Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zdraztvitié
zdraztvitié
Archives
10 avril 2011

Une cour royale en Inde au XVIIIIème et XIXème siècle - Musée Guimet

7776_20110314165053

Du 06 avril au 11 juillet 2011 - Musée Guimet à Paris Prix entrée : 7,50 euros tarif normal. Si vous voulez en profiter pour visiter le musée qui est spécialisisé dans la présentation des arts asiatiques pensez à prendre un billet couplé. Les expositions permanentes du musées sont gratuites.

Première grande rétrospective internationale consacrée à la culture cosmopolite de la cour royale de Lucknow qui trouva son épanouissement aux 18ème et 19ème siècles, cette exposition est l’occasion unique d’admirer près de 200 œuvres provenant des plus prestigieuses institutions muséales du monde entier : peintures à l’huile de tradition européenne, aquarelles et gravures, miniatures et peintures de cour indiennes, textiles et parures, objets d’art décoratif, pièces d’orfèvrerie, verrerie et bijoux, autant d’objets qui traduisent l’art raffiné et éclectique de cette cité.

Lucknow fut la véritable capitale culturelle de l’Inde du nord, éclipsant même Delhi un temps, du milieu du 18ème siècle jusqu’à l’établissement définitif du pouvoir britannique en 1858. Artistes, poètes et courtisans affluèrent à Lucknow. De nombreux européens, artistes, voyageurs et représentants des pouvoirs politiques se retrouvèrent dans la cité, séduits par sa beauté et son opulence ainsi que par la réputation de générosité des nawabs, maîtres de Lucknow.

L’exposition met en lumière ce dynamisme des échanges avec l’Europe, la rencontre des goûts, le style de vie hybride qu’y menaient les résidents tout en replaçant ces échanges dans le cadre plus large de l’histoire coloniale du pays.

 Il est défendu de prendre des photos de l'exposition temporaire dont celles mises en ligne pour présentation de celle-ci ont été prises sur le net. Mais vous ne repartirez pas sans un souvenir, car la bibliothèque du musée vend de superbes catalogues répertoriant tous les objets présentés à l'exposition.

cour_de_lucnow_400

Par contre les photographies sont autorisées pour les expositions permanentes du musée.

Mon avis : Volodia

Superbe exposition, très originale et surtout très riche tant par la qualité des objets présentés que par leur préciosité.  Cette exposition est mise en scène au sous sol du musée Guimet, dans des salles à la luminosité diffuse, au désign épuré, avec justes quelques supports peint en bleu vif pour faire ressortir et mettre en valeurs les pièces présentées. Ambiance feutrée ou l'on n'ose parler qu'à voix basse, de peur de déranger.

On y voit des peintures en pied des derniers nawabs régnants, des plans des palais, des camps de chasse, de miniatures poétiques, des objets rares à cette époque en europe mais courant dans ce pays tels : des pieds de pipes à eau, des crachoirs, des pics d'éléphants, des boites à bétel, etc... le tout en émail délicatement décoré d'or, de pierres précieuses, de fleurs ce qui donne au moindre objet un aspect un peu féminin, voire un peu efféminé lorsqu'il s'agit d'objets typiquement masculin.

Les pièces sont nombreuses et vont des tableaux, aux objets divers, en passant par les armes, les turbans et les costumes. C'est un plaisir des yeux que de voir un tel raffinement dans une époque ou les princes qu'ils soient musulmans ou hindous passaient leur temps à guerroyers ou à la chasse.

A visiter absolument ! N'ayant pu prendre des photos de l'exposition, nous nous sommes rattrapés à l'intérieur du musée même... Nos photos sont là : https://picasaweb.google.com/Wolitzcek/20110407001#

Publicité
31 juillet 2011

Quelques jours de vacances

P1070886Me voilà de retour chez nous après quelques jours de vacances. S… est en tournée à Chenai depuis deux semaines et demi. J’ai la garde de sa, non, de notre minette. Elle l’a cherché 3 jours puis comme moi elle s’est fait une raison. J’ai beau savoir que ces séparations sont inévitables, elles me plongent, toujours, dans une tristesse sans nom.

Notre dernier week end avait été non seulement agréable, mais torride ce qui rend son absence encore plus pénible. Nous étions en bord de mer, donc isolés de nos amis et relations. Sur les 4 jours passés ensemble, nous n’avons pu profiter de la plage qu’un après midi. J’ai été le seul à me baigner l’eau étant à température parfaite pour moi, mais glaciale pour S… Il a tout de même fait trempette (ses pieds) et est ressorti bien vite se réchauffer au soleil. Le mauvais temps nous a incité à flemmarder dans l’appartement et surtout au lit puisque nous étions l’un et l’autre fatigués tant physiquement et moralement.

La minette était ravie ayant son petit maître près d’elle toute la journée ou presque. Elle se conduit en chat-chien. Le magnifique panier que S.. . lui a acheté il y a 3 ans environ reste vide. Nous ne savons pas pourquoi il ne lui plait pas, donc, elle joue dame sécotine avec nous (hum surtout avec S…, moi, je ne compte que lorsqu’il absent).

Resté seul, j’ai pris le temps d’explorer les environs, me promener (entre deux éclaircies) sur les falaises. J’ai par ailleurs repéré un parcours de randonneurs balisé allant du Tréport à Criel sur Mer (11,7km) que nous j’aimerai faire avec S…. J’ai flâné dans le parc du Château de Eu et le long de la Bresle. Mais seul ce n’est pas le même plaisir. Je me suis offert quelques crises d’angoisses mal définies dans lesquelles j’ai bien cru me perdre. Quelques travaux dans l’appartement m’ont également occupés. Hum oui, S… et le bricolage c’est pas tout à fait ça. Ah si, il sait planter des clous sur les murs… Important pour fixer ses œuvres. Il m’a montré quelques toiles qu’il a peint. Il compte en offrir une ou deux à nos amies Maud et Chloé. P1070959

Le style et le sujet sont tout à fait différents de ce qu’il fait habituellement, ça surprend mais je crois que ça va leur plaire. En attendant qu'il trouve l'occasion de leur offrir, je compte bien qu'il fasse une nouvelle exposition et j'ai bien l'intention de m'en occuper. Je ne pense pas commettre une indiscrétion en vous en faisant profiter en avant première.

Plein de courage et de bonnes intentions avant de partir de Paris, j’envisageais de repeindre le balcon de l’appartement, mais je n’ai eu que le temps de le poncer, des trombes d’eau se sont abattues chaque fois que j’avais le pinceau en main. Compte tenu de la grandeur dudit balcon, je ne peux le faire par épisodes. Résultat, j’ai laissé tomber, j’espère simplement que la pluie ne vas pas trop l’abîmer.

J’ai profité du mauvais temps pour sélectionner quelques livres à mentionner sur le blog littérature, et fait des câlins sans compter à son petit montre à quatre pattes qui, ces deux dernières semaines, était particulièrement demandeur.

 

P1070979 

 

2 octobre 2011

Après-midi de détente

the_gentalmenCe matin, j'ai ouvert le magasin sur l'échapot de roue, je n'arrivais pas à me détacher de S... et de la vision qu'il m'offrait de son sommeil. Le dimanche matin est toujours chargé. Les clients et futurs clients profitent du marché pour jeter un coup d'oeil à ma vitrine d'où l'importance de l'arranger avec goût et de la changer souvent. Je me dois de mettre en évidence les titres mis en avant par les éditeurs qu'ils me plaisent ou pas, avant de pouvoir sélectionner ceux que je souhaite promouvoir et surtout ceux qui ont ou auront la faveur du public.

La rentrée littéraire de cette année m'a donné un travail monstre et contrairement à l'an passé, j'y ai trouvé moins d'intérêt. Les livres sortis cette année et imposés par les différents éditeurs ne m'ont guère fait impression à contrario de l'année dernière. Quelques uns sortent du lot, mais restent minoritaires.

Aussi, mon enthousiasme reste modéré. Sur les quelques volumes que j'ai lu et pour lesquels peu, voire aucune publicité n'a été faite j'ai glissé mon avis sur quelques fiches de lecture. Hum oui, malgré diverses contraintes, je suis encore chez moi et je n'aime guère que l'on m'impose des règles qu'elles soient commerciales ou autres.

Lorsque je suis remonté chez nous, une bonne odeur flottait dans l'appartement. Roudoudou nous avait préparé un byriani de gambas. Il mijotait sur un des feux de la plaque de cuisson, et l'odeur qui s'en dégageait me faisait saliver autant qu'un bouledogue. Bah ouais. La table était dressée et l'appartement nickel. Une voldka au poivre m'a été servie dans mon fauteuil pour me faire patienter. Que demander de plus, je me suis senti un véritable nabab.

Après ce délicieux repas, une sieste s'imposait. Pour que S... repose mieux, je lui ai proposé de se déshabiller et de se coucher dans les draps. Ce qu'il a fait en m'invitant à en faire autant et je dois reconnaître que je ne le regrette pas. Recalins affectueux puis amoureux, avant que nous ne rejoignions les bras de Morphée. Réveil à l'heure du thé que je me suis fait un devoir de préparer. C'est important pour S... et un des seuls repas au cours duquel il ne chipote pas. Au contraire, il aime les crumpets, les muffins, les petits sandwichs au fromage, au concombre, bref il mange avec appétit et c'est la seule chose qui compte.

Ce soir, il est de représentation donc, il ne soupera pas, ne dinera que vers onze heure et ne sera à la maison qu'aux environ de minuit, une heure du matin. Demain, je suis fermé et roudoudou travaille, mardi c'est moi qui travaille et roudoudou qui fait relâche. Pas facile à gérer l'entre-deux portes. Je vais en profiter pour faire un peu de shooping. Roudoudou a besoin de pantalons, et de sous vêtements. Il a un peu grossi (yes !) et s'il aime être maintenu dans ses vêtements, il a comme moi du reste, horreur d'être "boudiné" donc du 34 il passe au 36 (taille française évidemment), j'aurai je pense moins de difficultés à trouver sa taille.

Esseulé pour la soirée et pour éviter de ruminer, je vais me faire un plateau et regarder la télé : les enquêtes de Murdoch, ça distrait, ne demande pas trop d'efforts de réflexion et me fera patienter en attendant le retour de roudoudou.

  

10 octobre 2011

L'art réinvente le Corps

023Ali Mahdavi, autoportrait tiré de la série "as you desire me", 2001. Depuis sa série "Lifting" de 1998, Ali Mahdavi s'intéresse à la chirurgie dans ses pratiques esthétiques et cérémonielles : "... je tente une interrogation sur la volonté de changement d'identité dans ce qu'elle a de plus dramatique et de plus désespérée, puisqu'elle est toujours, à la base la réponse naïve et touchante à une frustration d'ordre narcissique..."

 

Mr Pearl

Collaborateur Leig Bowery, Mr Pearl porte le corset comme on adopte une philosophie de vie. Cette pratique dépasse chez lui la simple bizarrerie. Le corset représente à la fois son travail et sa passion, une exigence qui le pousse  à des extrémités dignes des performeurs les plus audacieux des années 1970. Après avoir étudié le  dessin et la danse, il créé son premier corset en 1985, Mr Pearl est devenu  maître incontesté de cet objet de contention qu'il confectionne à l'ancienne. Les grands couturiers Thierry Mugler, Christian Lacroix ou Jean-Paul Gaultier lui confient le modelage de la silhouette de leurs mannequins.

Comparant le corset à l'architecture Mr Pearl le justifie selon ce principe " la construction d'une maison nécessite des fondations" La performance du corsetier ne s'arrête pas à la centaine d'heures consacrées aux chimères de la mode. Progressivement, par le port de corsets de plus en plus serrés, sa taille s'est réduite à 46 cm de tour. Cette pratique a des répercussions sur sa vie quotidienne et exige une discipline de fer. L'usage réduit des poumons l'oblige à chuchoter par manque de soufle. Avant chaque rendez-vous, Mr Pearl prévoit une marge de temps suffisante pour pouvoir se déplacer lentement.Il ne peut s'alimenter qu'en petites quantités, réparties sur la journée. Toute émotion lui serait fatale019.

Dans sa série de portraits photographiques de Pearl, Ali Mahavi a immortalisé le tracé sinueux de sa silhouette de dandy, qui fait songer à une image virtuelle. Un même questionnement sur l'apparence et cette frontière entre réel et irréel rapproche Ali Mahdavi de son modèle.

018Dans une série d'autoportraits, l'artiste est contraint pas des instruments anatomiques de son invention à prendre des poses directement inspirées des magazines de mode des années cinquante.

 

 
13 novembre 2011

Des doigts en or !

Nous avons passé une agréable après-midi avec Maud et Chloé que nous avions invité à collationner avec nous. Ce qui a permis à Roudoudou de leur offrir les toiles qu'il avait peint pour elles en remerciement de leur gentillesse et de leur aide alors qu'il était souffrant, il y a deux ans.

P1070959

Elles en ont été très touchées, d'autant qu'elles aiment ce que fait Roudoudou et qu'elles ne s'y attendaient pas.

P1070982

 C'est la première fois, qu'il peint des femmes et sa vision de la gente féminine est tout à fait à l'opposée de nos deux amies. Il semble qu'il aime les femmes très féminines, ceci en raison de leurs attitudes et des tenues. La couleur semble également jouer un rôle important dans ce type de sujet contrairement aux toiles qu'il a peint précédemment et dont les sujets étaient masculins. On retrouve les contours finement marqués et les coups de pinceaux appliqués par touches et les dégradés de couleur.

Contrairement à ses précédentes toiles, celles-ci, ne reflètent pas la tristesse ou la mélancolie, mais plutôt des moments d'intimité entre femmes. Il est vrai qu'il était en bonne forme physique et psychiquement lorsqu'il les a exécuté.

P1070990

Il m'arrive, avec son accord bien entendu, de mettre quelques unes de ses oeuvres sur les murs du magasin et j'ai souvent de bon retour. Aussi, lorsqu'on me propose de lui faire faire une exposition je ne dis jamais non au contraire, je le pousse à se faire connaître non pour qu'il soit reconnu en tant qu'artiste peintre, mais pour lui faire prendre de l'assurance. Qu'il se sente apprécié et qu'il rompe définitivement avec cette timidité maladive qui lui bouffe la vie.

Publicité
9 décembre 2011

Danser sa vie - Musée Pompidou

Du 23 novembre 2011 au 02 Avril 2012 - à Paris.

P1080607Roudoudou et moi sommes allés voir cette exposition qui nous a passionné tous les deux.

Il s'agit d'une rétrospective de la danse de 1900 à nos jours. Cette exposition explore le dialogue, parfois fusionnel, de la danse moderne et contemporaire avec les arts visuels.

Le parcours est conçu selon trois axes thématiques traversant le siècle :

. Celui de la subjectivité qui s'exprime dans l'oeuvre,

. Celui d'une histoire de l'abstraction du corps, de son élémentarisation à sa mécanisation,

. Celui de la performance, née avec les avant-gardes dada qui s'est définie avec la danse au point de se confondre avec elle à partir des années 1960.

Il va s'en dire que roudoudou était aux anges, d'autant que toutes les formes de danse y sont représentées. Sur écran géant, nous avons pu admirer et apprécier à sa juste valeur, le ballet : l'après-midi d'un faune avec Nijinski ainsi que sourire gentiment des ballets pseudos grec d'Isadora Duncan, pionnière en la matière. Nous extasier sur la beauté de Joséphine Baker et saluer son courage et son audace pour l'époque en tant que femme de couleur dansant demi-nue et, d'autres plus moderne qui nous ont fait réfléchir sur l'évolution de la danse. Des peintures figuratives représentant diverses sortes de danses se laissaient contempler, commenter voire, admirer pour certaines.

Le lien a été fait avec la période sombre de l'histoire, avec des photos représentant la valorisation du corps humains par le sport et les premiers camps de naturistes en allemagne avant et pendant la période nazie.

Pendant la visite mon chéri s'est montré disert, agrémentant ses propos par des attitudes, une gestuelle sans affectation, pour m'expliquer la complexité du travail et la difficulté d'effectuer certaines positions de danse. Il babillait s'arrêtant parfois pour me montrer le mouvement du danseur en évolution et/ou en plein essort, le tout simplement, en professionnel. Ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention sur nous de  quelques visiteurs. Mais tout à son sujet, roudoudou ne remarquait rien (à fond dans son truc le chéri).

A la fin de ses petites exhibitions, quelques personnes sont venues à lui pour le féliciter et ont demandé la permission de le prendre en photo. Il est devenu "rouge" de confusion (pauv'chéri), ne s'y attendant guère vu qu'il ne s'adressait qu'à moi. Un homme d'un certain âge a également profité de l'occasion pour lui glisser quelques mots en plus de sa carte (ben voyons) histoire de faire connaissance (manque de chance pour lui, je veillais au grain).

Nous sommes restés facilement près de 2 h le temps pour nous de ne rien laisser passer, de bien tout regarder, pendant qu'il n'y avait pas encore foule, ce qui nous a permis de faire quelques photos avec la permission du musée bien évidemment :

10 février 2012

Visiter Delhi

Delhi

Avec Bombay c’est peut être une des villes indiennes les plus européanisées, mais curieusement, une fois sur place on ne peut s‘empêcher de douter et de faire malgré soi une comparaison.

Premier dépaysement lorsque qu’on arrive d’Europe. L’aéroport ou se croisent et s’entrecroisent des millions de passagers de toutes sortes, trainant bambins, vieillards et paquets plus ou moins bien ficelés. L’aéroport ou personne ne peut vous attendre à l’intérieur des murs. Et ou on ne peut les franchir que ce soit en sortie ou en entrée, sans passeport ni billets.

Ce qui étonne, c’est le stoïcisme de la foule, sa réserve dans ses faits et gestes, son silence. Ici pas de cris, d’interpellations, de mouvements brusques, ni de soupirs impatients. Les indiens sont réservés, mesurés. Ils sont souvent en famille et parlent discrètement. Les seuls qui se font remarquer par leur exubérance, leurs gesticulations, leur voix haut perchée et leur précipitation, ce sont les touristes. En Inde, le temps ne compte pas. Un avion devait arriver à 5 h du matin et il n’est toujours pas là à 19h, ce n’est pas grave, on s’accroupit sur les talons et on attend. C’est une des choses, parmi de nombreuses autres, qui ne laisse pas de  m’impressionner.

Bref à la sortie de l’aéroport de grosses voitures familiales privées, genre minibus, attendent les familles. Les intouchables vêtus de l’uniforme bleu de chauffe ou kaki un balai de crin sans manche à la main s’évertue à rendre propre les abords de l’aéroport.

Roudoudou et moi prenons un taxi qui nous emmène directement à l’hôtel Siddarth situé dans le Nouveau Delhi. C’est celui ou il descendait avec ses parents, et donc celui que nous nous devons de prendre et prenons depuis 3 ans. Le personnel y est aimable sans être mielleux et nous bénéficions du savoir vivre indien qui veut qu‘on offre des paniers de fruits et des confiseries à tous les clients, à l’entrée et au départ de la chambre. De retour de nos pérégrinations à l‘intérieur du pays et avant de repartir sur Chennai, nous séjournons à l’hôtel Ashoka, par habitude, qui est un ancien hôtel coloniale britannique. Très confortable, discret avec une population indienne et européenne réservée. Tout ce dont nous avons besoin. Nous n’aimons ni l’un ni l’autre, le bruit et le « clinquant ».  Culture et pudeur indienne oblige, bien que nous prenions une chambre commune, celle-ci comporte 2 lits (des grands) et le matin, nous défaisons et froissons les draps du lit resté inoccupé. Si S… n’avait pas été indien, je m’en serais moqué comme de ma première chemise mais là, je ne veux pas l’embarrasser, ni qu’il perde la face auprès de ses compatriotes.  Notre installation terminée, nous sommes partis en visite. Nous avons vu les principaux monuments de Delhi :

 Le tombeau d’Umayun :

P1080779  Les noms de martyrs ont été caligraphiés dans la pierre (pour précisions voir le blog de mon amour... je suis incapable de me rappeler tout ce qu'il m'a expliqué avec forces détails. Comme quoi il connaît bien son histoire (celle de son pays). 

P1080811

  Le Qutb minar :

P1080778

 La Jama Masjid qui est la grande mosquée de Delhi, en grès rouge et marbre blanc et noir au sol.

P1080738

  Le fort rouge :

 P1080753

 Le temple Birla qui est un des plus grand temple Hindou de Delhi

P1060343Après autorisation et demande faite par mon amour, nous avons eu l'autorisation de photographier l'autel de la déesse Durga. Va s'en dire qu'une obole a été offerte à la divinité via le dévôt.  

P1080768

dont la pierre est peinte en jaune, rouge et blanc pour un temple du nord c'est assez rare, ce sont plutôt les temples de l'inde du sud avec toutes les déités représentées qui sont peintes de toutes les couleurs. Nous y avons du reste croisé d'adorables fidèles...

P1080773

Ainsi que l’hôpital des oiseaux, qui de par sa couleur (rouge) et son architecture en forme de lingam est très curieux et particulièrement typique de la culture hindoue.

P1080830

J’avais déjà eu l’occasion de voir certains de monuments lors de nos précédents voyages (c’est mon 3ème), aussi me suis-je plus particulièrement intéressé à ce qui se passe autour de moi, la vie de ce qu’on appellerait « les petites gens », les pas de portes faisant offices de boutiques, les maisons du Vieux Delhi entourant la Jama Masjid :P1080825

 Les branchements électriques « sauvages », tout en m’étonnant qu’il n’y ait pas plus d’accidents et/ou d’incendie. Ceci expliquant cela je ne m’étonne plus guère des coupures d’électricité qui sont fréquentes dans toute l’Inde.

 A noter également que tous les temples, mosquées et monuments divers sont situés dans de grands jardins dont l’herbe très bien entretenue est coupée à la serpe par des jeunes filles ou, jeunes femmes de basses castes. Exit les tondeuses. Il y a très peu de « machines » en Inde afin de ne pas léser d’emplois la grande majorité de la population.

 P1080785 P1080781

J’avais énormément d’interrogations et j’ai toujours autant de questions à poser à S…. Toutefois, je n’ose pas toujours les formuler en raison de la susceptibilité, de la loyauté de mon compagnon vis-à-vis de son pays. Aussi certaines sont-elles restées au bord de mes lèvres en attendant le moment propice d‘être posées.

Mon compagnon est très sensible et surtout très fier. Il aime son pays et ne supporte pas que les médias ne montrent de l’Inde que le mauvais côté, à savoir ce qu’ils ont envie de vous faire voir pour vous apitoyer et susciter des dons : telle la misère, non, pas celle qui est bien propre et bien nette, mais celle qui est faite de crasse, de croûtes et qui dégoute ; ou à l’opposé, l’étalage de richesses que font certains parvenus. Il dit que pour les médias, il n’y a en Inde que des miséreux ou des richissimes maharajah sans bien savoir  ce qu’il en est réellement.

Je comprends le chagrin de S… et sa honte, mais il est vrai que lorsqu’on débarque pour la première fois en Inde, les injustices et la misère criantes vous sautent aux yeux, au point que vous ne voyez plus qu’elles. Ce n’est qu’au bout de plusieurs voyages que vous arrivez à en détacher vos yeux et êtes disponible à vous absorber dans d’autres choses. Quoi que en France avec le chômage et les sdf….Nous n’avons aucune leçon à donner.

Contrairement à ce qui s’est passé lors de mes précédents voyages  je me suis montré un peu plus réactif  dans mes déplacements, à savoir que j’ai suivi roudoudou sans qu’il ait eu besoin de me le signifier ou mieux me tirer par la manche pour m'éviter d'être renversé. Ah oui, il faut savoir que dans toutes les villes en Inde, au Pakistan, au Sril-Lanka, les automobilistes ont l'obligation de claxonner pour signaler leur venue. Hum c'est vous dire la dangerosité des rues et que dire des carrefours...

P1080739

 Nous avons pris le métro qui du temps ou il était enfant n’existait pas encore (la Russie se proposait de le construire gratuitement en échange de ….. Le Gouvernement Indien a refusé) De fait, je ne sais ce qui a permis l’aboutissement de ce projet. Le métro est une bonne chose, car la circulation d’après mon compagnon était infernale et, c’est peut dire, imaginez 18 millions de personnes, des voitures, des animaux, des touc touc, des motos, des vélos, des bus circulant à la surface : l’enfer.

MME__D~1

Malgré le fait qu’il rapproche de très grandes distances, reste que le coût du billet est élevé pour le commun des indiens et s’adresse plutôt à la classe moyenne et au-dessus ; celui-ci correspondant à une journée de travail d’un dalith et/ou d‘une basse caste. Le métro reste une curiosité, à voir, les couloirs sont en marbre et les quais rutilent de propreté, avec surveillant à chaque bout. Une amende étant prévue pour les indélicats qui se laisseraient aller à cracher. Ce serait une bonne politique à adopter pour la France….

La Place Connaught à Delhi est idéal pour le shopping et particulièrement agréable, on y trouve un artisanat de choix et de qualité de tout de tout ce qui se fait de mieux en Inde, tissus, objets en bois de santal, pierres semi précieuses, marbre, bijoux en argent et en or 22 carats  (le travail de l’or et de l’argent en Inde est très travaillé). En Inde, les prix ne sont pas affichés. Ils sont variables et fonction du pays d’où vous venez (surtout avant l’euro) aussi est-il préférable de marchander (dans la limite du raisonnable). Dans les magasins d’Etat, les prix sont fixes et non discutables.

Si vous vous trouvez en Inde les 26 et 27 janvier vous pouvez assister à la répétition et à la fête de la République, qui est superbe, c’est une débauche d’uniforme indo-britannique et de turbans harmonieusement drapés. Gros succès pour la compagnie du Désert, dont les cavaliers armés chevauchent des dromadaires caparaçonnés de couleurs vives. On s’en prend plein les yeux et les oreilles, en cause les trombones, les tambours qui accompagnent ces valeureux guerriers.

Delhi est une ville mixte, c’est-à-dire à nombre plus ou moins équivalent d’hindous et de musulmans, sans compter les sikh, qui ont d’ailleurs un superbe temple en marbre blanc avec  piscine pour les ablutions et une immense cuisine pour offrir des repas aux fidèles.

P1080819

  

11 juin 2012

Rouen

Le 2 juin, nous avons décidé de partir à Rouen. Nous ne connaissions pas cette ville dont on nous avait dit beaucoup de bien, et qui est située à environ 1h 50 de Paris, par TGV, avec un prix de billet plus que raisonnable 22 euros aller-retour pour 1 personne. Donc c'est tout frétillant d'excitation que nous sommes partis en goguette, le nez au vent, l'appareil photo en bandoulière, bermudas et sandales.

P1090748Et effectivement, Rouen est une ville superbe, avec des rues étroites, des maisons à colombages, des magasins et grandes surfaces (Printemps, Galeries, Fnac, entre autres) aussi bien achalandés qu'à Paris et des monuments et musées qui valent le détour. On dit Rouen la ville aux cents clochers et sa réputation n'est pas usurpée.

Une chose pourtant que nous avions sous évaluée : la chaleur. Hum oui on dit également Rouen, pot de chambre de la France tellement il pleut, bah là, j'ai sué comme ce n'est pas permis. Je ne supporte pas la chaleur et j'ai cru que mon corps allait exploser malgré nos haltes répétées dans les brasseries, et les stands de glace. Roudoudou ne savait comment me raffraichir, j'étais rouge pivoine, et il alternait les mouchoirs trempés sur mon visage et mon cou. Pour lui, même s'il faisait chaud, il supporte bien et commençait à prendre une jolie teinte cuivrée. De quoi en baver de jalousie.

Toujours est-il que cela ne nous a pas empêché de visiter : le musée de la faïence, sublime,72 le musée des arts décoratifs comportant nombre de tableaux toutes écoles confondues, des sculptures de facture classique mais également d'avant garde. Le salon de thé est de toute beauté, sis à l'intérieur du musée dans une cour intérieure baignée de lumière, les tables sont entourées de statutes, de verdure et d'agréables peintures invitant à la rêverie. Il va s'en dire que nous y avons fait une halte (nos pieds dont les doigts ressemblaient à de petits boudins criaient grâce). Nous en avons profité pour inaugurer si ce n'était déjà fait les "commodités" il était temps, auquel cas, nous aurions laissé un souvenir de notre passage sous la table.

25Nous avons également visité sur la place du vieux marché, le musée de cire de Jeanne d'Arc, hum oui, c'était "une obligation" venir à Rouen et oublier Jeanne d'Arc, impossible. De même, la cathédrale qui est en réfection mais tout de même visitable et dont l'intérieur est de toute beauté. Elle a conservé de nombreux vitraux tous plus beaux les uns que les autres. Nous pouvons également y voir des gisants, des statues de pierre représentants des saints et des prophètes ainsi qu'une cripte qui au moment ou nous sommes passés était fermée.

Devant la cathédrale, une troupe de théatre donnait un spectacle, mais nous n'avons pratiquement rien entendu, car les cloches se sont mises à sonner et pour couronner le tout quelques gouttes sont tombées. Faisant face à la cathédrale, la maison du tourisme toute en dentelle de pierre.

49

Nous avons également sillonné le centre ville pour admirer les ruelles des antiquaires, nous sommes passés sous une grande horloge avec un cadran des deux côtés du passage, et

21

26dont le plafond arborent des sculptures, un pasteur ? avec des brebis. Nous avons déjeuné dans un sympathique restaurant et je dois dire que nous n'avions que l'embarras du choix, que ce soit en cuisine traditionnelle française ou étrangère.

Le temps est passé à une vitesse telle que c'est au pas de charge que nous avons rejoint la gare pour reprendre notre train du soir. Mais nous retournerons à Rouen bientôt. Roudoudou a été emballé par cette ville et envisage de vendre son appartement du Tréport pour réinvestir à Rouen où il faut bien l'avouer, les boutiques, l'ambiance, la vie sociale sont plus attrayantes, la crise économique se faisant moins présente ou moins visible.

Nos photos sur sur ce blog dans la rubrique photos.

 

11 décembre 2010

Oh mon amour je t'aime (3)

TWO_GUYSMon petit S ... est rentré congelé le nuit dernière. Me doutant qu'il serait complètement épuisé physiquement mais également moralement (ce temps de neige lui sape le moral et toute son énergie) je ne m'étais pas couché pour l'accueillir comme il se doit par un bon repas (hum oui commandé "Chez Pouchkine" car si je progresse en cuisine, les résultats ne sont pas suffisants pour offrir un diner de qualité), et pendant que nous soupions, un bain chaud et parfumé coulait. Il s'y est précipité dès qu'il a été prêt, et j'ai pris l'éponge pour le frictionner. Pauvre chéri, il a les pieds complètement secs et gelés. J'ai donc complété la séance du bain par un bon massage de pieds qui m'a été récompensé par un merveilleux baiser.

Je l'ai ensuite porté dans notre lit pensant qu'il allait s'y endormir comme une souche. Et non, à croire que le bain l'avait revigoré, il était prêt pour les joies de l'amour. Ma petite caille indienne, s'était réchauffée à mon contact et ne demandait qu'à s'ébattre. Qu'à cela ne tienne, ce que Roudoudou veut, je le veux aussi. Quelle nuit ! Il n'a eu de cesse de m'aimer et de se faire aimer, Pour s'endormir épuisé et repu d'amour au petit matin.

Aussi, le réveil a-t-il été dur pour moi comme pour lui, hum oui, mon petit S... n'aimant pas se réveiller dans un appartement vide, je m'arrange toujours pour lui dire que je descends travailler quitte à le faire se recoucher pour qu'il se repose encore un peu ; Ce qui fût fait ce matin encore.

22 septembre 2012

SATURNO BUTTO - FIN DU MONDE - Exposition temporaire

21Le musée de l’Erotisme à Paris, nous propose une lecture de cet univers chaotique dans lequel pénètre nos contradictions dans la lutte avec le corps et la sexualité confusément.

Le travail de Saturno est caractérisé par une interprétation personnelle formelle de l’art sacré Européen et par une technique impeccable qui rappelle les grands maîtres de la peinture classique. Rituels figurés, tableaux vivants, retables néo-gothiques sont des créations magistrales avec lesquelles l’artiste explore les mystères fascinants d’une «religion sombre» : la sensualité innée du corps et de sa profonde spiritualité.

En perpétuel conflit entre érotisme et douleur, extase et transgression, les précieuses peintures sur bois de Butto examinent la vision intransigeante et contradictoire de l’iconographie religieuse occidentale vis-à-vis du corps, d’un côté exposé comme objet de culte, de l’autre nié dans sa nature de pure beauté érotique. Le résultat est une tension fascinante qui exalte avant tout la figure humaine, qui dans son travail est toujours au centre de la scène.

A propos de l'auteur :

Saturno Butto né en 1957 à Portogruao, vit et travaille à Bibione. En 1971, il s’inscrit à l’Ecole d’Art de Venise et plus tard, à l’Académie des Beaux Arts, avec en 1980, spécialisation en peinture. 1993 est l’année de ses premières expositions et aussi l’année de publication de sa première monographie, intitulée «Portraits de Saturne 1989-1992».

Depuis, il y a eu de nombreuses expositions personnelles en Italie et aux Etats Unis (New York - Los Angeles), Depuis il y a eu deux nouvelles monographies «Works 1993-1999» et le récent «Martyrologium» (2007). 

 

Notre avis : ChezVolodia & Indiangay

Cette exposition bien que magnifique et très bien mise en scène par le Musée était assez dérangeante pour ne pas dire angoissante au vu des oeuvres présentées, accentuée par une musique que Dante au fur et à mesure de sa descente aux Enfers ne devrait pas renier

Mais bon, nous ne regrettons pas d'être venus, d'autant que ce genre d'exposition est assez rare en France.

 

Les photos sont visualisables dans l'album photos du blog

10 mars 2013

Félix ZIEM - J'ai rêvé le beau -

ACette exposition est présentée au Musée du Petit Palais à Paris du 14/02 au 04/08/2013

(photos sont autorisées sans flash).

 

« Beau ciel, lagunes polies et silencieuses où j'ai rêvé le beau » Ziem, Journal, 18 novembre 1879

Peintre de l’Orient des mille et une nuits, Félix Ziem (1821-1911) fut un artiste nomade, inclassable et excentrique…

Ce grand voyageur, ami des peintres de Barbizon, admirateur du Lorrain et de Turner, occupe une place originale dans l’art du XIXe siècle. Ziem a su séduire une large clientèle qui aimait rêver de Venise ou de Constantinople devant ses toiles. Il débute sa longue carrière dans l’ombre de Delacroix et l’achève sur la butte Montmartre près de l’atelier du jeune Picasso

La biographie de ce peintre a été magistralement reconstituée par : l'Association Zien voir lien ci-dessous si vous souhaitez en savoir plus sur ce peintre hors du commun et infatigable voyageur :

http://www.association-ziem.org/fr/

Pour vous donner envie d'aller voir cette magnifique exposition, nous avons (Roudoudou et moi)réalisé une petite vidéo avec quelques unes des oeuvres qui nous ont le plus marquées, par leur sujet, la douceur des couleurs.

 

 

14 mai 2021

Evolution de la communauté LG - B.T.Q. I.

Depuis quelques années maintenant la communauté homosexuelle qui comprenait initialement les gays et les lesbiennes, s'est vu agrandie par les bisexuels, les transidentitaires, les queers, les intersexuels, et ce n'est pas fini, chacun veut une reconnaissance voire une bannière sous laquelle se rassembler. Comme je l'ai dit dans un précédent post, heureusement que l'alphabet comporte 26 lettres, ce qui nous laisse encore de la marge. En effet, si tous les ans nous rajoutons une lettre au sigle pour tous les groupuscules qui montrent des vélléités de reconnaissance officielle, nous risquerions dêtre à court. 

De fait, les drapeaux LG - B.T.Q.I. fleurissent à chaque Manifestation, non seulement ceux spéficiques à certains groupes homosexuels particuliers tel les Bears ou les Cuirs ou leater, nous avons à présent les drapeaux des Bi, des Trans, des Intersexe, des Asexuels, des Pansexuels, des genderfuids, etc... 

Pour les Bears, la communauté Bear est une communauté d’hommes gays regroupant des homosexuels plus masculins et imposant. Les couleurs sont les couleurs des ours à travers le monde.

OIP

Pour les Cuirs ou Leather, cet étendard est un symbole de la communauté cuir, celle-ci inclue des hommes homosexuels. Le noir est apparenté au cuir, le bleu à la dévotion et la loyauté, le blanc, l’innocence et le cœur l’amour pour la communauté LGBT.

OIP (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les transgenre, et intersexe, le bleu couleur homme, le rose, couleur femme, le blanc genre non binaire ou intersexe, le drapeau s'est enrichie d'un logo qui rappelle les trois couleurs.

Rf3e5cc03def559a2d99e81c92cc3edf1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au départ il n'y avait qu'un drapeau qui regroupait toute la communauté homosexuelle homme et femme confondus, les drapeaux spécifiques des bears et des cuirs impliquant des groupes d'hommes avec des goûts et des pratiques sexuelles particulières et "en marge". A présent, à chaque manifestation on passe un temps infini a essayer de décrypter la signification des nouveaux drapeaux. Des cortèges racisés ont fait leur apparition (essentiellement des personnes noires) qui veulent se démarquer, leurs problèmes étant soi-disant démultipliés en raison de leur couleur de peau, leurs revendications sont plus spécifiques... 

Reste que maintenant la Gay Pride, titre historique, et devenue Marche des Fiertés devient du grand n'importe quoi et surtout le fourre-tout de tous les cas sociaux

Ou est la belle union intercommunautaire qui nous rassemblait sous une même bannière ? 

Voir également : LGB.... T ??? et Cie - zdraztvitié (canalblog.com)

16 novembre 2015

Repos et tranquillité

 

026_009

Malgré notre difficulté à concilier nos emplois du temps respectifs, nous essayons de garder et, surtout, de profiter de moments bien à nous. Le dimanche après-midi en est un (lorsque Roudoudou n'est pas de représentation en matinée, ce qui a été le cas aujourd'hui). Rentré samedi à près de minuit, lorsque je suis descendu, vers 8h 30, au magasin ce matin, il dormait encore. Mais je lui avais préparé son déjeuner, m'étais occupé de Shivana (qui était repartie sitôt son repas englouti se recoucher auprès de lui), et lui avais laissé un mot sur l'oreiller lui précisant mon retour à l'appartement pour 13h30.

Lorsque je suis rentré chez nous, il m'attendait, bien réveillé, rasé de frais, mais toujours en pyjama sous sa sa robe de chambre d'intérieur (toujours aussi frileux). La table était dressée, et notre repas mijotait sur une des plaques de la cuisinière. J'apprécie de ne pas me retrouver seul dans un appartement vide et froid dans tous les sens du terme. Mon mariage avec ma petite caille indienne a tout chamboulé, mais je ne regrette rien. Mes anciennes relations me disent que nous sommes la copie type du couple homos (vivant comme des hétéros) "popote". Hum oui, c'est possible, mais nous sommes tellement pris par nos activités professionnelles, que nous chérissons ces moments d'intimité.

Pour me mettre en appétit, roudoudou m'a servi une vokda et pour lui un gin fizz. La minette était à nos pieds et s'impatientait du retard pris dans le service de son déjeuner. Lorsque nous sommes passés à table, souhaitant déjeuner tranquille, Subra lui a rempli son assiette.  Puis ce fut la "polka des mandibules" pour tout le monde. Très bon cuisinier, il s'était surpassé  avec un buryani de gambas ! après le café et le pousse café nous avons décidé d'un commun accord de rester chez nous. Il fait froid et roudoudou a du mal à le supporter. Pour être plus à l'aise, je me suis, moi-aussi, mis en pyjama, et j'ai entrepris la traduction d'un manuscrit (hum oui, après les impôts il me faut mettre du beurre dans les épinards), quant à mon chéri, il est allé se reposer avec sa minette dans notre chambre. Au bout d'un moment, j'ai entendu un léger ronflement accompagné d'un bruyant ronronnement, signe qu'il était très fatigué et que Shivana veillait sur lui.

Je l'ai réveillé à l'heure du thé, hum oui, important et sacré, et nous avons continué notre après-midi par des mises à jour d'ordinateur et des croquis pour S... ,et re-traduction pour moi. Soirée télé et pyjama. Lundi étant un autre jour. 

16 février 2016

Ce matin là ! oui justement celui-là !

47406942_p

Ou les mésaventures de S... Chose habituelle et tout à fait quelconque, mon chéri a voulu stopper le réveil qui de façon stridente se rappelait à nous dès 5 h 30 ce matin. Mal réveillé, mon petit S. a étendu le bras et ce faisant, non seulement n'a pas réussi à  stopper la sonnerie, mais a fait tomber une partie de la pile de livres se trouvant en dessous. Voulant ramasser ce qu'il avait fait tomber, il s'est assis sur notre lit mais par un faux mouvement a réussi le pari de faire s'écrouler non seulement le restant de la pile mais à se cogner la tête en se relevant. Ce qui a eu pour effet de le réveiller complètement, ce qui de toute façon n'aurait su tarder, l'estomac de sa minette et sa vessie (de mon chéri) étant réglés comme du papier à musique.

Les yeux gonflés de sommeil et l'esprit encore embrumé par notre intense et courte nuit, voilà mon S... qui se lève. Ne pouvant attraper sa robe de chambre, une partie se trouvant sous le postérieur de sa minette et Môssieur ne voulant pas la déranger, tant mieux pour moi et surtout pour mes yeux, le voilà debout en caleçon (ben, oui il ne supporte pas des pyjamas à jambes longues) affichant une magnifique érection dont j'ai profité jusqu'à ce qu'il s'en aperçoive et finisse par déloger la minette de sa robe de chambre. Pudeur oblige et pourtant, quoi de normal et de plus beau à regarder. J'ai préparé le café pour nous deux et ai  mis de la nourriture dans l'assiette de Shivanna..

47407290

Une fois leurs impératifs de premières nécessités satistaits, la première qui est repartie dans la chambre, pour digérer, avec un air de princesse à qui tout est dû, fût bien évidemment Shivanna. Pour un peu, il m'aurait fallu batailler pour que mon petit  S...récupère sa place, restée chaude, dans le lit que sa minette avait squatté sans vergogne et qui ne semblait pas disposer à se pousser un peu plus loin, Chipie !

J'ai invité mon amour à se recoucher, il était trop tôt pour lui, non sans avoir d'autorité poussé sa minette et avoir caressé mon chéri sur ce qui n'avait pas disparu, malgré le pipi du matin, et qui ne demandait qu'à être ranimé pour notre plaisir.

A présent, mes deux chéris repus de nourriture et d'amour se sont rendormis du sommeil du juste, Shivanna sur l'oreiller à côté du sien et mon chéri, les fesses à l'air ce qui est un évênement dont j'aurais bien aimé profiter à loisir, mais bon, le travail c'est le travail. 

12 juillet 2018

Les insupportables litanies et fantasmes de Didier Lestrade

Ce n’est que sur le tard, le très tard que j’ai pris conscience de la réelle personnalité de Didier Lestrade. Bien que ne lui ayant jamais parlé physiquement, j’ai toujours eu une certaine sympathie envers lui, quid pour son combat contre la maladie et l’obscurantisme et l’omerta des médias et du gouvernement lors de son émergence. Sa propension à dire des vérités qui appuient là où ça fait mal, à se dresser contre les injustices de toutes sortes qui étouffent la minorité lgbt (plus gays en fait que lgbt), sa détermination à faire passer des messages en force s’il le faut et ce jusqu’au boutisme. 

Ce qui bien évidemment m’a conduit à lire beaucoup, peut-être trop, ses écrits, ses livres et à regarder les émissions tv dans lesquelles il apparaissait. Non comme une « groupie » mais parce qu’il me semblait intéressant d’écouter les avis et recommandations d’un homme d’expériences, reconnu et d’une certaine importance dans le milieu lgbt. 

Au même titre, je me suis  intéressé à son total opposé : Erik Rémès auquel  il voue une animosité féroce. Et bien que je ne sois pas du tout en osmose avec les idées prônées par ledit Erik Rémès, et le mauvais procès d’intention que lui fait Didier Lestrade, j’ai également eu envie de lire ses livres et de voir les émissions tv incluant ce dernier. Celles-ci m’ont laissé « dubitatif ». Erik Rémès ne voulant absolument pas débattre sur ses idées avec Didier Lestrade estimant que celui-ci était un facho. Je dois avouer avoir eu un peu honte de l’attitude de Monsieur Remès, qui s’est comporté comme un gamin, avec cet argument digne d’une cour d’école. De fait, il s’est retrouvé « hué » par tous les invités refusant de s’expliquer plus avant. J’ai eu l’impression d’une meute se ruant sur une proie, Lestrade en étant "le Chef" !

Ceci dit, pour avoir lu quelques uns de ses livres et eu divers contacts écrits avec Erik Rémès, il en ressort que celui-ci  est loin de l’image sulfureuse qu’on lui prête et/ou qu’il aime se donner. C’est une personne aimable, bien élevée et discrète, ses idées, même si elles ne sont pas les miennes, loin s'en faut, méritent qu’on y réfléchisse et qu’on les regarde autrement que comme des provocations, celles-ci étant sa marque de fabrique, il semble qu’elles lui aient attiré nombre de lecteurs et qu’il en joue jusqu’à plus soif. Ceci dit, à l’inverse de Didier Lestrade, qui vieillit mal dans le sens où il est seul, amer, pétrit de certitudes et refusant de se remettre en cause, Erik Rémès est à son contraire, aimé de retour et marié à son compagnon. Il continue d’écrire des livres trash avec toujours un certain degré d’implication personnelle, et est de plus, un artiste peintre de talent qui n’a pas besoin de médire sur ses semblables ou sur tel ou tel mouvement ou société pour exister. 

Mon problème avec Lestrade, c’est cette déception profonde envers un homme que je croyais à tort ou à raison humaniste, loin des contingences matérielles et faisant fi des contraintes intellectuelles de la Société dans laquelle nous vivons. Or, j’ai découvert au fil de ses livres un homme aigri, raciste, pétrit de son importance et bouffi d’une pseudo supériorité intellectuelle, persuadé d’avoir toujours raison et ce pour avoir traîné ses guêtres dans les endroits les plus interlopes de la capitale dans des années ou l’homosexualité explosait par son exubérance, et son impudeur souvent obscène. 

Arrivé au crépuscule de sa vie, il radote, ressasse de vieilles rancoeurs, devient ennuyeux. Tous ces livres finissant pas se ressembler dans leur conspuation à tout va de la société, de l’Etat, de la nouvelle génération homosexuelle et de ses désirs (qui bien évidemment diffère de ceux des années 80 eu égard aux avancées de leurs droits – en grande partie, grâce à des années de militantisme je le reconnais bien volontiers). Idem envers ceux qui ne sont pas de son avis, et à qui il voue une haine tenace telle  Fourest, Macé-Scaron ? Car il faut bien le reconnaître ces personnes sont talentueuses, que ce soit en qualité d’éditorialiste et/ou d’écrivain. Y aurait-il une jalousie intellectuelle masquée par une extraordinaire mauvaise foi ? Cela ne m’étonnerait guère ! 

Quant au racisme de Lestrade envers la communauté juive, il est tellement primaire qu’il n’y a pas grand-chose à en dire… Toutefois, je m’interroge, serait-il dû au fait des ambitions de Didier Lestrade, et à son fantasme de finir sa vie avec un jeune compagnon magrhébin ou noir, les seuls sans doute, qui voudraient éventuellement de lui, après qu’il se soit frotté à toutes les véroles et, pour qui il ferait figure de mentor ? Ou bien serait-ce des relents de colonisation, une nostalgie de descendants de pied-noir, qui dans son esprit imagine que l’on peut encore utiliser « les fellah » comme bon lui semble ? A mon sens, il risque de grandes déceptions. Car si un jeune européen ne veut pas de lui, pourquoi un magrhébin ou un noir le voudrait-il ? Arrivé à cet âge et dans cet « état », si tu veux un jeune de moins de 30 ans soumis à tes fantasmes  il te faudra être généreux. Les hommes sérieux étant déjà en couple ou mariés. Pour les autres, ils sont comme toi, il recherche un jeune de moins de 30 ans avec peut-être quelques dizaines d’années de moins que toi, et mieux « conservé » ! 

Didier Lestrade est lourd de contradictions. Il dit tout et son contraire ! Il sacralise l’Islam, mais ne s’émeut guère des pendaisons pour homosexualité, dans les pays fondamentalistes. De même, il ne s’inquiète pas de ce qui se passe dans les banlieues ou des musulmans intégristes imposent des tenues vestimentaires aux femmes et maltraitent les jeunes gens jugés efféminés ou insuffisamment virils. Bref, les propos de Lestrade sont insupportables lorsqu’il écrit, ces lignes dégoulinantes d’un exotisme postcolonial, je cite : « … tomber amoureux d’un homme vraiment différent, qui pourrait m’apprendre des choses qu’un homme blanc ne pourrait m’apprendre ». 

D'admiration de l'homme, j'en suis arrivé à saturation, à un profond dégoût de son être et de sa personne !

14 septembre 2016

Homosexualité en URSS

Voilà que je romps encore mon voeu de ne pas faire de ce blog un blog politique ou de revendications homosexuelles, mais y a des fois ou ça coince au point que j'ai envie de crier.

Pour les communistes, "l'homosexualité est un vice, des élites, résultant de la décomposition morale qu'engendrent inéluctablement le luxe aristocratique et le système capitaliste, oublieux de la sainte nature". Hum...

En tant qu'homophobe suprême, nous nommons Staline. La révolution bolchévique commence cependant par émanciper les homosexuels russes. Leur condition, régie par le Code Criminel de 1832, était vraiment pitoyable et elle ne s'améliora que dans les dernières années de l'ancien régime.

La révolution bolchévique de 1917 (une des nombreuses) abolit le code de 1832*, et les textes par lesquels elle le remplace en 1922 ignorant le crime de sodomie. Cela dit, les bolchéviques ne sont guère "gay friendly". Les grands leaders sont puritains : l'homosexualité n'est plus vouée au châtiment judiciaire, mais elle l'est de plus en plus au discours médical et thérapeutique. Enfin elle pâtit terriblement de son image aristogratique.

Mais c'est le Stalinisme qui impose une ligne homophobe radicale. L'article 121 du Code pénal créé par la Loi de 1934 recriminalise très durement l'homosexualité masculine rendant tout acte homosexuel passible de 3 à 5 ans d'emprisonnement, ce qui entraîne aussitôt de nombreuses arrestations. Pour les Staliniens, l'homosexualité n'est pas seulement un héritage déplorable de l'ancien régime, elle est aussi profondément liée au fascisme. "Extirpez l'homosexualité et le fascisme disparaîtra" déclare Gorki !

Pour Staline, les individus ne sont que des vis et des boulons au service de la Société Socialiste ; la sexualité a pour finalité la reproduction des producteurs ; un plaisir sexuel non orienté vers la reproduction est en déperdition d'énergie que ne saurait autoriser la société socialiste (ça ne vous rappelle rien, pour une fois le soviet suprême est en parfait  osmose avec les églises romaine et orthodoxe).

Nikita Khrouchtchev au pouvoir de 1953 à 1964 est très homophobe lui aussi, associant l'homosexualité et formaliste esthétique, qu'il associe, sans doute en raison de ses origines paysannes , à l'intelligentsia (il traite du reste de "pédales" des peintres dont les oeuvres étaient trop modernes à son goût, lors de la visite d'une exposition en 1962).

La sclérose Brejnévienne fait le reste ; Dans les années 1980, le KGB arrête encore un millier d'homosexuels par an ; les lesbiennes risquent toujours l'internement psychiatrique (les soviétiques ont une prédilection voire un petit faible pour les hopitaux psychiatriques qui ne sait jamais démenti), générateur de séquelles à perpétuité ; et les catégories inférieures de la population concentrationnaire, où l'on trouve des condamnés de toutes origines et pour tous les motifs sont souvent menacés de viol (parfois collectif) et d'asservissement sexuel (c'est pas pour rien qu'on casse les dents de devant des prisonniers...)

La terreur induite par pareil système explique qu'il faille attendre la pérestroïka pour voir apparaître un authentique mouvent gay soviétique. Au jour d'aujourd'hui, la culture russe accuse un retard de plus de 35 ans sur celle de l'Occident.

 

* La loi de 1832 criminalise les actes homosexuels. La condamnation peut aller jusqu'à cinq ans d'Exil : 

 

14 juillet 2009

Les films pornos

Ben oui, c'est un sujet comme un autre et qui n'en a jamais regardé un, oui enfin à part mon amour ? Je n'ai jamais regardé de porno hétéro. Pourquoi ? mais c'est évident, je n'aime pas les femmes, leur corps me dégoûte et ne me fait en aucun cas fantasmer. Je parlerai donc de films porno gays. Je n'en suis pas spécialement fan mais il fût un temps, oui celui-là justement ou, avant de connaître mon amour il m'arrivait pour contenter mes sens d'en regarder. J'avais une préférence pour les films "softs" qui aiguisent le désir avant de l'assouvir, plutôt que pour les films "X" qui en viennent directement au sujet de notre convoitise sans qu'il y ait d'histoire même invraisemblable et, qui vous montre en gros plan le cul et ses attributs.

Je me suis amusé à collecter tout ce qui me gêne dans ces films. Déjà, les acteurs, qui quelques soient les circonstances sont toujours "prêts", bien "montés", parfois même un peu trop, on a l'impression de voir des chevaux en rut, avec un air de stupidité affirmé. Je me suis toujours demandé comment ces artistes du cul pouvaient arriver à mener à bien leur mission d'excitateur (hum je sais pas si le mot existe) avec dans la pièce, tout ce petit monde de : caméraman, réalisateur, maquilleur, assistants divers et variés. Avec des prises de vues nécessitant des poses invraisemblables de la part des acteurs aussi bien que par le caméraman. Ou va parfois se loger une caméra on se le demande !

Et les dialogues,  qu'en dire ? à part les ah ah ah, encore, oui c'est bon, oh oui oh oui et, re ha ha ha c'est un peu léger. Quant aux titres sensés être alléchants, beurk, beurk beurk beurk. Nous avons droit aussi au mec qui suce l'autre la tête maintenue sur les sacs à semence, quand ce n'est pas celui qui lui attrape la queue la mettant dans sa bouche à un point que tu te demandes s'il va la lui rendre, et/ou qui le suce comme on il le ferait d'un bonbon dont il aurait été privé depuis des mois. Soit dit, entre-nous, j'ai horreur de ça, un mec me fait ça, je le mords. Et je ne parle pas des expressions stupides de ces acteurs du cul lors des scènes de pénétration.

Je me suis toujours demandé s'ils beuglaient de plaisir ou de douleur, les expressions affichées sur les visages laissent plâner le doute. Je ne sais pas si les acteurs voient leur film une fois celui-ci terminé ? Ce serait intéressant, car ils se rendraient compte du ridicule de certaines situations, notamment au moment de la pénétration (oups choking). Comment ne pas rire de voir, le matériel de celui qui est dessus avec le pénétrant dessous, bouger dans tous les sens. Pour celui qui est le pénétrant ce n'est guère mieux, voir et entendre les sacs à semence claquer sur les fesses du partenaire, n'a rien de bien excitant mais de comique. Navré messieurs.

Mais bon, en attendant que mon amour revienne je crois que je vais m'en contenter. Ces films ont au moins le mérite d'exister pour faire patienter les esseulés

9 août 2009

Annulation de projet

Il y a quelques mois, j'avais le projet d'étendre le rayon de la littérature gay dans ma boutique. Or après étude de projet, il s'avère que la faisabilité ne serait pas intéressante ni rentable. En effet, pour pouvoir mener à bien ce projet, je devrai sacrifier mes 3 petites tables qui me servent de salon de thé et que je réserve à mes meilleurs clients pour qu'ils puissent visualiser confortablement les livres onéreux proposés dans ma librairie. De plus, il me faudrait faire des travaux importants pour accueillir de nouveaux rayonnages pour avoir un choix conséquent et bien mis en valeur. Ma clientèle , aussi, serait à revoir.

A l'heure actuelle, j'ai un peu de tout mais surtout des habitués, qui savent ce qu'ils veulent et pourquoi ils viennent chez moi. J'ai peu de clients homosexuels ou du moins s'ils le sont, ils le sont discrètement. Mon magasin étant situé dans un quartier tranquille, loin de tout milieu gay et lesbien, je ne me voie pas afficher la "couleur" au risque de perdre une partie de ma clientèle (et ce n'est pas rien de se faire une clientèle et surtout de la fidéliser) sans pour cela en gagner une autre, car de toute façon pour faire une librairie spécialisée dans ce type de littérature, il faut de la place, des connaissances aussi bien théoriques que pratiques, d'auteurs, d'éditeurs, et c'est tout ce qui me manque. Tant que je n'ai pas fini de payer les traites de ma boutique, pas question de prendre ce risque et même après, cela en vaut-il la peine ? je n'en suis pas convaincu. Le mieux c'est que la personne intéressée par un ouvrage en particulier, me le commande et moi je ferais le relais auprès de l'éditeur comme tout autre bouquin.

Laissons à César ce qui appartient à Jules. Car après tout, ces librairies n'empiètent pas sur un autre terrain et sont souvent moins bien achalendées en livres classiques.. Par ailleurs, allez reconnaissons le, je ne tiens pas à ce que ma boutique devienne une succursale de la cage aux folles.. (hum la je suis odieux sans aucune raison).

 

 

13 février 2010

D'accord ? Moi je ne le suis pas !

Il y a quelques temps est paru dans le magazine Têtu, un article nous "informant" sur le fait que les lesbiennes seraient de plus en plus attirées par les ftm. Vilains journalistes de Têtu toujours dans l'exagération....(hum, à mon humble avis ils n'ont pas du en consulter beaucoup des lesbiennes) !

La plupart des lesbiennes que je connais si elles aiment les femmes c'est qu'elles ont de bonnes raisons. Soit  c'est par goût, le corps d'un homme les rebute, ou ne leur fait ni chaud ni froid, soit elles en ont peur pour diverses raisons dont les plus courantes (viol, inceste).

Nos connaissances et amies lesbiennes si elles aiment une femme, et pas uniquement physiquement, c'est qu'elle recherche des caractéristiques spécifiquements féminines, dans l'éducation, dans la façon de penser, de se comporter. Et physiquement, elles aiment le corps féminin, la rondeur des seins, la courbe des hanches, la douceur du grain de peau, et disons le crûment l'intimité de la vulve et des plaisirs qu'elle leur procure.

Un ftm, c'est du n'importe quoi, désolé mais soyons lucides, certains ftm prennent leur désir pour des réalités. Qu'ont ils à offrir à une lesbienne, pas le caractère puisqu'à les écouter ils se sont toujours sentis homme. Ont toujours eu des comportements et des activités masculines et rejettent en bloc, pour la plupart tout ce qui est féminin. A la place de seins, ils ont à offrir pour certains qui avaient de gros volumes, de magnifiques cicatrices, une peau, toujours pour certains, pleines de boutons à cause de la testostérone et une vulve au clitoris atrophié.

Ils ne sont pas et ne seront jamais des hommes à part entière, pour beaucoup, car refusant l'ultime opération (phalloplatie) qui leur permettrait d'avoir enfin le physique en adéquation avec leur soit-disant mental. Ils se retrouvent, à jouer les femmes à barbe, avec des hanches trop larges, une intimité féminine. Bref des caricatures d'hommes dont on ne peut que se gausser malheureusement.

 

5 avril 2010

Lundi de pâque

Nous nous sommes réveillés dans les bras l'un de l'autre et en forme pour une longue promenade. Direction Montparnasse en premier lieu, puis le luxembourg, Le Marais. Nous n'avions aucun but précis sinon nous balader au soleil, le nez au vent et la main dans la main. Hum oui nous aussi ça nous arrive et de plus en plus fréquemment. Aujourd'hui c'est mon amour qui me l'a pris tout naturellement, inutile de dire que je n'attendais que ça pour affirmer notre couple aux yeux de tous. Car sans aucun doute, nous formons un couple et ça se voit même pour des néophytes. Le plus drôle, si je puis dire, c'est que S....assume. Il semble vouloir exhiber notre amour au monde entier, je ne le reconnais plus. Depuis que j'ai accepté de l'épouser, il est comme soulagé, libéré d'un poids qui devenait tous les jours un peu plus difficile à porter.

De même pour moi, qui avait une sainte horreur du Marais, en raison des souvenirs qu'il me renvoyait, je parle ici de carpe farcie, d'ashkenazim empêtrés entre modernité et bondieuserie, etc...je me suis réconcilié avec. Mon amour ayant envie d'une douceur je l'ai emmené prendre une collation dans une patisserie polonaise. Un évênement, car en principe, il n'a pas le "bec sucré". En marchant j'en ai profité pour regarder un peu plus attentivement le monde et la faune qui nous entourait. Car oui, il y a une certaine faune il faut bien l'avouer. Outre les familles juives, les badauds des dimanche et jour de fêtes, les touristes, les couple gays ordinaires dont nous faisons partie. Il y a toute une flopée de petits jeunes et moins jeunes du reste qui s'amusent à "jouer les folles", à parler d'une voix de fausset, à, comme dirait mon chéri, "balancer du derrière", ce que moi je qualifie de "tortiller du croupion". Regardant tous les hommes gays et seuls d'un air qui blasé ou carrément d'invite. Ou, lorsqu'ils sont à deux ou en groupe dévisageant les couples d'un air qui se veut arrogant ou complice, mais de quoi ? Certainement pas de leur cervelle de petits pois, ni de leur façon de faire !

J'ai de la chance de ne pas être tombé sur de tels greluches. La jeunesse n'excuse pas tout. A 19 ou 20 ans ? ils n'ont aucune maturité et je ne peux manquer de faire de comparaison avec mon compagnon. Nous nous sommes arrêtés au Cox, pour un petit besoin urgent. Là encore nous avons été remarqués mais discrètement en tant que clients plus ou moins réguliers. A Beaubourg il y avait un monde pas possible sur l'esplanade, des baladins faisaient un spectacle qui se voulait comique mais n'ayant pas vu le début.. flop, de notre part. En même temps, à l'autre bout de l'esplanade, des religieuses et des fidèles (un petit groupe) essayait vainement d'attirer l'attention du public sur le lundi saint, avec tambourin, chef de chorale ? en chantant "Jésus est entré dans ma vie..." A noter que ces personnes étaient de couleur et parmis elles des tamouls non que nous en ayons été génés, mais plutôt étonnés. Eglise Adventiste ou autre congrégation ? toujours est-il qu'elles étaient courageuses avec le tintamare que les autres faisaient...

Nous sommes revenus, toujours à pied boulevard Saint Germain où nous avons pris un pot à la Rhumerie, le fief de babouchka et de ses parents depuis 1947. Retour en autobus chez S...pour une soirée pyjama. Et si j'augure de ses dispositions je subodore que les pyjamas ne resteront pas longtemps sur nous..

 

4 janvier 2011

Sur le départ !

Nous ne tenons plus en place les uns et les autres, les unes (Maud et Chloé) parce que c'est leur premier voyage en Inde et en plus, elles le font avec S... qui, il faut le reconnaitre, est un merveilleux guide couleur local. Moi parce que je suis en vacances avec mon roudoudou, et que je suis heureux de repartir pour un pays fascinant où les habitants sont d'une grande gentillesse. Mon amour, parce qu'il est profondément indien, qu'il va revoir son pays, la maison de son enfance avec tous les souvenirs que cela comporte et sa nourrice auquel il est particulièrement attaché.

Nous partons en fin de semaine après le Noêl Orthodoxe que nous allons fêter avec Babouchka. Elle se charge du magasin avec mon remplaçant, et de Shivana notre minette. S... a donné aux filles une liste de courses indispensables à faire et ces dames font les magasins après leur travail. Et Dieu sait si mon chéri n'est pas avare de (bons) conseils. Elles ont un visa pour la durée de leur séjour, soit : 3 semaines, moi j'ai eu droit à 3 mois d'office car c'est mon deuxième voyage, quant à roudoudou il a visa permanent compte tenu de son métier.

J'ai sorti mes affreuses valises bleu canard à poignées jaune et roudoudou les siennes qui sont roses fuschia  - sans commentaires, elles sont horribles ! - mais au combien pratique quand on débarque à Delhi ou à Chennai, qu'il y a je ne sais combien de tapis roulants et qu'on ne sait pas sur lequel vont être déchargés nos bagages et si, pour couronner le tout, toutes les valises sont noir, bleu marine ou vert foncé, c'est le souk assuré.

Je n'arrête pas de regarder (et je ne suis pas le seul) nos billets d'avion (hum oui, dès fois qu'ils s'envoleraient sans nous), parait que les filles font pareil (c'est Maud qui a mouchardé à roudoudou, qui me la répété). Nous allons atterrir à Delhi, puis prendre un vol pour Jaipur ou nous resterons 2 jours le temps de visiter pour les filles, et revisiter pour nous, puis nous passerons 4 jours  à Udaipur ville que S... adore, (hum moi aussi) et où il a des amis. Nous en profiterons pour visiter le Fort d'Amber, Ranakpur et Deshnok pour faire un pélerinage au Temple des Rats. C'est important pour S... Il parait que les jeunes mariés y vont pour que leur mariage soit heureux. Comme nous nous sommes mariés cette année... D'après ce que m'en a dit roudoudou, je ne suis pas sûr de pouvoir y mettre le quart d'un doigt de pied (car non seulement, il faut retirer les chaussures comme dans tous les temples hindou du reste, mais également les chaussettes) et je n'ai pas d'affection particulière pour les rats (toutefois ne voulant pas faire de peine à roudoudou...). Je n'ose imaginer la réaction des filles...

Important, ne pas oublier de prendre de l'immodium en grande quantité, la "tourista" merci j'ai déjà donné, et franchement, les cacas nature entre deux dunes de sable c'est pas top, niveau confort et discrétion, d'autant que nous ne serons pas seul. La nivaquine, c'est pour moi et les filles. Roudoudou étant né dans un pays endémique pas de nivaquine pour lui (Si, si, c'est le médecin qui l'a dit). Pyjamas et pantoufles chaudes  et c'est bon, (hum, oui je me rappelle que les nuits sont glaciales et pour un peu que nous soyons logés dans un ancien palais avec mobilier en marbre, on se pèle). Oh très important, roudoudou emporte son netbook et son appareil photo Il ne se déplace pas sans et je dois avouer que ce serait dommage car il se débrouille bien. Les filles emportent également un appareil photo qui tire les photos tout de suite, pour donner aux habitants. Roudoudou nous a dit que ça créait une relation de confiance et qu'en plus c'était le passeport pour être invités à des mariages, aux baptêmes et aux fêtes pour célébrer les premières règles d'une jeune fille. Ce que mon amour dit on fait, car c'est lui qui sait ! Nous nous contenterons, nous (les filles et moi) de jouer les paquets animés qui se laissent vivre et transporter d'un bout à l'autre du pays.

Si nous avons le temps, nous irons visiter Mumbay (anciennement Bombay), via les Grottes d'Eléphanta puis, nous reviendrons sur le Sud, dans l'Etat du Tamil Nadu ou nous finirons notre séjour chez mon amour, avec éventuellement une incursion au Kérala, si nous ne sommes pas trop fatigués.

 

31 août 2011

Notre amour (1)

Je m'émerveille chaque jour que Dieu fait d'avoir cette vie, même si au départ ce n'était pas gagné, au point qu'il m'était impossible de me projeter dans l'avenir tellement celui-ci me paraissait bouché. Mais tout arrive en son temps. Il fût une époque ou tout ce que j'entreprenais tournait court, je me battais contre du vent et chaque bourrasque me renvoyait à mon point de départ. Cet acharnement du sort me rendait méfiant, hargneux parfois, il m'était impossible de tisser des liens durables avec les uns et les autres que ce soit amicalement et/ou plus malgré certaines affinités. Mon apparence et ma non adéquation physique me crucifiait plus que ne l'aurait fait un tourmenteur. Quant à ma vie intime, ce n'était qu'une suite d'humiliations et de frustrations !

A la première apparition de S... je me suis dit, comme j'aimerais le connaître. Il a l'air gentil. Puis je lui ai parlé, je ne me souviens plus exactement ce que je lui ai dit. Je me souviens seulement de son regard, peu amène devant mon insistance. Notre première rencontre au cours de laquelle j'étudiais, le moindre de ses gestes, j'essayais de deviner ce que pouvait être sa vie, ses pensées, ses désirs, y compris les plus intimes. Etait-il réellement ce qu'il paraissait être ? Avait-il un et/ou une amie ? était-il gay ? et si oui, était-il libre ? Et s'il l'était comment lui annoncer ce que moi j'étais ?

Bref, des questions sans fin et sans réponse. Et puis, je ne sais comment, est-ce sa gentillesse, le fait qu'il soit timide et que ce soit moi qui ait du faire les premiers pas, vu qu'il ne se décidait pas, que ce soit par timidité ou parce qu'il ne comprenait pas où je voulais en venir. Toujours est-il qu'en 5ans de relation toutes nos difficultés ce sont applanies, pas du premier coup évidemment, mais au fur et à mesure qu'elles se présentaient. La seule chose qu'il m'a fallu c'est de la patience, beaucoup de patience (et ce n'était guère mon fort). Mon amour bien que parlant le français couramment, s'exprime d'une voix douce, lentement, les yeux baissés  et la tête légèrement penchée sur le côté, avec un adorable accent qui l'a longtemps complexé (je me demande bien pourquoi du reste, mais c'est ainsi). 

Depuis notre mariage, il a pris de l'assurance. Sa voix est plus forte, son zézaiement moins prononcé. Ses paupières ne s'abaissent que lorsque je le surprends (par exemple à chanter) et/ou dans nos moments intimes, reste sans doute de quelques pudeurs cachées.

L'avoir près de moi chaque jour, le regarder évoluer (en mieux) au fur et à mesure des années, les efforts qu'il fait pour s'intégrer dans une culture étrangère, pour effacer le clivage des religions et des castes, pour accepter son homosexualité et me rendre heureux, bien que je ne sois pas hindou, je ne peux que remercier ses Dieux. Lorsqu'il se couche et s'éveille à mon côté, je ne peux croire à mon bonheur, le plaisir que j'ai lorsque je le vois danser, arriver au magasin, effectuer les moindres gestes de la vie courante n'a d'égal que mon angoisse à l'idée que tout puisse s'arrêter.

Oui, je ne regrette pas le chemin parcouru, ni ma vie de fêtard, sans but sinon celui de m'étourdir pour oublier ma solitude, mes frustrations, mon désespoir de n'avoir aucune espérance de changement. 

16 juillet 2021

"Sale pute" - Emission tv

 

Il y a quelques semaines, j'ai regardé cette émission très intéressante au demeurant sur le harcèlement en ligne subi par les femmes.

Contrairement à ce que je pensais, il semblerait que le harcèlement provienne essentiellement d'hommes issus de la classe moyenne voire, supérieure (informaticien, banquier, avocat...). Alors que pour moi vu les termes employés, les menaces envoyées, faisaient plutôt penser à des personnes frustrées, des petits "cons" sans éducation, assommés (ées) d'alcool et abrutis par les drogues,  n'ayant pas de vie et pour laquelle internet était un moyen d'exister. 

Que nenni, lors de l'interview, les femmes qui s'exprimaient étaient des personnes raisonnables, sensées, posées, exerçant divers métiers et professions libérales : journalistes, écrivains, politiques. Il suffit pour déclencher  la haine (car là il s'agit vraiment de cela) de peu de choses, un mot, une tenue, un physique, de textes tout à fait bénins.  

Internet peut être un outil extraordinaire s'il est bien utilisé. Or là il permet à toutes les personnes malsaines, toxiques de déverser leur fiel, de libérer la parole haineuse sous couvert d'un pseudo anonymat. Les insultes visent en priorité et on s'en serait douté, au physique, à la couleur de peau, à la religion si elle est connue ou subodorée, à la consonance du nom, et depuis quelques années à l'orientation sexuelle si revendiquée ou assumée. Ces menaces sont particulièrement violentes puisqu'elles appellent au viol, à un tabassage, ou pire, au meurtre.

Les violeurs en puissance, ces hommes qui se croient supérieurs parce qu'ils ont l'appareil génital à l'extérieur  et qui se servent de leur sexe comme d'une arme et qui encensent la culture du viol, qui se croient tout permis au motif que la société et les lois ont été faites par et pour des hommes sont à vomir. Ce que je dis moi, c'est que ces hommes sont abjects et malgré tout des pauvres types qui n'ont rien d'autres que leur pseudo virilité comme argument  pour s'affirmer débattre avec des femmes intelligentes.

Ces harceleurs hommes et femmes "courageux" pensent être bien dissimulés (es) derrière leur écran dans un anonymat parfait. Et bien non, il y a toujours moyen pour les services de police de retrouver leur trace (même si l'adresse IP est cachée et passe par plusieurs serveurs dans le monde).  Leur "courage" se dégonflant comme une baudruche lorsqu'ils/elles sont traduits en justice. Leurs excuses pitoyables : je ne me rendais pas compte, je voulais seulement m'amuser, ce n'est pas moi c'est mon fils ... me les font mépriser à un point que je ne saurais décrire.  Pauvres types.....qui dénient aux femmes le droit de s'exprimer sinon celui d'exister pour leur propre plaisir.

Pour certains internet représentent un espace de liberté, de libre pensée ou ils se croient autorisés à dire tout et n'importe quoi. Mais l'impuninité n'est que relative. Les procès et amendes se multiplient avec raison. Donc garder votre haine pour vous et votre sexe dans votre slip s'il vous démange utilisez votre main pour vous soulager et faites pas ch.  r le monde en pourrissant des blogs et des sites que vous n'êtes pas à même d'apprécier,  et encore moins d'appréhender.

Je mets le lien ci-dessous d'un article que j'avais écris sur ce sujet il y a quelques temps, car bien évidemment comme toute personne possédant un blog, un compte youtube, mon mari idem, nous sommes concernés bien que nous soyons des hommes. Les violences sont moins traumatisantes, mais le verbiage est quasiment le même.

Le troll - zdraztvitié (canalblog.com)

 

11 juin 2009

Nous et les autres

Nous sommes un couple peu ordinaire diraient certains et, comment-il se peut ! j'entends d'ici les réflexions dont quelques unes  il va s'en dire, grivoises. hum oui, moi-même je n'en suis pas encore revenu non plus. Mais c'est ainsi. doit-il se définir comme gay, bi, hétéro ? le pauvre chéri il ne sait plus ou il en est inutile de le perturber encore avec ces considérations qui n'intéressent au mieux que certains énergumènes et pas toujours ceux auxquels on s'attendrait.

Nous avons chacun un gros secret, non vis à vis de nous mêmes ou de notre couple, mais vis à vis des autres. Nous sommes ce que l'on pourrait appeler des "honteuses".  Personne dans notre entourage n'est au courant pour lui comme pour moi et il n'est pas question que nous nous outions. Ca a beau être la mode des coming out, ben pas pour nous. La seule fois ou nous l'avons dit, ça ne nous a rapporté qu'incrédulité, méchanceté et à nous faire traiter de fake. Merci bien on a donné et notre amabilité comme notre générosité sont épuisées.

Nous vivons notre petite vie, comme tous les couples dits normaux, si tant soit est que toute normalité n'est que relative,  de la meilleure façon possible, en écartant de notre chemin tout ce qui pourrait nous faire trébucher.mon compagnon accepte enfin l'idée d'être gay. Pas question de tout gâcher par des confidences inconsidérées.

2 septembre 2017

Celle qu'on appelle la fille à "pd"

Et oui, messieurs, que deviendrions-nous sans elle ?.

Ce cache tapettes, qui nous est dévouée aux points d'oublier sa vie pour se consacrer à la nôtre voire, la vivre par procuration. On peut l'appeler à toute heure du jour ou de la nuit pour lui confier nos malheurs et pleurer sur son épaule, sans crainte d'être jugé, certain d'avoir une oreille attentive et empathique.

Cet oiseau pas si rare que ça, se fera un plaisir de nous accompagner dans nos réunions de famille ou de travail, enfin partout ou nous aurons besoin d'une "couverture". Nous pourrons par ailleurs, converser aimablement avec elle de chiffons, maquillage pour ceux que ça intéressent en étant sûr que son avis sera sincère et que les conseils prodigués seront désintéressés.

Et puis, ingrats comme nous le sommes, dès que nous ou nos amours iront mieux, que nous aurons mieux à faire, nous la relèguerons aux oubliettes et la pauvre se demandera comment il se fait qu'elle ne fasse plus partie de nos priorités, de nos rencarts. Ce qui ne l'empêchera pas de venir ventre à terre au prochain appel de notre part et de continuer une relation qui s'avoisinerait à ce que j'apparenterais, moi, au sado-maso.

Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 > >>
zdraztvitié
Publicité
TRADUCTEUR
Newsletter
2 abonnés
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 267 107
Publicité