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11 mai 2014

Tatoueurs - Tatoués-

Tatoueurs et tatou+®s 019Cette exposition se tient au Musée du Quai Branly  à Paris -  du 06 mai 2014 au 18 octobre 2015.

Prix d'entrée 9 euros, mais possibilité pour 11 euros de la coupler avec l'exposition "Indiens des Plaines".  Prévoir plus d'une heure de queue si vous venez aux alentours de 14 h. Les photos sont autorisées sans flash.

Cette exposition nous présente toute la dimension contemporaine et esthétique du tatouage ; elle retrace aussi bien l'ancienneté, l'omniprésence, et la diversité des formes de taouage que la richesse et la qualité esthétique des oeuvres contemporaires.

Cette exposition montre de nombreuses oeuvres et objets, allant de la figurine Egyptienne du XIXème siècle avant J.-C. aux créations temporaines des tatoueurs qui ont été sollicités, en passant par des peintures et dessins de tatouages ou des films rares. Cette exposition offre un éclairage ethnographique et sociologique sur une pratique universelle et plurimillénaire, en y associant un questionnement artistique.

Il n'y a jamais eu véritablement une histoire écrite du tatouage pour diverses raisons. Le fait qu'il s'agisse d'un art éphémère puisqu'il est censé disparaître avec la peau qui le porte, mais également parce qu'au cours des siècles en divers endroits de la planète, le tatouage a été réprimé par les colonisateurs et les religieux en particulier. Le tatouage s'est toujours transmis en personnes initiées de tatoueur à tatoueur.

Dès le milieu du XIXème siècle en Europe,  puis plus tard aux Etats-Unis, des tatoueurs ont revendiqué le titre de  "tatoo artists". Ceux qui sont appelés Maîtres Tatouteurs et qui sont reconnus par leurs pairs, sont incontestablement des artistes : on reconnait leur main, c'est à dire leur composition, leur utilisation des couleurs, leur trait, leur sujet, ainsi que leur façon de poser leur création sur un corps.

Cette exposition est organisée en séquences avec de nombreuses vidéos sur les différents pays et les diverses manières de procéder aux tatouages. 

Du global au marginal : La rue, l'armée, la prison.

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 Sideshows : "Spectacles", artistes de cirque.

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 Nouvelle donne : Le Japon, La Chine, les USA, l'Europe.

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 Renouveau du Tatouage traditionnel avec l'Océanie, Taïti, les Iles Marquises, La Nouvelle-Zélande, Les Iles Samoa. 

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 L'Asie avec : La Thaïlande, Bornéo-Indonésie, Philippines.

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 Les Nouveaux Territoires avec : Les Latinos et les Chicanos.

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 Mon avis : Volodia

Nous (Roudoudou et moi) avons beaucoup aimé cette exposition, qui est très riche tant aux niveau des oeuvres et objets présentés, que dans sa mise en scène, et dans les explications données.

Nous avons eu les éléments pour comprendre le pourquoi et dans quel contexte certains tatouages étaient exécutés. La signification des dessins et motifs, leur représentation sociale.

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Nous avons vu les différents moyens de tatouer et de poser l'encre. Certains sont traditionnels, d'autres plus modernes utilisant l'impulsion électrique, d'autres fabriqués avec les moyens du bord (prison).

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 Important également, sur des estrades étaient suspendus ou posés des membres en silicone (matière imitant parfaitement la chair humaine) ornés de tatouages représentatifs d'un artiste renommé.

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Le tatouage n'est jamais anodin, qu'il soit ethnique, ou social, il représente toujours une partie de la vie de la personne qui le porte. Certains de ces tatouages m'on rendu plus que triste comme ceux destinés à marquer les humains comme du bétail, notamment celui des personnes déportées, ou de ces femmes Arméniennes  emmenées en esclavage par les Turcs en 1920 et vendues à des maisons closes. Tatouées par les souteneurs pour décourager toute velléité d'évasion.

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A partir du moment ou le tatouage est fait de façon volontaire, et en tout conscience à savoir qu'il va rester à vie  je ne trouve rien à redire. Mais quand je vois que pour répondre au dictat de la mode certains (aines) se font tatouer, je trouve que là ça relève de la débilité profonde, car les implications sont nombreuses notammement une marginalité que l'on peut se permettre ou non d'assumer :  difficultés à trouver du travail, synonyme de forte tête dans l'armée (même dans la marine), ancien tôlard, etc...

La vidéo faite avec nos photos personnelles est dessous :

Tatoueurs & Tatoués Musée du Quai Branly

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21 avril 2014

Indiens des Plaines - Exposition

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Cette manifestation se tient au Musée du Quai Branly à Paris du 08 avril au 20 juillet 2014.

Sioux, Comanches, Cheyennes, Cree... des noms de tribus légendaires qui résonnent toujours dans nos esprits. On se représente des guerriers chevauchant à cheval à travers les plaines, chassant le bison, des camps formés de tipis, des danseurs coiffés de plumes et des chefs fumant le calumet. En réalité ces images décrivent un mode de vie qui est apparu dans les grandes plaines de l'Ouest Américain au 18ème siècl et qui était déjà en voie d'extinction à la fin du 19ème.

Contrairement aux clichés encore tenaces, cette exposition dresse un portrait réaliste et sincère des cultures de cet immense territoire américain, sur une période allant du 16ème au 21ème siècle.

Cette exposition nous permet d'admirer le travail de 135 artistes, au travers d'objets réalisés, qui offrent une vision de la continuité des traditions esthétiques des indiens des plaines. Malgré les bouleversements culturels fondamentaux qu'ont connus les artistes des plaines, ils n'ont jamais cessé de créer. La force de leur culture tient en particulier à cette continuité, des premiers contacts à nos jours, dans les formes et les motifs.

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Au début du 16ème siècle, peu d'indiens des plaines sont rencontrés par des européens. Pourtant, les conquistadors espagnols sont déjà là, installés dans l'actuel Nouveau Mexique. Les objets présentés témoignent de l'importance des circuits commerciaux mis en place par les différentes tribus indiennes. Elles s'échangent des matériaux : plumes, coquillages, pierres, pour créer des objets précieux : des pipes sculptées ou encore des effigies de bisons.

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La vie dans les grandes plaines 1700-1820 : Dans cette section, les objets choisis démontrent la place centrale de la chasse aux bisons qui permet aux indiens de se nourrir, de fabriquer des tipis, des vêtements, mais aussi les peaux peintes, boucliers, coiffes de guerriers...

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A cette époque la vie des indiens a été bouleversée par l'arrivée des chevaux échappés des camps espagnols. Grâce aux chevaux, ils peuvent se déplacer plus loin, plus vite, ils peuvent poursuivre les troupeaux de bisons et changer de camp plus facilement.

C'est le début de l'épanouissement de la culture des indiens des plaines.

La présence des européens va également modifier le réseau des échanges et influencer leur vie quotidienne en apportant de nouvelles marchandises, notamment des fusils.

L'épanouissement d'une culture : Cette section illustre les grands pilliers de la vie des indiens des plaines : la chasse, le rôle de la guerre qui permet de capturer des chevaux et de remporter prestige et honneur, le lien avec la nature et le monde spirituel.

 

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La culture des plaines est à son apogée et cela transparaît dans les oeuvres créées, peintures, dessins, objets sculptés, broderies de piquants de porc-épic ou de perles de verre, masques de chevaux, boucliers sacrés, chemises de guerre, coiffe de plumes....

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Mais bientôt les indiens sont repoussés des plaines de l'est par les européens et entrent en conflit avec les tribus du nord et de l'ouest. Ces guerres entre tribus seront cependant moins meurtrières que la Conquête de l'Ouest. Dès 1848, des immigrants arrivent sur les terres des indiens pour chercher de l'or. Ils dégradent l'environnement et chassent les bisons à outrance.

La mort du bison, 1860-1880 : Dans cette section, les objets présentés témoignent de l'évolution de l'art alors que les indiens des plaines s'opposent à l'armée américaine qui les contraint à renoncer à leur mode de vie traditionnel. Les groupes qui résistent se font massacrer. Les autres sont forcés de s'adapter à la vie dans les premières réserves.

Les indiens découvrent de nouveaux matériaux : crayons et papiers, aquarelle, tissus et rubans, métaux et petites perles de venise. Ils inventent de nouveaux motifs liés à leur quotidien, à des évènements comme l'arrivée du chemin de fer ou les combats armés. Pour autant, les femmes continuent de créer des robes peintes en peaux de bison et à utiliser les motifs qui les relient aux bisons et aux chevaux.

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L'art leur offre le moyen de préserver la mémoire d'un monde menacé de disparition sous les assauts cumulés des épidémies, des soldats américains, des agents du gouvernement, des chasseurs de bisons, des chemins de fer et des colons.

Dans les vestiges des terres ancestrales 1880-1910 : Les bouleversement qu'ont entraîné la création des réserves et l'interdiction des  rituels traditionnels sont immmenses. La spiritualité continue néanmoins d'être une source d'inspiration mais les indiens vont aussi s'approprier des objets de la culture américaine, comme les gants de cow-bgoys, les chaussures ou les lunettes, en y apportant leur propre vision.

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Les pow-wow sont l'occasion pour les tribus de se rassembler et de préserver chants, danses et manifestations artistiques. Pour ces occasion, les familles se parent de leur plus beaux vêtements et rivalisent de générosité lors des distributions de cadeaux. 

 

 

1 décembre 2013

Jordaens - 1593-1678 La Gloire d'Anvers

 

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Cette exposition se tient au musée du Petit Palais à Paris, jusqu’au 09/02/2014.

Comme toutes les expositions organisées par les musées des Beaux-Arts de la Ville de Paris, celle-ci est très bien mise en scène et nous faire connaître un grand maître de la peinture flamande et hollandaise du XVIIème siècle, peut être moins connu que ses contemporains : Van Dyck et/ou Brughel, ou encore Rubens, mais ses œuvres n’en sont pas moins intéressantes.

Si Van Dick a plutôt peint des portraits, Brueghel le jeune des scènes de fêtes villageoises, Rubens des allégories et des portraits de cours, Jordaens a peint des personnes de son entourage, des bourgeois, sa famille, comme il se devait à l'époque des scènes religieuses, des piéta mais aussi et surtout ce qui, à mon sens est un enchantement pour les yeux, des scènes de fêtes en famille et des scènes de la mythologie.

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Parmi les oeuvres phares peintes par Jordaens, le thème du Roi boitC'est un sujet typiquemt flamand, une coutume fort populaire dans les Pays-Bas consistait à organiser un festin de famille, le jour de l'Epiphanie, appelée dans cette région la Fêtes des trois Rois :

La veille de l'Epiphanie, on vendait des billets de rois qui servaient à tirer au sort les charges de rois, de dignitaires et de bouffon de cette cour improvisée. Le roi devait porter une couronne de papier et lorsqu'il portait son verre aux lèvres, tous les convives devaient crier : « le roi boit ». Le bouffon devait alors punir, en leur noircissant le visage de ceux qu'il trouvait en défaut.

Ce sont des oeuvres pleines de joie de vivre et d'exubérance où Jordaens dépeint avec truculence toutes les tranches de vie.

 

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Dessinateur, il a fait une profusion de dessins, d'études de têtes et de cartons pour l'élaboration de tapisseries de Flandres de toute beauté.

L'exposition est très bien mise en scène et tous nos sens sont sollicités. Des tiroirs dans les murs se tirent et offrent à la vue, des matières à toucher (soie, moire, taffetas, dentelles), d'autres nous font découvrir les pigments employés pour créer les couleurs, etc...

17 novembre 2013

L'Inde des livres - Exposition du 16 au 17/11/2013


 

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Cette exposition a lieu à la Mairie du XXème arrondissement de Paris, et est organisée par l'Association des Comptoirs de l'Inde, c'est la troisième édition du Salon et sa marraine en est l'écrivain Kenizé Mourad.

Il va s'en dire qu'avec Roudoudou, il n'était pas question que nous manquions une telle oportunité d'approfondir nos connaissances sur la littérature indienne, ses éditeurs, ses auteurs, sa vulgarisation. Nous avions décidé que cette journée était pour nous, aussi avions-nous fait en sorte de nous exonérer de toutes obligations, et c'est l'esprit léger que nous sommes partis à la conquête du 20ème arrondissement.

Nous n'avons pas une prédilection particulière pour ce quartier, et de fait, avons eu quelques difficultés pour nous y rendre. Une fois la mairie repérée par d'immenses banderoles vantant les expositions en cours dont celle qui nous intéressait nous avons été dirigés par un agent de surveillance affable vers le 1er étage, ou nous avons été accueilis par le comité d'accueil de l'organisation ainsi que par un magnifique mannequin représentant un officier d'un des comptoirs français de l'Inde qui étaient, je le rappelle pour ceux qui ont un petit oubli : Pondichéry, Mahé, Karikal, Chandernagor , Yanaon.

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Le grand hall d'entrée était destiné à faire connaîssance avec l'Association, et comportait des stands, des dépliants touristiques à disposition relatifs à tous les Etats Indien, ainsi qu'un stand particulier pour faire connaître le sikkhisme en France et l'endroit ou se situe leur grand temple. Au mur était affichée une carte de l'Inde avec des précisions sur les endroits où se situaient les comptoirs.

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Les deux salons de réception étaient occupés pour l'un, par un stand rappelant les liens de la France avec l'Inde, notamment Pondichéry. Dans un coin de la salle des petites tables étaient à disposition pour les enfants désirant colorier des mandalas. Des photos sublimes de Sikhs étaient exposées. Une artiste peintre et une artiste peintre mosaïste présentaient leurs oeuvres. Une estrade était dressée pour les présentations du concert de sitar, de saris, et de Baratha Natyam.

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Dans la seconde salle, se trouvaient, les livres, des montagnes de livres, disposées par catégories sur différentes tables. La part belle était donnée avec des livres retraçant le passé de la France en Inde, la vie des officiers et des missions dans les comptoirs, les différents liens qu'ils y a eu, et qui sont encore restés avec la France.  Sur d'autres tables : La culture traditionnelle indienne avec Rabindranath Tagore, la politique indienne, les milices terroristes indiennes telles : LTT des Tigres Tamouls, les Maoistes, etc... . L'écologie avec les problèmes de pollution et d'eau, des livres sur le bien être : tel le yoga, la cuisine indienne. La poésie, les romans divers et variés, mais également l'histoire avec : le dernier Moghol, les trois dernières maharanis. L'histoire de la Compagnie des Indes. Les voyages à l'intérieur du pays et la découverte des Ragas (Poêmes chantés), de la spiritualités et du renoncement avec les Shâdus. La danse et la musique classique qui tiennent une grande part dans ce pays. Bref énormément de choix pour tous les goûts et toutes les bourses. Un véritable régal pour les yeux, les mains et l'esprit.

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L'intérêt de cette manifestation était de promouvoir la culture indienne, que l'on parle autrement de l'Inde, et il semble que le pari ait été tenu. Les visiteurs de l'exposition étaient d'un certain âge et avaient pour une grande partie déjà voyagé en Inde et connaissaient pas mal de choses. Leur choix était déterminé, peu d'hésitations, et leurs questions précises. Pour les visiteurs indiens, la moyenne d'âge étaient variées, des jeunes avec leurs parents et des dames et messieurs seuls beaucoup plus âgés ayant certainement connusles comptoirs.

Nous avons fait le plein de bouquins, car il se trouvait des livres non réédités ou qui n'offrent pas d'intérêt commercial actuellement, mais qui sont d'une grande valeur intellectuelle.

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A son habitude Roudoudou a eu un succès "boeuf". Il est vrai qu'il ne passe pas inaperçu, de par son maintien, sa chevelure (ses cheveux tressés en natte lui tombe au milieu du dos) et lorsqu'on lui adresse la parole, la douceur et la gentillesse qu'il met à répondre à son interlocuteur. Nous sommes partis vers 17 h. Nous n'avons pas assisté à toutes les manifestations car nous étions fatigués, Roudoudou ayant été de représentation la veille il n'avait pas eu son compte de sommeil.

 

 

18 août 2013

Auvers

 P1010922 (375x500)Fin juillet, le temps étant fixé au beau, j’ai proposé à S… d’aller visiter Auvers-sur-Oise, que nous ne connaissions pas et qui recense nombre de musées dédiés aux Impressionnistes. Aussitôt dit, aussitôt fait.

Arrivés sur place, ce ne fût qu’enchantement, Auvers fait plus office de village provincial que banlieusard. Tout est calme, vert, accueillant. Les maisons sont anciennes pour la plupart et très bien entretenues. On sent la ville aisée.

Le voyage et le bon air nous avait un peu creusé et S.. avait faim. Quand roudoudou à faim, important, il convient de s’arrêter dans le restaurant le plus proche au risque de s'entendre dire plus tard, je n’ai plus faim, et là catastrophe pour le faire manger. Aussi avons-nous pris bonne table, en terrasse,  dans une charmante crêperie ou nous avons fait honneur à une spécialité locale accompagnée d’une bouteille de cidre.

Et c’est l’estomac apaisé que nous avons pu entreprendre notre visite. Il existait un parcours guidé de 1 h 30 organisé par l’office du tourisme, mais rebelles au tourisme de masse, nous avons préféré aller à l’aventure, guidé toutefois, par des pancartes signalant les lieux intéressants.

Tout d’abord, nous avons vu dans le parc du musée d’Aubigny, si je me souviens bien, la statue en bronze de Vang Goh sculptée par Zadkine. Le visage ne semblait pas très ressemblant eu égard au portrait que nous connaissions et diffusé dans divers bouquins, mais l’ensemble était plaisant.

P1010933 (500x375)Nos pas, nous ont porté ensuite vers le musée de l’Abshinte, cet alcool qui rendait fou et, surnommé par ses habituels consommateurs, la fée verte, dont la dégustation est soumise à un rite immuable de verres, de cuillères particuliers. Une cuillère délicieusement travaillée et trouée en différents endroits est posée sur le verre qu’elle recouvre entièrement, ensuite vient un carré de sucre et dessus on verse «la fée verte». Le goût très fort 72 ° ressemble parait-il à l’anisette non sucrée. Verlaine, Toulouse Lautrec, et bien d’autres y étaient accros, et compte tenu des ravages qu’il faisait ce breuvage a été interdit. Remis au goût du jour, depuis quelque temps, il a considérablement été diluée et n’offre plus que le plaisir d’un alcool fort certes, mais beaucoup moins dangereux et donne l’illusion à certains de communier avec une certaine époque. Nous avons beaucoup aimé ce musée qui est privé, donc photos interdites, mais humm, que nous avons un peu transgressé.

A l’intérieur, un bar d’époque avec ses tables, et ses bouteilles particulières à robinet, y sont montrés. Une magnifique collection de cuillères à absinthe délicatement décorées, ainsi que différents verres sont soumis à l’appréciation des visiteurs, des tableaux, estampes, eaux-fortes, fin 19ème siècle début 20ème, nous montre des buveurs de cette boisson, tout d’abord des consommateurs dans les milieux aisés et à la mode pour en venir aux ivrognes et à leur déchéance, surtout dans les milieux populaires.

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Le jardinet de ce musée est charmant avec la sculpture d’une biche d’une telle légèreté qu’au premier abord on ne la voit pas. Quelques pommiers tous aussi délicats proposaient des fruits encore vert mais bien tentants.

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Nous sommes ensuite allés voir le château, qui en tant que tel, se situe dans un magnifique parc et est composé d’une jardin à la française, en terrasse, et d’une orangeraie. Nous n’y sommes pas rentrés, souhaitant voir le maximum de choses au dehors, compte tenu de la chaleur. Dans ledit parc, deux fontaines procurent un rafraichissement bienvenue : une ancienne, fort sympathique au demeurant, dont l’eau coule par la bouche d’une divinité marine, l’autre résolument moderne, en acier, dont la particularité est de réfléchir un arc en ciel. Mais malgré cela, elle dépare de beaucoup la majesté du site.

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Revenu sur nos pas,  avons visité le musée D’aubigny, qui soit dit en passant ne contient rien de bien intéressant, son intérêt provient surtout de sa relation avec Van Gogh.

P1010967 (375x500)L’escalier de guingois ainsi que l’Eglise d’Auvers rendus célèbres par les tableaux du peintre sont situés sur une petite colline ? Et  sont intéressants, à plus d’un titre. Je croyais que cet escalier avait été peint de travers en raison, sinon d’un caprice du peintre, de la perturbation de son état mental. Je me suis lamentablement trompé.

L’église d’Auvers quant à elle est assez jolie, de pierres grisesP1010984 (500x375), elle possède encore de superbes vitraux et est située sur une placette dont une partie est ombragée par quelques arbres, une petite pelouse laissée à l’état un peu sauvage et  composée d’une petite rambarde de pierres.

Encore plus haut, bien plus haut se trouve le cimetière ou reposent les tombes de Van Gogh et de son frère. En y regardant de plus prêt, il s’avère que ce cimetière est dédié aux artistes peintres. Les tombes sont simples et couvertes de lierres. Les noms de l’artiste et de son frère figurent sur la stèle et une âme aimante y avait déposé des tournesols, fleurs emblématiques de l’artiste.

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En redescendant, nous sommes entrés à l’Auberge Ravoux où a séjourné l’artiste. Cette auberge rendue célèbre par son illustre occupant, fait encore restaurant et musée tout à la fois. Nous avons pu voir la chambre restaurée en l’état, qu’occupait Van Gogh, pièce sous les toits, éclairée par un vasistas mais toutefois fort sombre aux plus hautes heures de la journée. Comme il n’avait pas le droit de peindre à l’intérieur, il partait tôt dès le matin avec tout son attirail dans les champs avoisinants pour s’adonner à son art. Bien que n’y ayant séjourné que 7 ou 8 mois, il réussit à produire 80 toiles.

Dans la salle à manger de l’auberge conservée en l’état on peut déguster du foie gras, et autres délicieux plats et savourer des cuvées de vins dont on peu voir les échantillons sur les étagères et dans la cour.

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Nous sommes ensuite revenus prendre notre souffle sur les bords de l’Oise, avant de rentrer chez nous. Roudoudou était ravis et moi aussi. Attention la plupart de ces musées étant privés, il faut prévoir un budget de 5 à 6 euros pour les musées cités : Aubigny, Absinthe, Château, Auberge Ravoux, et je le répète les photos sont interdites à l’intérieur de ceux-ci (vente de cartes postales).

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14 juillet 2013

Ratha Yatra 2013 le 07 juillet à PARIS

P1010919Dimanche dernier, nous (Roudoudou, une amie et moi-même) avons participé au Ratha Yatra, la Fête de Krishna. Cette année contrairement aux précédentes, le char parait de la Fontaine des Innocents aux Halles (1er arrondt) pour se rendre place Stalingrad (19ème arrondt) où avaient été montées des échoppes commerciales permettant de découvrir la spiritualité et la culture indienne). Un estrade avait également été dressée pour permettre à des danseuses d'évoluer gracieusement sur des danses classiques indiennes toutes à la gloire de Krishna.

P1010811Donc le rendez-vous pour la levée du char était fixé à 14 h aux Halles, et Roudoudou était sur le pied de guerre dès le matin, dans les startings blocks à 10 h, et piaffant d'impatience dès 11 h, pour finir par me demander à 12 h30 à quelle heure je comptais fermer le magasin pour que nous puissions enfin partir. Nous sommes arrivés à 14 h 03 exactement, courant plutôt que ne marchant, et ouf, le char était encore là (gros soupir soulagé de S...). Les prêtres et les dévots de Krishna (presque tous européens) en finissaient la décoration. Nous avons donc pu, pour notre amie, et moi reprendre notre souffle, et pour roudoudou se détendre pour enfin profiter de la fête.

S'il n'y avait pas trop de monde lors de notre arrivée, la foule est arrivée peu à peu, des européens, mais également des indiens hindous, ce qui à mon avis était plus naturel. Toutefois, on était loin de l'affluence de la Fête de Ganesh, qui regroupe plus d'indiens de toutes les ethnies de l'Inde mais également des DOM, et toutes religions confondues.  Une voix dans un micro incitait les fidèles à chanter, mais ça restait timide niveaux

P1010826participants. Nous fûmes invités à nous rendre devant une tribune ou devaient se tenir les officiels (organisateurs, représentants des gouvernements, ambassadeurs culturels, consul) qui devaient lancer le départ et donner tout son sens "officiel" à cette fête. Ils arrivèrent peu à peu, les uns après les autres :  Le Maire du 1er arrondissement, un représentant du Gouvernement Français, l'Ambassadeur de l'Inde à Paris, celui du Népal,etc...)

L'organisateur de cet évènement à fait un "appel du pied" au représentant du gouvernement français pour demander que soit reconsidéré le classement du Mouvement Krishna en tant que religion, et non plus en tant que secte (hum, à mon avis voeu pieu, mais lettre morte). Il a également demandé au Maire du 1er arrondt à ce que le char est pour terminus la Fontaine des Innocents comme à l'accoutumée au lieu de Stalingrad (pas de réponse, mais requête entendue. Sera-t-elle suivie d'effet ???).

Les représentants officiels y sont allés chacun de leur petit discours, puis ont été invités à venir près du char pour assister à sa bénédiction et pour casser des noix de coco destinées à porter chance (explications données par roudoudou). On leur a remis à cet effet, un panier d'offrandes et tout le monde s'est poliment exécuté. les débris de noix de coco ont été offerts à la voracité du public. Ensuite, les fidèles et les dévots on empoignés les cordes du char et on commencé à tirer au son de Jay Jagannath.

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P1010864Roudoudou, les cheveux relevés sur le dessus de la tête,  avait revêtu le doti blanc bordé de doré, tout neuf, que je lui avais offert pour la circonstance, une chemise également blanche à manches longues, des sandales qu'il m'a remis quand il s'est mis à tirer. Notre amie quant à elle, avait choisi un magnifique sari de soie marron et vert brodé d'or, et mis quelques uns de ses plus beaux bijoux. Moi, je faisait un peu office de parent pauvre, habillé à l'européenne, mais cela n'avait aucune importance. Je trouve en effet, ridicule ces femmes et ces hommes européens déguisés en indiens dont les dotis et les saris sont mal majustés car ne sachant pas bien les nouer et encore moins les porter avec grâce et élégance. Je me suis également abstenu de toucher les cordes du char, car je sais que S... n'aime pas beaucoup que des européens se prennent pour des hindous.

Devant nous un petit train sur roues transportaient les personnes ayant des difficultés à marcher et les mères avec de jeunes enfants. Une camionette remplie d'enfants tous plus beaux les uns que les autres et dont la tâche étaient de remplir des gobelets d'eau de rose à qui en faisait la demande, et de recueillir les offrandes récoltées sur le chemin. De chaque côté des tireurs des agents de sécurité du temple avec un brassard jaune veillaient à ce qu'il n'y ait aucun accident et incident. Les dévôts de Krishna quant à eux, distribuaient des sucreries, des fruits et des boissons aux tireurs pour leur donner des forces.

P1010870Certains dévots se déchainaient plus ou moin régulièrement en démonstrations exaltées pour mpmontrer leur amour de Krishna. Je me suis souvent demandé, si cette foi était sincère prce que né de parents ayant fait partis du mouvement depuis sa création en France, ou si elle était simplement commerciale, et qu'il s'agissait réellement d'une secte aux termes ou on l'entend ainsi (bourrer le mou aux plus faibles pour les récupérer, ainsi que leurs biens, et avoir une main d'oeuvre dévouée, désintéressée) ?. Je  parle bien évidemment pour les européens, aucunement pour les hindous pour lesquels Krishna est un véritable dieu qui mérite des prières et qu'on le serve. Mais sans doute suis-je trop suspicieux. Toutefois je m'interroge de l'intérête et de la sincérité des européens pour une religiion qui n'est pas la leur et dans laquelle, pour certains, ils n'ont pas été élevés et non aucun repère.

Il faisait une chaleur épouvantable qu'il m'était particulièrement difficile à supporter. J'ai été obligé de m'asseoir plusieurs fois durant le parcours pour éviter le malaise. J'avais l'impression que mon corps allait exploser de l'intérieur. Roudoudou et Florence inquiets ont quitté les cordes pour venir s'enquerir de mon état, et ont fini par suivre le défilé tranquillement à mon côté. Cette année, il y avait de la nouveauté.

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En tête du cortège allaient des musiciens, dont j'ai appris par roudoudou et Florence qu'il s'agissait des gitans du Rajasthan, avec une magnifique danseuse de "Kalbéliya" (danse des gitans de l'Inde), et je dois avouer qu'elle a eu beaucoup de succès, très jolie et dansant admirablement bien, vêtue de couleurs vives, chacun voulait la photographier et/ou être pris en photo avec elle, notre amie Florence la première.

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En traversant le quartier indien, j'ai remarqué plusieurs petits autels avec des offrandes dressés devant les magasins. Roudoudou m'a expliqué que les commerçant espèrent ainsi attirer les bienfaits de Krishna sur leur foyer et par la même occasion augmenter leurs chiffres d'affaires. Les fidèles sont pieds nus et attendent le passage du char pour offrir un panier d'offrandes et amener dans leur magasin le feu sacré qui les protégera. J'adore les explications que me donnent roudoudou et Florence, en Inde tout à une signification c'est merveilleux.

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Le passage vers le métro La Chapelle a été difficile en raison de travaux et de l'étroitesse des rues, mais nous sommes enfin arrivés place Stalingrad ou je me suis effondré de fatique et en sueur sur la margelle des jets d'eau, pendant que S... et notre amie allaient chercher de quoi me raffraichir. La place était noire de monde, fidèles, dévots, curieux, habitués du quartier, commerçants, formaient un joyeux mélange. Nous avons assisté à deux danses de kathak, que nous n'avons pu photographier ou filmer car interdit (je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi ?), mais nous ne nous sommes pas attardés sur les stands car inintéressants pour nous, tant au niveau vestimentaire que culturel. Nous sommes partis vers 18 h 30 au Temple de la rue Pajol, roudoudou et notre amie voulant honorer les dieux (entendrez, faire quelques prières, mais n'osant pas le dire).

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Nous avons ensuite raccompagné notre amie chez elle et sommes rentrés chez nous, dans un état de fatigue indescriptible. Je ne sentais plus mes jambes, ni mes pieds (au propre comme au figuré). Je dégouttais de sueur, sentais le fauve et n'avais qu'une hâte plonger dans la baignoire pour trouver un peu d'aise.

8 juillet 2013

Gay Pride 2013 à PARIS

 

P1010681Un évènement que nous attendons avec impatience et plaisir d'une annéeH sur l'autre.

Comme les années précédentes, nous nous sommes rendus à Montparnasse à 14 h. Pour prendre l'ambiance, des photos, et nous montrer en tant que couple gays bien évidemment. Habituellement, nous sommes assez discrets, que ce soit dans nos attitudes et/ou notre tenue, mais cette année, nous avions opté pour la visibilité et donc l'extravagance.

Je portais donc un jupe pour homme (hum oui, je sais, qui l'aurait cru) en cuir noir, un polo blanc (oui les harnais c'est pas trop mon truc, et,  non non non, nous ne pratiquons pas le SM), des chaussettes blanches repliées sur des rangers.

Roudoudou aurait aimé être vêtu comme moi, mais il est tellement menu qu'il nous a été impossible de lui trouver une jupe à sa taille (je lui en ferais faire une sur mesure, s'il persiste dans son désir). P1010673Qu'à cela ne tienne, il a fait contre mauvaise fortune bon coeur et a mis son short en cuir noir (il ne le met que dans de très rares occasions), polo, chaussettes et rangers assortis aux miens. 

En raison de la chaleur, mais surtout pour éviter d'être confondu avec la gent féminine (quoi que avec tous les poils qu'il a sur le corps faudrait avoir de la m... dans les yeux), il avait relevé ses cheveux en chignon au-dessus de sa tête. Il était à mon sens, d'une grand beauté, oui, bon, je suis partial !

Nous aimons arriver avant le lancement de départ pour admirer les chars, voir et commenter les nouveautés, prendre quelques photos avant que les participants ne soient submergés et excédés par nos clics voyeurs. Les bears font toujours preuve d'une originalité bien à propos, encore cette année.

 

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Cette année, j'ai trouvé qu'il y avait encore moins de chars que l'année passée, que les revendications étaient moins nombreuses, ce qui est logique puisque pendant des années, elles portaient sur l'égalité et le mariage homosexuel. Au jour d'aujourdhui, ces deux revendications (même si l'égalité n'est pas tout à fait présente partout) sont globalement satisfaites.

P1010662Les revendications étaient ciblées essentiellement sur la PMA, mais (chose curieuse pas trop sur la sur GPA). Donc beaucoup de lesbiennes et de femmes dénoncant l'hypocrisie de la France que les femmes qui souhaitent avoir un enfant quittent pour aller se faire inséminer en Belgique. 

En bon égoîste, n'étant pas concerné et n'ayant pas vraiment suivi les débats, n'ayant pas non plus d'avis je préfère laisser parler les principales intéressées.

Beaucoup de transsexuelles (ls) également, toujours aussi peu vêtues (je parle ici des MTF) et ne m'étendrais pas plus avant sur le sujet, la photo ci-dessous parle mieux que des mots...

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qui souhaitent avoir plus de facilité à l'accession aux interventions chirurgicales leur permettant de mettre en adéquation leur physique et leur mental ainsi que des papiers d'identité inhérants à leur nouveau genre. Et ça je suis pour, par contre, je ne suis pas tout à fait d'accord pour la prise en charge par la Sécurité Sociale de leurs interventions.

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Il y a en effet, une incohérence entre le fait de vouloir dépsychiatriser la transsexualité,  et celui de vouloir bénéficier d'une prise en charge par la Sécurité Sociale pour une réassignation d'identité. Les transsexuelles (ls) ne veulent pas être considérées (és) comme des malades mentaux et ils/elles ont raison, donc pas de raison de chouiner auprès de la Sécurité Sociale pour être pris en charge. Tu veux changer de genre (et de sexe, l'un ne va pas s'en l'autre), tu assumes. D'autres sont passés par là et ont eu un minimum de fierté et dignité pour se débrouiller seules (ls).

Toujours beaucoup d'associations, mais si quelques unes dénoncaient une atteinte aux droits de l'homme quant à l'homosexualité, telles : Aministie Internationale, et l'Iran. D'autres étaient plus ludiques, tels : les mâles fêteurs, les gays musette, avec en tête de défilé deux danseurs particulièrement doués, les sports aquatiques,les dérailleurs pour les amoureux de la petite reine.

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Et toujours plus que les années précédentes, des groupes de jeunes carburant à l'alcool et déjà bien éméchés, venus pour la plupart faire la fête à moindre frais et empoisonnant tout le monde, par leurs vociférations et leurs attitudes . Dans ces conditions, je ne sais pas si l'année prochaine nous participeront....

Petite vidéo faite avec nos photos personnelles ci-dessous :

17 juin 2013

Titanic - Exposition du 01/06 au 15/09/2013 Porte de Versailles à PARIS

P1010546Je dois avouer ne pas être fan de l’histoire du Titanic, racontée sous toutes les formes et montée en films à gros budget romancée à souhait. Toutefois, mettant trouvé dans le quartier de mon roudoudou pour avoir aéré son appartement et relevé son courrier pendant son absence et ne sachant comment occuper mon dimanche après-midi, j’y suis allé faire un tour.

Après avoir affronté une queue relativement fluide, et pris mon billet à l’entrée, il m’a été remis en plus d’un audiophone me donnant des explications sur chaque photo et/ou objet numéroté, une carte d’embarquement comportant au verso le nom d’un passager, la classe choisie, sa destination et le motif, etc.. réplique exacte de celle détenue par les véritables passagers du Titanic.

Nous découvrons sur les murs de la première salle d’exposition, des photos des journaux d’époque, relatant les circonstances du naufrage, l’appel de détresse et la photo de l’officier radio, ainsi que deux maquettes du bateau.

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Dans les salles suivantes, les murs se couvrent de photos nous montrant les ingénieurs qui ont conçu et réalisé le projet, les plans, sa technologie, ainsi que des schémas pour nous aider à comprendre et situer les répartitions du bateau, ainsi que les classes. Au milieu de ces salles, sont exposés sous vitrines, divers objets remontés des eaux, tels : objets de toilettes, flacons de parfum, monnaie et billets de banque, vêtements, vaisselles, bijoux, etc... 

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Au fur et à mesure que nous traversons les salles d’exposition, nous pénétrons un peu plus dans l’intimité du bateau et des personnalités s’y étant embarquées, des portraits muraux sont là pour nous les rappeler ainsi que leurs histoires. Nous parcourons les cursives reconstituées, ainsi que les cabines des 1ères classes très luxueuses avec chambre, salon, salle de bain dont tout le mobilier est en acajou serti de bronze. Pour les 3ème classe, le confort est plus spartiate puisque les lits sont superposés et ressemblent plus à des caisses de bois, d’autant que les voyageurs pouvaient s’y entasser à 10 par cabine.

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Une salle à manger  a également été reconstituée avec son mobilier, ses ustensiles de cuisine et sa vaisselle. Les menus pour les différentes classes sont affichés et l’on peut alors mesurer la différence de traitement des passagers selon la classe sous laquelle il voyage (rareté et complexité des mets servis). 

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En quittant les appartements des voyageurs, on pénètre au cœur du bateau, dans la salle des machines où s’entassent les ouvriers, les photos mises sur les mur nous rappellent que si pour certains c’était une croisière d’agrément pour d’autres, il en était tout autrement. Nous pouvons nous rendre compte de l’épaisseur des portes étanches 

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P1010539de la grosseur des vis et des écrous. Reconstitution est faite de l’ultime rencontre entre l’iceberg et le bateau. Au milieu de cette dernière salle, sont présentés différents appareils de navigation, au mur, la liste et les noms des passagers ayant survécus ou non  - (en regardant au verso de la carte d'embarquement qui vous a été remise à l'entrée vous pourrez ainsi voir si "vous avez survécu") - ainsi qu'un petit film nous expliquant la rencontre entre le bloc de glace et le bateau.

La visite se termine bien évidemment par la boutique ou l’on peut acquérir nombre de reproductions et/ou d’objets, de cette tragédie, tous plus laids les uns que les autres avec le nom Titanic figurant en grosses lettres sur chacun d'eux. mais également de magnifiques et très intéressants ouvrages racontant l’épopée de ce navire, du projet, à son naufrage en passant par sa construction, sa vie en propre, ainsi que celles de ses passagers les plus prestigieux.

La vidéo de l'exposition faite avec nos photos personnelles :

 

Mon avis : Volodia

Malgré l'endroit où se déroule l'exposition (de grands hangards) celle-ci est très bien mise en scène. Dès notre entrée dans la première salle on est tout de suite mis dans l'ambiance d'autant que les salles suivantes ont des lumières tamisées, vaguement bleu pour imiter les fonds marins, un peu orange lorsqu'on arrive vers les portes étanches et la chaufferie.

J'ai été étonné du nombre d'objets ayant pu être remontés du fond des eaux et surtout leur bon état malgré des années dans les profondeurs. Les explications et commentaires entendus dans l'audiophone suffisent à vous mettre dans l'ambiance au point que je me suis pris au jeu, et que c'est de bon gré que je me suis laissé guidé au travers des salles, à ressentir l'atmosphère qui se dégageait de tous ces vestiges.

Malgré tout, même si voyager sur ce paquebot fait un peu rêver, je ne peux m'empêcher de penser aux ouvriers et surtout aux machinistes qui faisaient avancer ce géant des mers. Le rêve n'était pas pour tout le monde loin s'en faut et ma compassion va plutôt à ces humbles qu'à ces personnalités prestigieuses et nantis qui le peuplaient.

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En bref, c'est une exposition très intéressance et chargée d'émotion, qui n'a rien à voir avec les romances dont on nous a rabattu les oreilles et les yeux. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai passé cet après-midi. 

2 juin 2013

"Garden Of Domina" - HARUKAWA NAMIO

86785305_p Exposition du 23 /05 au 10/10/2013 - Musée de l'Erotisme à Paris

"Le jardin de Domina"

Armée de formes opulentes, Kana écrase les hommes sous sa croupe et les éveille aux joies de la servitude.

Elle ouvre d'abord un salon de beauté qui n'emploie que des hommes masochistes puis une entreprise de prestation d'esclaves. Grâce à elle, les femmes acquièrent la confiance et l'éclat nécessaires pour soumettre les hommes.

Elle crée finalement un parc à thème où l'on peut profiter en plein air d'attractions animées par des esclaves. Kana a bati un véritable paradis, mais elle a de plus grandes ambitions et aspire à de nouveaux plaisirs.

Outre une soixantaine d'oeuvres originales tirées de son dernier récit en image, Le jardin de Domina, la première expositon hors du Japon de HARUKAWA Namio comprendra éalement des groupes de 4 images illustrant une situation, dans le style habituel de l'artiste.

 

A propos de l'artiste :

Né en 1947 à Osaka au Japon.

Son nom de plume reprend deux noms de femmes : HARUKAWA est le nom de famille de l'artiste HARUKAWA Masumi (actrice principale de "désir meurtrier" d'IMAMURA Shôhel, 1964) et Namio est l'anagramme de Naomi, prénom de l'héroîne du roman de TANIZAZAKI jun'ichirô, Un amour insensé.

Dès le lycée, il publie des oeuvres dans le courrier des lecteurs de Kitan Club (Le Club des histoires étranges), le précurseur des pulp magazines japonais. A travers la représentation d'une femme sublime aux formes magnifiquement opulentes et des hommes qui la servent, HARUKAWA dépeint le masochisme masculin et occupe une place de premier plan dans ce domaine. 

Vidéo désactivée par youtube au motif qu'elle pouvait choquer certains auditeurs......mouais encore des mémères chichipoufs qui confondent art et pornographie.

Toutefois, les photos prises lors de l'exposition sont diponibles dans la rubrique albums photos du blog sous le titre : Garden Of Domina

 

Mon avis : Volodia

J'ai adoré cette exposition,"jouissive" au demeurant, toutes ces femmes sublimes, plantureuses, fantasmes de tous les désirs remettant les hommes à la place ou ils sont le plus vulnérable...

1 juin 2013

Placid & Muzo encore un peu de sexe !

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Pour adultes avertis uniquement

 

Exposition à voir au musée de l'Erotisme à Paris du 23 mai 2013 au 10 octobre 2013.

 

... Un regard intéressant sur les rapports entre les hommes et les femmes, entre caricatures de sexisme ordinaire, psychoses et relations conflictuelles parfois violentes entre les femmes et les hommes...

 


  

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