutile de dire que j'ai transpiré en alignant les chiffres) et en comptant les zéros.

Estimant avoir bien dépoté ce matin, cet après-midi, je suis allé voir les nouveautés en ce concerne les ordinateurs portables. S... aimerait en avoir un avec plus de mémoire et une autonomie maximum vu qu'il le transporte partout (et comme il voyage beaucoup).Je récupérerai le sien. Le gros ordinateur fixe restant au magasin et ne me servant qu'à titre professionnel. Hum oui, vu le prix que j'ai payé pour l'installation de ses programmes particuliers, pas question de faire muse muse dessus, au risque de scratcher les fichiers (surtout ma comptabilité). Si les prix ont bien baissé, ça reste encore un peu cher, mais ce que mon amour veux, je le veux aussi, donc je fais quelques traductions pendant qu'il n'est pas là, pour pouvoir lui offrir. Je suis sûr que la surprise lui fera plaisir (reste qu'entre Mac et PC je cafouille un peu. Paraît que l'environnement de mac est tout à fait différent de celui de window. Par ailleurs, Mac ne supporte que ses produits alors que PC est compatible avec beaucoup d'autres, le prix également reste un critère important. A suivre !

Hier soir, j'étais chez Maud et Chloé. Me sachant esseulé depuis deux semaines, elles ont eu la gentillesse de m'inviter à diner. Sympathique soirée et Chloé est une merveilleuse cuisinière. J'ai été choyé comme un coq en pâte. Vendredi soir je les invite à "La Cafetière" puis nous irons au cinéma, nous aimerions voir "Mourir comme un Homme" de Joao Pedro Rodrigues dont nous avons entendu beaucoup de bien. Compte-rendu après, dans la partie films lgbt du blog.

Tout à l'heure, je vais aller prendre un verre au "Wolf" ça fait un moment que je n'y suis pas retourné peut être y rencontrerais-je quelque connaissance ? Et non pas pour draguer, et encore moins un plan cul, c'est fini ce temps là, je suis casé et surtout fidèle. Mais la maison me pèse un peu lorsque Roudoudou n'est pas là...

13 juin 2011

Inquiétude

Roudoudou est très fatigué, il recommence à ne pas vouloir manger ! Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas venir à table et/ou s'il y vient c'est pour chipoter. Ses principales  raisons sont : je viens juste de me réveiller... Je n'ai pas faim, je suis fatigué...Je mangerai plus tard. Tu m'as beaucoup trop servi.. .J'ai tellement goûté les plats...Je n'aime pas.... Je ne mange pas ça... Je ne connaîs pas... Résultat, il est toujours aussi "mince" et je désespère le voir atteindre un poids normal. Enfin tant qu'il ne maigrit pas.

Mon angoisse est qu'il retombe malade comme en 2008-2009, je ne pourrai supporter à nouveau de le voir avec une sonde gastrique. J'ai bien cru que j'allais le perdre. Le contexte est différent, mais sait-on jamais... Il est claqué, et continue à enchainer les tournées et les représentations, sa fierté à vouloir tout assumer dans notre couple fait qu'il est au bord du gouffre niveau santé. Ses pieds sont couverts de pansements et cela fait 3 semaines qu'il souffre de migraines et se drogue au nurofen.

Là, il dort encore et pas question que j'aille le réveiller. S'il dort c'est qu'il en a besoin. Pour une fois, à moi de faire la cuisine. Les tâches ménagères attendront, je ne peux les faire sans risquer de le réveiller par le bruit et les mouvements dans l'appartement. Aujourd'hui, nous restons à la maison, s'il est décidé et surtout s'il ne se réveille pas trop tard, nous irons faire un petit tour dans le quartier, histoire de prendre l'air.

19 octobre 2011

Son absence

Depuis le départ de mon compagnon et mon retour de l'aéroport, je traîne mon ennui et ma solitude, de quartier en quartier et de bar gay en bar gay. J'ai beau me raisonner, je n'arrive pas à m'y habituer. Je déprime à chacun de ses départs et ce, quelque soit la durée de son absence. Nous en avons parlé et avons décidé d'un commun accord que nous n'avions pas le choix et que malgré tout nous serions un couple fidèle. Ce qui jusqu'à présent ne nous a posé aucun problème. Bien que j'ai une totale confiance en lui, je ne peux m'empêcher de penser aux "occasions" qu'il doit avoir et je me demande souvent comment il réussi à en faire abstractions. Si je lui apporte vraiment tout ce dont il a besoin et/ou qu'il ce qu'il pourrait désirer...

De mon côté, presque inconsciemment et en raison certainement de mon passé, je renoue avec les lieux de rencontres, les bars, bien que je sache fort bien que je ne "consommerai" pas, fidèle à ma ligne de conduite et par peur de me récupérer toutes les véroles qui courent et caracolent dans ce genre d'endroits, et dont on ne se débarrasse qu'à grand peine (quand on y arrive).

Mes pérégrinations m'ont permis de revoir des copains, quelques amis que j'avais égoïstement laissé tomber, tout à mon bonheur d'avoir trouvé l'homme de ma vie. Nous nous sommes rendus compte que nous n'avions plus grand chose en commun. Nous avons les uns et les autres vieillis. Certains sont encore à la recherche d'un compagnon idéal, d'autres ne pensent qu'à s'amuser persuadés que les années n'ont pas laissé d'empreintes et ne comprennent pas les couples mariés et de plus fidèles. Je cite : "... vous vous embourgeoisez et singez le mode de vie des hétéros..." Si si, c'est ce que pense certaines de nos relations. Mouais, possible, mais cela me convient. J'ai envie à presque 32 ans de me poser. La fête ça ne dure qu'un temps, je me suis lassé et j'aspire à la tranquillité. Alors oui, je suis devenu ce que l'on appelle, avec une moue de mépris, casanier. Avec son petit confort, son petit copain, son job et ses activités "pépères". Mais non, mais non, on ne baise pas que le week end loin s'en faut. Simplement nous avons trouvé notre équilibre eu égard à nos vies trépidentes et compte tenu de nos obligations professionnelles.

Ce qui n'empêche qu'à la vue de la photo de mon roudoudou, Daniel, Mikhaïl, Georges et quelques autres en sont restés bouche-bée de surprise et d'admiration peut être ? Hum oui. Il est jeune, oui, il est typé, oui il est menu et oui, il est tout beau, tout mignon. Et oui c'est mon petit gars à moi, et non je ne partage pas !

31 août 2015

Parodie kendji Girac TRAVELO de Florent Peyre

Ecroulé de rire au visionnage de ce clip. A prendre au second degré bien évidemment. Certains esprits chagrins y voient une transphobie évidente, ben voyons, Il avait longtemps que l'on avait pas lu ce genre de propos. Mais je réponds à certains qui se sentent insultés, moqués, en particulier les transidentitaires. Taisez-vous ! Un peu d'humour vous permettrait de vous ouvrir aux autres en passant au-delà votre susceptibilité, pas toujours placée à bon escient du reste. Car, dans ce clip, il est bien question de Travelot, voire de drag queen, pas de personnes ayant des problèmes de genre. Conchita Wurtz puisqu'il s'agit de lui en parodie censé interpréter cette chanson, est travesti et non transgenre ou transsexuelle.

Par ailleurs, si on veut tenir compte des revendications de certains transidentitaires qui veulent une réassignation d'identité sans interventions chirurgicales bien voilà de quoi les satisfaire. Apparence pseudo féminine la barbe en plus et "le cadeau sous le capot".Une illustration de ce qui peut être choquant ou faire rire le commun des hétéros et des autres également, si si, il y en a !

2 juillet 2009

Les greluches (filles et/ou garçons)

Ah vaste sujet, qui n'en a pas rencontré ou côtoyé au moins une, une fois dans sa vie. La greluche la plus commune vient le plus souvent de province ou de banlieue, oui je sais ! Elle arrive avec armes et bagages persuadée qu'elle est unique, qu'on l'attend et que le monde ne peut tourner sans elle. Elle veut bien entendu exercer un métier en vu, dans le cinéma, la télévision, elle veut être comédienne, enfin être artiste et considérée comme telle à défaut d'être reconnue. Elle se montre dans tous les endroits dits branchés de la capitale, qui sont bien souvent des miroirs aux alouettes et, qu'elle a consulté sur ses magazines people, se montrant extravagante, bruyante dans l'espoir de se faire remarquer

Seulement voilà,  nous ne sommes pas à  Bécon les Bruyères ou Triffouillis les Oies et notre greluche, se retrouve à éplucher les petites annonces et à courrir les castings se retrouvant avec 250 autres greluches, à qui on dira : Mle vous n’avez pas le profil : Suivante ! En désespoir de cause, et en raison de difficultés matérielles récurrentes, car bien évidemment, les greluches friquées on bien souvent les portes déjà ouvertes par papa et maman, elle sera, au mieux, vendeuse dans un magasin de fringues ou au pire, elle acceptera l’emploi que l’on acceptera de lui confier, Sans toutefois renoncer à ses rêves de grandeur, que seul l’âge et l’expérience venant lui fera  estomper.

Cette greluche est reconnaissable entre autres à sa façon de se vêtir. N’ayant pas les moyens financiers pour s’afficher dans toute la gamme de produits de la marque souhaitée, elle mélange les styles, les genres, ce qui donne un effet, ordinaire, populaire pour ne pas dire vulgaire pour tous spectateurs autres qu’elle bien évidemment, la greluche étant persuadée d’avoir du style et de ressembler à une gravure de mode ou d’en inventer une autre que l’on va s’empresser de copier.

Sur d’elle, de son intellect et de son esprit, la greluche parle haut et fort, aux fins que tout le monde puisse profiter de ses bons mots, de ses traits d’esprits, ponctuant ses phrases de mots d’anglais, avec l’accent s’il vous plait, ce qui donne tout de suite un côté branché à la moindre de ses conversations. Oui enfin, conversation est un bien grand mot pour l’énoncé de sottises qu’elle martèle avec force conviction d’une voix perçante et énervante pour tout autre quelle et en particulier pour ses voisins de tables du restaurant ou elle se trouve.

Ses lectures se résument à quelques magazines et romans et quand par hasard elle parle d’un auteur un tant soit peu intéressant on s’aperçoit qu’elle n’en a lu que le résumé de sa vie et/ou de son œuvre et que le vernis s’écaille vite.

8 juillet 2009

Les Tuileries

Que de souvenirs de ce jardin qui a si peu changé. Un de mes premiers lieux de drague, d'avant S... cela va sans dire. La première fois que j'y suis passé, je devais avoir 12 ou 13 ans, je faisais partie d'un mouvement de jeunesse, que je ne nommerais pas bien entendu, et nous devions aller visiter une exposition au Musée du Jeu de Paume.

Nous étions passés par le haut du jardin. La fameuse galerie "piétonne" surplombant le jardin et nous avions été étonnés de ne voir que des hommes (et pour cause) se baladant nonchalamment. Sur le moment, je me rappelle avoir été intrigué, mais comme nous étions plusieurs et que notre conversation était des plus intéressante, je n'y ai pas prêté plus d'attention que ça. Sauf et ça je m'en souviens que nous ne sommes pas passés inaperçus. Il faut dire que dans nos uniformes, nous avions fier allure (à quoi bon être modeste). Par ailleurs, des gamins ne doivent pas souvent s'aventurer là-haut...

Quelques années plus tard, le hasard, hé oui ça existe, a fait que je me suis retrouvé à nouveau sur cette galerie, mais à 18 ans, même si on ne sait pas, on comprend à moins d'être totalement obtus ou d'avoir de la m...e dans les yeux. J'y suis retourné plusieurs fois poussé par la curiosité, pour être sûr de ce que j'étais ? pour draguer ? je ne sais plus au juste ce qui me motivait à l'époque. Mais si je n'étais pas farouche, je n'étais pas du genre à "consommer" sur place ou à me laisser embarquer pour une aventure d'un soir. J'avais déjà des principes.

Il y avait beaucoup de jeunes de mon âge et d'autres plus jeunes encore. Beaucoup d'hommes d'âge mur et même carrément de vieux beaux. Je regardais le ballet qui se jouait autour de moi comme s'il s'agissait d'un film dont j'aurais été le spectateur. Plusieurs sont venus près de moi, sans rien dire ou demander. Ils se sont juste accoudés un peu plus loin, attendant sans doute un signe de ma part, mais découragés par mon immobilité, ils s'en allèrent les uns après les autres. Je venais de découvrir un des lieux gays de Paris.

 

 

19 juillet 2009

Oh mon amour, je t'aime

Aujourd'hui, j'ai enfin eu de ses nouvelles. Il m'a téléphoné et d'entendre sa voix m'a mis dans tous mes états. Comment lui dire en si peu de temps ce que je ressens. Le mal que j'ai de lui, ce désir qui m'empêche de me concentrer sur autre chose que lui.

Je me repais d'une photo de lui, faite à la dérobée, sur la plage du Tréport avec le petit maillot bleu offert par moi (oui, parfaitement). Son corps couleur pain d'épice, est superbement mis en valeur. Cette photo c'est mon trésor, je la contemple au point de l'user des yeux, comme si elle pouvait me parler, comme si à travers elle je pouvais sentir son odeur, percevoir sa saveur, sentir la souplesse de sa peau. Je voudrais que le maillot disparaisse, aux fins de le contempler en entier, voir ce qu'il ne montre qu'à moi et laisse deviner aux autres (avec bien du mal, je le reconnais). 

J'ai envie de me serrer contre lui, le sentir en entier m'appartenir au risque de l'étouffer d'un amour exclusif et possessif. Cette peur constante qu'il puisse s'en aller chercher et trouver ailleurs ce que je ne peux et ne pourrai peut être jamais lui donner. Et si, si...Mais alors si cela se produisait, comment lui en vouloir, comment le lui reprocher ?

En attendant son retour, je me vautre dans la morosité, me complais à m'apitoyer sur mon sort. Pour tromper la longueur de mes journées je reste ouvert jusque 20h et j'ouvre le lundi toute la journée, me réservant juste le dimanche après-midi pour me reposer un peu.  M'occuper de mes bouquins, de mes clients m'aide à tromper l'ennui...

 

16 août 2009

Les pétasses !

Elles me crispent. Je ne peux m'en dépétrer, malgré le fait d'en avoir  bloquer certaines sur myspace, elles insistent, elles s'incrustent, il faut absolument qu'elles sachent ce que je fais ainsi que mon compagnon dévorées par une curiosité malsaine. Je m'étais promis de ne pas m'énerver mais mon caractère soupe au lait reprend le dessus.

Quand comprendront-elles que rien de ce qu'elles peuvent faire ou penser ne m'intéressent. Que je tiens à les oublier plutôt deux fois qu'une sous une dalle de béton. Que pour moi elles n'existent pas, qu'elles n'ont rien de ce qui pourrait éventuellement m'intéresser : l'intelligence, la culture, l'humour et/ou surtout un slip bien rempli (ben oui, on m'a reproché d'être très phallocentré), ce qui coule de source sinon je ne serais pas pd..

Donc  toi, Madame Pétasse et vous les faux mecs non terminés, mais vrais gouinasses, oubliez nous !  La merde a toujours existé, je la laisse au mouches en essayant de ne pas être imprégné de son odeur.

 

 

23 août 2009

Notre nuit

En parlant avec une amie, j'ai eu confirmation de ce que je soupçonnais depuis un certain temps. mon amour est inquiet à l'idée que je puisse le laisser pour un autre, après mon intervention. Je suis pratiquement sûr que c'est une des raisons pour lesquelles il est si réservé dans l'expression de ses sentiments. Pour essayer d’y remédier, vendredi soir, à peine rentré, je me suis exclusivement occupé de lui. J’ai pris le temps de parler avec lui pour l’assurer de mon amour, le rassurer quant à notre avenir ensemble... Ce à quoi il m’a répondu que nul ne pouvait prévoir celui-ci, notre destin étant fixé le jour de notre naissance...!

Toutefois, il m’a semblé réceptif  au message que j’essayais de lui faire passer. Comme toute la semaine il a préparé notre diner, la moindre des choses c’est que j’y fasse honneur, mais également que je participe à ma façon en apportant et débarrassant les plats. Pendant qu’il allait barboter sous la douche, j’ai comme à mon habitude préparé notre lit et après sa dose de propreté, je l'y ai porté. Le temps qu’à mon tour je me baigne, quand je suis revenu dans notre chambre, il s'était endormi

 A l'aube mon amour était chaud comme une caille en ouvrant l'œil et bien évidemment je m'en étais déjà rendu compte. Partageant le même lit et dormant nus, aucun changement de son corps ne peut passer inaperçu. Quand il m'a enlacé je l'ai laissé faire. Il était à moitié réveillé et dans son demi-sommeil, il se pressait contre moi.  Il devenait dur comme de la pierre, ses reins bougeaient inconsciemment. Je l'ai embrassé et, un léger gémissement est sorti de ses lèvres gonflées de sommeil. J'en ai profité pour glisser ma main vers son jardin, si secret qu'il refuse lorsqu’il est conscient et en pleine lumière de me le dévoiler volontairement. Mes mains ont tâtonné et effleuré le gazon qu'à mon instance il laissait pousser, ne le tondant plus que pour  «entretien», mes doigts se sont ensuite promenés sur la branche s'attardant sur le velouté du bourgeon déjà bien dégagé, sur les fruits qui se gonflaient au fur et à mesure de mes caresses. Sa respiration, ses soupirs et ses gémissements se firent plus nets. Je n'en revenais pas et j'ai poursuivi ainsi jusqu’à lui faire perdre le contrôle du peu de conscience qu'il avait au réveil. Je voulais lui faire perdre le contrôle de ses sens, le noyer, le voir sombrer après un léger cri dans un océan de plaisirs, l’avoir enfin tout à moi.

Cette nuit m'a comblé. Je désespérais d'arriver à faire tomber cette carapace qu'il s'était construite, constituée de règles, de principes,  de morale, de honte d'avoir du plaisir avec un autre homme. Mais mon bonheur a été assombri quand j'ai vu ses yeux embués de larmes, de joie ? de honte ? Non ça ne pouvait pas se terminer ainsi. Je l'ai serré à nouveaux dans mes bras. Je ne sais plus au juste ce que je lui ai dit, mais quand je l'ai à nouveau regardé, il s'était rendormi.

 

 

6 septembre 2009

Sites gays

Il y a quelques temps déjà, j'ai découvert que mon chéri avait créé un second blog sur un site gay. Curieux comme une chatte, je ne pouvais que m'y rendre ; non seulement pour lire ce qu'il écrivait, puisque Môssieur ne m'avait pas fait l'honneur de me donner l'adresse et que j'étais vexé de son manque de confiance. Doutait-il de moi ? et pourquoi un site spécifiquement gay ?

Mon amour propre ayant été rassuré quant à la lecture et au contenu de son blog et pour finir par l'adresse qu'il m'a donné, sans que je l'ai demandé et sans qu'il sache que je la connaissais déjà, je me suis intéressé audit site et à ses "alentours". Hum, je dois avouer que je ne suis pas ravi ravi de cet environnement. Je me suis allé à visualiser quelques profils puisque pas besoin d'inscription et que les auteurs ne demandent que ça... le moins qu'on puisse dire c'est que c'est édifiant et qu'il y en a qui ne doute de rien. Entre les pseudos à la mords moi le noeud, la suite est à l'avenant. On trouve de tout sauf peut être des gars comme mon amour qui semble bien perdu dans tout ce fatras.

Ce site n'est pas un forum mais un hébergeur de blogs au même titre de canal blog, myspace, over blog, etc... il est bien précisé, heureusement que c'est écrit, qu'aucune photo à caractère sexuel ne doit figurer sur le profil, idem quant au contenu qui ne doit être en aucun cas à caractère pornographique pouvant choquer des mineurs, au risque de voir son compte fermé ! si si c'est écrit, mais en français c'est peut être ça ? Toujours est-il, copie à revoir !

En regardant les renseignements et photos des profils, j'en ai retenu un, notamment, de 76 ans (si si vous avez bien lu) qui espère, mais quoi ? heureusement il pose habillé sur la photo et n'a pas eu l'indécence de remplir la fiche physique et sexualité (ce que mon amour à fait partiellement pour le physique mais pas pour le reste, ouf). En guise d'accueil un plaisantin a laissé à notre apollon, ce message : "Bienvenue, amuse toi et amuse nous". Hum un peu cruel, mais comment le reprocher à ce commentateur anonyme. Que vient-il chercher sur se site ?. Il n'a pas écrit d'articles, ni posté de photos  sur son blog (cela vaut peut être mieux).

Sommes-nous dans une telle misère sociale et affective que nous ayons besoin de ce moyen de communication pour nous faire connaître, apprécier ou détester selon les cas ?  Sur ce site qui ne m'étonne pas, outre mesure, tellement il ressemble aux autres sites gays, on trouve des gars le plus souvent quasi à poil ou la main dans le slip pour les plus discrets (mais ça ne dure que l'histoire d'une ou deux photos, après on va de l'avant...). Pour les autres, nous avons droit à la photo de la partie la plus intime de leur personne quand ce n'est pas la "prise de cul" de deux mecs (désolé mais je n'ai pas trouvé plus juste comme mots). Devait pas être très facile de faire les photos...

Toujours est-il que quand j'ai posé la question à mon amour sur : pourquoi il avait créé un blog sur un tel site ? il m'a répondu que là au moins il était sur de ne pas tomber sur des "grognasses" qui liraient et mettraient ses écrits sur un forum d'histoire d'en rire ! Que répondre à ça, rien sinon que l'humiliation subie hier est encore vivace et que ces sois-disants ftm ne sont que des lesbiennes rêvant en fin de compte de s'approprier les prérogatives d'un sexe d'homme. En aucun cas de véritables trans ne se seraient permis de dire et faire ce qui a été... Pauvres filles qui ont du fantasmer à mort sur ce qu'elles ne pourront jamais faire, ni ressentir...

26 septembre 2009

Les porcs, mufles, goujats et malotrus en tout genre

 Ca démarre dès le réveil. Notre porc grogne et baille bruyamment avant de se lever. Il continue par se gratter  soit le dos, soit d’autres parties plus intimes de son anatomie sans respect pour la personne qui partage sa  vie.  Il fait un tour aux toilettes ou là encore, il se distingue en ne fermant que rarement la porte, (bah oui pourquoi  se gêner, on est entre nous), se fait remarquer par le bruit quand ce n’est  pas par l’odeur. Ca continue au petit déjeuner ou il se fait servir, bâfre et parle la bouche pleine, plutôt qu’il ne mange, une bouchée poussant l’autre à peine rentrée et ou le  café sert à faire couler le tout.

Dans les transports en commun ça ne s’arrange pas. Le métro par exemple : ça commence déjà sur le quai  lorsque le train entre en gare :  notre porc bien qu’arrivé bon dernier laisse à peine les voyageurs descendre et bouscule les autres pour s’affaler en soufflant sur une des seules places disponibles, au mépris des personnes prioritaires ou plus âgées.  Une fois assis, son sans-gêne ne s’arrête pas là. Il lui faut ses aises. Pourquoi ne pas mettre sa serviette à coté de soi ou son sac par terre en bas de vos pieds quand ce n’est pas sur vos pieds. Ses jambes sont soient allongées, croisées ou tellement écartées que vous êtes obligés de vous tourner en partie vers l’allée ou vous recroqueviller  contre la paroi du wagon. L’afflux se faisant au fur et à mesure des stations et notre porc ne voulant pas se lever, Il se plonge dans la lecture d’un journal sans oublier d’en étaler les pages sur ses voisins, ou se met en contemplation des affiches du quai. A  défaut, il baille en ouvrant largement la gueule pour en montrer la profondeur et vous permettre d’en compter les carries ou les plombages, c’est selon…Certains sont occupés consciencieusement à se curer le nez pour évacuer ce qui en est récolté sur les sièges, au pire dans la bouche.  Il ne se lève bien évidemment qu’au dernier moment, oubliant au passage de dire pardon pour vos pieds qu’il a écrasé et/ou pour les malheureux qui ont été poussés sans ménagement  parce qu’ayant osé se trouver sur son passage.

Notre porc arrive enfin à son travail. Là, il se rue sur le distributeur  de boissons,  non sans s’être enquis auprès de la bonne poire de service, si elle avait de la monnaie pour lui offrir un café. Une fois bu, il finit par se décider à s’installer à son poste de travail. A l’heure du déjeuner, il  s’empresse de gagner son bistro favori  pour être un des premiers à s’installer sur la moelleuse banquette. Le plat servi, il se rue dessus sans s’occuper de savoir si tout le monde a  eu son assiette, en disant :  «vous ne m’en voulez pas si je commence, ça refroidit vite ». Le reste du repas est à l’avenant... L’après-midi se passe bon gré malgré, entre somnolence, éructations plus ou moins discrètes et gaz odorants. A la fin de la journée, le même  cérémonial se déroule, avec des transports un peu plus bondés, des odeurs un peu plus fortes, des attitudes et des mesquineries amplifiées,  avec pour seule excuse la fatigue de la journée.

Rentré chez lui, notre « as de la bienséance » se mettra à son aise en se vautrant sur son canapé et en pestant contre la faune qu’il a du supporter.

 

 

4 octobre 2009

Mouais

 

 

 

Encore un week end qui passe et repasse, avec une désespérante lenteur, dans l’absence, l’attente et la solitude. Avec le fol espoir que mon amour me revienne de façon anticipée. Bon, ne rêvons pas et du reste tant mieux que sa tournée se passe bien.  Après tout c’est de ma faute si je suis seul, par le seul fait de mon entêtement à ne pas vouloir me rendre en Allemagne pour le voir danser alors qu’il en serait si heureux. La haine que je porte à ce pays et à son peuple serait-elle plus profonde que l’amour que je porte à mon chéri ?

 

Hier soir,  soirée télé avec les Tudor, j’aime beaucoup les reconstitutions historiques. Ensuite, séries policières sur la 1ère chaine et ne trouvant toujours pas le sommeil,  lecture avec L’élexir d’oubli ou les mémoires d’un bardache.

 

Ce matin réveil tranquille pour une fois. J’irai déjeuner avec babouchka puis nous irons prendre le thé chez Pouchkine avant d’aller, seul bien entendu, dans mon bar gay favori ou j’espère rencontrer un ou deux copains histoire de discuter, d’être moins seul, quitte à devoir supporter les exhubérants du dimanche.

 

 

 

 

 

 

 

19 octobre 2009

La tête dans le guidon !

Lundi mon jour de repos, en théorie. Depuis ce matin j'ai le nez dans mes comptes et la fin de l'année s'annonce super difficile. Outre le fait que mes impôts fonciers pour la boutique et l'appartement aient augmenté de façon très significative, il va me falloir jongler pour faire face à mon intervention chirurgicale (non remboursée bien entendu) à l'Etranger, sans compter les frais sur place. Je vais être complètement à sec après tout ça. Soit je repousse mon opération, mais alors jusqu'à quand ? c'est le flou artistique, car je sais très bien que les charges auront tendance à augmenter plutôt que l'inverse. Soit je fonce et là il  faut espérer qu'aucun imprévu, ni aucune urgence ne viendront pointer leur nez, jusqu'au milieu de l'année prochaine...

Mon amour est lui aussi dans une situation difficile avec cette augmentation des impôts car il a son appartement de Paris et celui de province à assumer. Comme les impôts locaux suivent les fonciers je présage de l'augmentation à venir pour lui comme pour moi et merde. On bosse comme des malades pour arriver à quelque chose et c'est comme si on ne faisait rien mais avec des charges en plus. Oui chéri je reste "zen" !

Si ça continue ainsi, nous allons finir par nous expatrier. Au moins on bossera dur mais on saura pourquoi. L'ennui c'est que tant que babouchka est en vie ça m'est impossible à envisager. Donc. Je rame ! oui enfin nous ramons en rythme l'un et l'autre...

1 novembre 2009

Se "civiliserait-il" ?

Nous avons eu une semaine assez chargée. Une connaissance faite par internet, nous avait proposé de nous rencontrer en réel, il y a un peu plus d'un an. Nous échangions régulièrement par msn, par l'envoi de fichiers photos de nos voyages et de photos plus personnelles. Cette proposition m'avait déjà été faite fin 2008, mais mon amour... étant souffrant j'avais décliné l'offre. Cette année et pour plus de sûreté, il avait fait directement sa proposition auprès de S... qui avait accepté.

Donc, s'il acceptait pourquoi m'y opposerais-je ? D'autant plus que la personne en question était féru d'art asiatique et qu'elle avait déjà été en Inde plusieurs fois. Tout pour plaire à mon chéri. Je dois tout de même reconnaître que j'étais un peu méfiant quant à cette relation. En effet, il avait d'abord pris contact avec S... pour le mettre sur "sa liste d'amis" et vu son âge, plus de 50 ans, je le soupçonnais d'intentions douteuses (honte à moi). Au fur et à mesure de nos conversations msn, téléphone personnel, et pour lever le doute, je lui ai carrément posé la question. Hum je sais, je fais pas dans la dentelle mais bon, la vie fait que certaines expériences....Mais non, il semblait honnête à tout point de vue.

Comme c'était un ancien Parisien, donc connaissant bien la capitale, nous nous sommes donnés rendez-vous à l'Open Café. L'avantage c'est que ce bar possède une terrasse qui lui ou nous permettait de nous y mettre si nous étions en avance avec possibilité de voir qui arrivait.... hum, oui toujours méfiant. En fait, c'est lui qui est arrivé en premier. Nous nous sommes reconnus tout de suite, grâce à nos échanges de photos. De plus, nous ne passons pas inaperçu avec S...., non que nous soyons vêtus de façon extravagante, mais un européen et un indien de toute façon ça se remarque.

J'ai fait les présentations d'usage puisque mon amour, à son habitude, n'osait pas ouvrir la bouche. Après un instant de flottement, une sympathique conversation s'est engagée. Mon amour a bien été obligé de parler puisque cet ami lui posait des questions et que de mon côté j'avais entamé un sujet qu'il connaissait et pour lequel des précisions étaient nécessaires. Petit à petit, devant la gentillesse et la simplicité de notre interlocuteur mon chéri s'est décoincé. Ouf il était temps ! Comme nous étions pris le soir par divers engagements, et que nous nous étions plus (je précise : intellectuellement) nous nous sommes revus dans la semaine. Il est venu nous chercher au magasin ce qui m'a permis de jouer les paons sous ses compliments, hum oui, je reconnais mettre laissé à un sentiment d'orgueil. Nous sommes allés dîner aux "Ministères" rue du Bac et avons terminé la soirée à "la Rhumerie".

Hier, c'est lui qui a voulu nous remercier en nous invitant à voir l'exposition des Arts Sacrés du Bouthan au Musée Guimet et à prendre une collation. Bien qu'Hindouiste convaincu... mon amour était aux anges. Nous nous sommes séparés vers minuit après une soirée dîner "chez Pouchkine" (mon fief) puis, je l'ai raccompagné chez ses amis parisiens avec "Caroline" (ma voiture) qui soufflait un peu, mais comme je ne suis pas en fond financièrement, et tant qu'elle ne "tousse pas"... Quant à nous, nous avons continué par une virée dansante dans une boite gay. Nous sommes partis vers 4h du matin avec les balais. Inutile de dire que ce matin le réveil a été dur, très dur. D'ailleurs mon chéri dors encore et il ne va pas être content de ce que je vais faire : ne pas le réveiller et lui mettre un petit mot avec son café, lui disant que je suis parti au magasin...

Toujours est-il : Expérience à recommencer !

 

24 novembre 2009

Exaspéré !

C'est ce que je suis en lisant et en écoutant les propos tenus par certain (s) Transexuels (les) au sujet d'autres transexuelles plus communément appelées shemales. Hum, oui ça me hérisse : ".....moi je suis transexuelle primaire...... "ah bah non, tu es une secondaire".... "Mais certainement pas, c'est une shemale" Quelle horreur ! Et les Transexuels males non opérés en totalité, ils sont quoi ? Y-a-t-il un nom spécifique pour les qualifier ? Je trouve que ces dames sont très indulgentes d'accepter sans réflexions acides des hommes sans pénis pour la plupart et de rejeter en bloc des femmes qui ont gardé le leur.

D'un autre côté, je suis d'accord, pour moi ces femmes à pénis, au même titre que ces hommes sans, sont des transgenres et non des transexuelles (ls). Mais en aucun cas, ces femmes ne méritent le mépris dont elles sont l'objet ni la mise à l'index de toute une partie de la communauté homosexuelle et transexuelle.

Les transexuelles estiment que les shemales leur donne une mauvaise réputation en raison des métiers qu'elles exercent. Hum c'est possible, mais avant de leur jeter la pierre il serait intéressant d'essayer de comprendre le pourquoi du comment elles en sont arrivées là, car j'ai du mal à croire qu'elles fassent ces métiers par plaisir. Il faut quand même de l'estomac et un certain courage. Par contre, je peux entendre qu'elles soient hôtesses de charme ou prostituées pour payer leurs interventions chirurgicales et pour subvenir à leurs besoins lorsqu'elles sont sans papier de séjour.

Les Trans (mft ou ftm) demande de la compréhension, l'acception par la société d'un état qui les dépasse. En seraient-ils eux-mêmes dépourvues ? J'invite toutes ces "bonnes âmes" pétries de certitudes et sûr de leur bon droit, à lire le superbe livre :

Mauvaise genre de Alex Léotard. synopsis sur le blog littérature gay - Dobro Pojalovat - livres

14 mars 2010

Pauvre Shivanna !

Mon amour a découvert non seulement qu'il pouvait faire des films vidéos avec son appareil photos numérique mais qu'il pouvait aussi les mettre en ligne sur son ordinateur. Il a compris comment faire ses réglages. Hum il était temps, mais ne soyons pas mauvaise langue ce n'était pas évident pour lui et encore moins pour moi qui n'y entend rien. Toujours est-il que lui qui ne se séparait pas de son appareil, le trainant partout ou il allait et tous les jours (même lorsqu'il va travailler),  là c'est de la folie furieuse.

Depuis vendredi, il l'a à la main et bien évidemment son modèle favori, volontaire et désigné d'office, c'est sa minette. Et il n'est pas prêt de la laisser tranquille. Pauvre Shivanna ! Elle qui ne demande qu'à vivre sa petite vie pépère de chat d'appartement, faisant de l'exercice en tournant autour des pieds des meubles, se goinfrant à heures fixes, se lêchant et se pourlèchant pour la toilette pendant des heures, avant de piquer du museau dans le moëlleux de nos oreillers ou dans son panier. Quand S... est là, elle n'a plus un moment de paix. Inconscient, il la poursuit, la traque dans tous les coins et recoins de l'appartement et/ou du magasin, l'appareil en mains. L'obligeant à "jouer" son rôle de chat espiègle en l'asticotant avec sa ceinture de robe de chambre ou un bout de ficelle, ce qui est bien plus drôle sur une vidéo.

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