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22 octobre 2020

Les Olmèques et les cultures du Golfe du Mexique

 Cette exposition se tient au Musée du Quai Branly Jacques Chirac, depuis le 09/10/2020 et se terminera le 25/07/2021. 

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Les objets et photos présentés dans cette exposition nous invitent à un voyage à travers plus de trois millénaires d’histoire, d’échanges et de traditions artistiques au cœur des régions du Golfe du Mexique. C’est ici qu’entre 1700 et 400 avant notre ère, s’est épanouie la culture Olmèque – du mot Olman, pays du caoutchouc – donnant naissance à l’une des plus importantes et et mystérieuses civilisations mésoaméricaine. Civilisation restée longtemps méconnue qui pourtant a joué un rôle déterminant dans l’histoire du Mexique et dont l’influence perdurera jusqu’à la conquète espagnole.

Les objets présentés proviennent de sites qui ont été l’objet de missions échelonnées depuis le siècle dernier. Les recherches ont permis aux archéologues d’étudier le contexte de découverte des objets. Un contexte primordial car, pour être comprises, ces sculptures doivent être replacées dans leur cadre d’origine.

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En effet, elles étaient souvent associées à d’autres objets, dans des lieux spécifiques, que ce soit des bâtiments ou des lieux naturels. Elles ont été parfois déplacées réutilisées, bisées et enterrées dans le cadre de pratiques rituelles.

Têtes colossales, stèles cérémonielles et sculptures en pierres représentant des dieux ou des dirigeant (es) sont au cœur de l’univers religieux et symbolique de ces sculptures anciennes du Golfe du Mexique.  Un art souvent monumental.

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Leur écriture est plus ancienne que celle des Mayas. Avant d’avoir une réelle écriture, ils utilisaient déjà des idées, concepts et mythes qu’ils gravaient dans le bois, l’argile ou la pierre. Autour des Iième et IIIème siècles, les premiers signes d’une écriture apparaissent même si le mystère de leur déchiffrage reste entier.

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Une statue de femme scarifiée (vers 200 de notre ère) a été retrouvée sur le site de Tamtoc, un centre de la culture huastèque au Mexique. Cette statue a été détruite intentionnellement et placée dans un plan d’eau rituel, comme une offrande. Le traitement du corps est particulièrement réaliste et détonne parmi les sculptures massives. 

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Mon avis : Volodia

Que dire, hormis que cette exposition est magnifique. Mon compagnon et moi aimons beaucoup cet art et la particularité des traits de visages de ces peuples. Reste que nous nous interrogeons toujours sur le comment ont pu être réalisées et transportées ces statues monumentales.

Leurs divinités sont comme beaucoup de peuples précolombiens le Jaguar le plus puissant des félins des amériques, associé aux pouvoirs politiques et religieux. Le Dieux du maïs, cet aliment étant une base importante de la vie des Olmèques ce dieu était consacré à sa production. 

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et que les sacrifices humains étaient omniprésents pour obtenir une récolte abondante, pour obtenir de l'eau, nourrir les Dieux afin d'obtenir leurs faveurs.

Le Musée du Quai Branly Jacques Chirac, présente régulièrement des expositions sur des civilisations anciennes et elles sont toutes très intéressantes et bien mises en valeur par le biais de documentaires cinématographiques visibles dans la salle d'exposition en plus des photos prises par les archéologues lors de leurs découvertes, et bien évidemment par les objets de toutes sortes, présentés lors de l'exposition : statues, divinités, stèles d'écritures, vasques de sacrifices rituels, masques, etc...  

Les photos que nous avons prises lors de l'exposition sont dans l'album photo du blog.

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9 août 2020

Marche et démarche - Une histoire de la chaussure - Musée des Arts Décoratifs - Paris

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Le thème de cette exposition est né lors de l’étude, dans les collections du musée, d’un soulier porté par Marie-Antoinette en 1792. Cet objet est étonnant par ses dimensions puisqu’il mesure 21 cm de long, et pas plus 5 cm de large. Comment une femme alors âgée de 37 ans pouvait-elle glisser son pied dans un soulier aussi menu ? La recherche dans les textes de l’époque – chroniques, mémoires, romans – révèle que les dames de l’aristocratie au XVIIIe siècle, puis de la haute bourgeoisie au XIXsiècle, marchaient peu, que leur mobilité était contrôlée et que l’univers urbain leur était hostile.

 

                                                             

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Le constat surprend aujourd’hui : les femmes de cette époque portaient des souliers pour ne pas marcher ! Quelles chaussures portaient les enfants pour leurs premiers pas ? Comment les femmes adeptes du culte du petit pied, tant en Europe à partir duXVIIe siècle (Charles Perrault écrit Cendrillon en 1697) qu’en Chine depuis le XIe siècle, ont-elles pu concilier idéal de beauté et mobilité ? Quelles particularités des chaussures du quotidien permettent une marche aisée ? Quels sont les détails techniques qui, au fil des siècles, ont apporté plus de confort aux souliers ?

L’exposition s’ouvre sur une analyse de la façon de marcher au quotidien, de l’enfance à l’âge adulte, en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique. Du XVe au XIXsiècle on constate que certains facteurs environnementaux, tels les sols irréguliers et boueux, viennent contraindre la marche, imposant l’usage de souliers adaptés. En France sous l’Occupation, les pénuries engendrent la fabrication de semelles en bois qui entraînent une démarche saccadée et bruyante.

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La marche militaire est également présente avec notamment la création de l’incontournable chaussure d’Alexis Godillot au XIXesiècle ; des chaussures de clowns et celles de Charlie Chaplin sont aussi exposées sans oublier les chaussures magiques telles que les talonnières d’Hermès ou les bottes de sept lieues ! 

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Le fétichisme n’est pas en reste avec des chaussures élégantes de cuir aux talons vertigineux et des bottes lacées très haut. Elles évoquent, dans le XIXe siècle bourgeois, le fantasme notamment de la part de clients de maisons closes pour la contrainte des pieds et la démarche entravée. Plus proche de nous, en 2007, souliers et photographies évoquent la collaboration entre Christian Louboutin et David Lynch ; le célèbre bottier a demandé au réalisateur de photographier des danseuses du Crazy Horse portant des souliers à talons démesurés dans un univers délibérément fétichiste.

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Au-delà d’une approche sur la chaussure comme simple accessoire de mode, « Marche et démarche. Une histoire de la chaussure » jette un regard nouveau et plein de surprises sur un accessoire que l’on enfile tous les jours et que l’on croit connaître.

Mon avis : ChezVolodia

Cette exposition est particulièrement intéressante car on y découvre comment et qui étaient les personnes qui pouvaient se chausser, de l'antiquité à nos jours.  Il ne faut pas se leurrer les souliers étaient réservés à une certaine catégorie de la population, les plus misérables allant pieds nus.

On y découvre les cothurnes type de chaussures de l'antiquité gréco-romaine 

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Les incroyables socques des femmes orientales de haute condition 

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 et je ne parle même pas de ces extraordinaires sandales de fakir (hum on l'est ou pas) 

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Nous remonttons le temps au travers de la mode non des tissus et du vêtement mais de la chaussure, un peu oublié dans par nos livres d'histoire, mais pas seulement nous y découvrons également toutes sortes de chaussures qu'elles soient créées pour le spectacles ou par la Haute couture dans une excentricité telle qu'il sied à la mode et, dans une extravagance futuriste, impossible à porter dans la vie réelle.

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Nous avons également assité à la fabrication d'une paire de souliers devant un atelier reconstitué.

Petit bémol pour cette exposition. Les vitrines étaient très longues, mal éclairées et leurs abords bondés de monde ce qui nous a rendu difficile la visibilité mais également la prise de photos. Certaines gravures et tableaux n'étaient pas accessibles au regard car mal disposés sur les murs derrière des vitrines ou en contre-jour. Mais bon, ces petits inconvénients ne nous ont pas empêché d'apprécier notre visite.

 

 

 

 

27 février 2020

La Maison de Balzac - Paris 16ème

L'entrée en est gratuite pour les collections permanentes et de 6 € pour les expositions temporaires.

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Découvrir le musée :

L’occupation du site de la maison de Passy est attestée dès le Moyen Âge, bien avant l’arrivée de Balzac qui occupa une partie de cette maison de 1840 à 1847. Des fouilles réalisées en 2002 ont montré que les caves englobent des habitats troglodytiques de la fin du Moyen Âge - les seuls connus à ce jour à Paris -, quand Passy n'était qu'un village peuplé de cultivateurs, de vignerons et de carriers.

Sous l'Ancien Régime, les côteaux sont transformés en terrasses où de modestes maisons côtoient des hôtels particuliers luxueux, transformés après la Révolution en immeubles de rapport. Balzac loue dans la dépendance d'un hôtel situé au 47 de l'actuelle rue Raynouard, en octobre 1840, un appartement composé d'une salle à manger, d'un salon et d'une chambre à coucher pourvu d'un cabinet, avec jouissance d'une cave et du jardin.

Après son annexion par Paris en 1860, Passy s'urbanise et le village devient au XXe siècle l'un des beaux quartiers de la capitale. La maison de Balzac offre aujourd'hui le dernier témoignage des côteaux de Passy, tels qu'ils se présentaient sous l'Ancien Régime et au XIXe siècle. En 1908, un homme de lettres, Louis Baudier de Royaumont sauve la maison en y installant un musée dédié à l'écrivain, devenu musée municipal en 1949.

L'appartement de Balzac :

La "cabane de Passy" est l'unique  séjour parisien de Balzac  qui ait subsisté. L'écrivain s'y est réfugié de 1840 à 1847 (pour échapper à ses créanciers),Le lundi 16 novembre 1840, Balzac annonçait à Madame Hanska :

"A compter du moment où vous recevrez cette lettre, écrivez-moi à l'adresse suivante : M. de Breugnol, rue Basse, n°19 à Passy, près Paris. Je suis là, caché pour quelque temps (...) il m' a fallu déménager très lestement et me fourrer là où je suis."

Il y a imaginé le titre La Comédie Humaine et rédigé plusieurs romans  essentiels destinés à compléter ce projet à la fois scientifique et littéraire, comme Splendeurs et misères des courtisanes. La Cousine Bette, ou Le Cousin Pons.

Un musée étendu à toute la maison ouvre au public en 1960. Il y a d'abord été rassemblé des objets en rapport avec la vie de Balzac : portraits peints, gravés ou sculptés, évocation des lieux fréquentés et des personnes côtoyées... Quelques gravures extraites d'éditions illustrées y figurent ses principaux personnages, mais la biographie reste longtemps au coeur du projet muséal. On s'intéresse alors surtout aux rares objets ayant appartenu à Balzac.

 

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La fondation d'une bibliothèque de recherche, en 1960, justifie l'acquisition des premières éditions balzaciennes. L'intérêt grandissant pour les activités de l'écrivain encourage la recherche de manuscrits. Un projet d'agrandissement, bien que temporaire, autorise dès 2001 une diversification de la collection et la constitution d'un important fonds de gravures.

Le musée a choisi de rompre avec l'approche biographique traditionnelle, et de relever cette gageure qui consiste à susciter le désir de lire ou de relire un ensemble romanesque, en montrant des gravures, des dessins, peintures et sculptures. Ces oeuvres réalisées par des contemporains de Balzac aussi bien que par des artistes plus récents, témoignent de la fascination toujours exercée par l'écrivain.

Mon avis : ChezVolodia

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La Maison de Balzac sise sur les "hauteurs de Passy" et s'étend aujourd'hui sur trois niveaux. Elle englobe l'appartement en rez-de-jardin ainsi que diverses pièces et dépendances occupées à l'origine par d'autres locataires. On y accèdait par un escalier dont la grille d'entrée était au niveau du trottoir et qui de l'autre côté se situait au niveau du toit avant de s'enfoncer dans le jardin pour entrer dans la maison. 

Au rez-de-chaussée on trouve à gauche de l'entrée, une cuisine avec des portraits des parents de Balzac et de sa soeur ainée pour qui il avait une affection particulière. Dans un placard a été aménagé un espace "souvenir" très curieux et intéressant (je ne vous en dit pas plus, allez voir). 

 

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Sur la droite, une grande pièces est consacrée aux oeuvres de Balzac, des épreuves de ses écrits étant fixés au mur. Des critiques de ses contemporains ainsi que des bustes de l'écrivain se partagent la pièce.

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Dans le fond se trouve le cabinet de travail de l'écrivain, 

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A l'étage, on peut admirer les portraits des personnages, ainsi que des caricatures de l'époque bien citronnées, de ses principales oeuvres. 

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Sont visibles également des tampons à l'éffigie des personnages composant ses romans et utilisés pour la création de bois d'illustration de ses livres. 

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Actuellement  l'exposition La Comédie Humaine de Balzac par Eduardo Arroyo y est présentée. Une trentaine de peintures, collages et dessins réalisés depuis 2014 par Eduardo Arroyo qui a utilisé sa connaissance très fine de Balzac pour se pencher sur ses propres souvenirs et réfléchir au processus de mémoire. Il esquisse ainsi son autobiographie avec des portraits de personnages tirés des romans, des portraits de l'écrivain, mais aussi des représentations de ses domiciles.  

Eduardo Arroyo

A la suite d'une première présentation de ces travaux à Madrid en 2015, Arroyo poursuit ses recherches en les concentrant sur les personnages, cette fois dans l'idée de préparer une éditions illustrées de La Comédie Humaine. Le projet a été brisé par sa disparition, mais de nombreux portraits de personnages ont néanmoins été réalisés : ces oeuvres d'Arroyo forment la première tentative d'illustration de La Comédie Humaine par un artiste d'envergure.

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J'ai pris grand plaisir à visiter ce musée. Dommage, que le jardin soit en plein reconstruction, ou plutôt replantation suite à des travaux effectués relatifs à la création d'un bâtiment "design", comportant un salon de thé sympathique, mais également le guichet d'entrée et la librairie du musée. Mais bon, je comprends tout à fait qu'il faille mettre en valeur et attirer le plus grand nombre de visiteurs sur des lieux peut être méconnus et qui méritent amplement une visite. Paris est une ville de musées, à l'Etat revient de les exploiter.

17 février 2020

Lucas Giordano ou le Triomphe de la peinture Napolitaire

Cette exposition se tient du 14/11/2019 au 23/02/2020. Prix d'entrée 13 euros, Photos autorisées sans flash.

Lucas Giordano

Luca Giordano, né à Naples 18/10/1634 – 03/01/1705 est un peintre italien Baroque de l’Ecole Napolitaine. Son père Antonio, lui-même artiste, lui enseigne les premiers rudiments du métier. Dès l'âge de huit ans, Luca réussit à peindre un chérubin sur l'un des dessins de son père. Cet exploit incite le vice-roi de Naples à placer l'enfant en apprentissage auprès de José de Ribera.

Lors d'un voyage à Rome 1652, il dessine les chefs-d'œuvre de Michel Ange, Raphaël, des Carrache et du Caravage. A Parme, il recopie les œuvres du Corrège et de Véronèse.

De 1653 à 1667, il complète sa formation à Venise où il obtient ses premières grandes commandes. Pour la basilique San Pietro di Castello, il exécute le retable à la Vierge à l'Enfant avec les âmes du Purgatoire. Il produit aussi pour l'église Santa Marie del Pianto.

Après avoir travaillé dans la plupart des grands centres artistiques italiens, il se forge un style personnel qui combine, pour ainsi dire, la pompe ornementale de Véronèse et les grandes compositions de Pierre de Cortone

À la fin des années 1670, il peint à Naples plusieurs ensembles des fresques à l’Abbaye du Mont Cassin, dans la coupole de l’église napolitaire Santa Brigida, puis à l'Eglise San Grégorio Armeno. De nouveau à Florence au début des années 1680, il travaille à l’église Santa Maria del Carmine, à la bibliothèque et au Palais Medici Riccardi.  

De 1672-1674, il séjourne une troisième fois à Venise.

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Vers 1687, Charles II d’Espagne l'invite à Madrid, où il reste au moins toute la décennie 1692-1702 pour orner de fresques le Monastère de l’Escurial,  les palais royaux du Buen Retiro à Madrid et d’Aranguez à Tolède  qui conservent une partie de ses œuvres. Il est apprécié de la cour espagnole. Le roi lui concède le titre de Chevalier.

De retour à Naples vers 1702, il continue de travailler avec la même fièvre créatrice. De 1703 jusqu'à sa mort, il peint le plafond de la Salle du Trésor à la Chartreuse San Martino.

Toujours plus nombreuses, les commissions le conduisent à exploiter un atelier de production où divers collaborateurs développent « en grand » ou complètent projets et ébauches que le maître se contente souvent d'achever d'un simple coup de pinceau.

Mort début 1705, il est inhumé en l'église Sainte Brigitte de Naples.

Comptant plus de cinq mille oeuvres, fresques ou tableaux, la production de Luca Giordano (1634-1705) est immense. Virtuose du pinceau, sa capacité d’adaptation lui valut des commandes prestigieuses, tant à Naples qu’à Florence, mais aussi en Espagne, où il séjourna dix années à la cour de Charles II. Son oeuvre est abondamment présente dans les musées français – que ce soit au Louvre, à Ajaccio, Amiens, Brest, Chambéry, ou encore Rouen –, un pays où il exerça une profonde influence sur les peintres du XVIIIe siècle. Cette monographie, premier ouvrage en français sur l’artiste, dessine le portrait d’un homme exceptionnel, indifférent aux codes et aux règles, doué pour les affaires, et essentiel pour comprendre le paysage artistique du XVIIe siècle européen.

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Peintre virtuose et infatigable, surnommé, de son vivant, "Luca Fa Presto",. Artiste curieux, en constante métamorphose, il a su réaliser une synthèse séduisante entre la tradition napolitaine, la couleur vénitienne et les grands programmes du baroque.

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Mon avis : ChezVolodia

L'époque étant particulièrement mystique et soumise à l'église romaine, cela se ressent dans toutes les oeuvres  des artistes quels qu'ils soient. La grande majorité des toiles peintes par Giordano sont des scènes religieuses (mère à l'enfant, ange chassant les rebelles du paradis, saint s'élevant au-dessus des passions humaines, martyrs, et piéta). Ce dont je ne raffole pas.

Toutefois, comme nombre d'entre-eux, il a réservé une assez large place au Baroque, qui je dois l'avouer m'a et de loin beaucoup plus séduit. La légèreté sujets (nymphes avec des faunes),

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au rappel à la mythologie grecque (avec Hercule et les juments de Diomède) ainsi que les allégories (de la tempérance, de la justice) ont remporté mon enthousiasme tant par les sujets évoqués, que par leur délicatesse (scène, douceur, couleurs employées)

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*Comme à l'accoutumée, cette exposition est parfaitement mise en scène par le Musée du Petit Palais et l'on peut passer des heures à admirer et scruter chaque détail des oeuvres présentées.

Les photos prises lors de cette exposition figurent dans la rubrique Album du blog

13 février 2020

Les Contes étranges de Niels Hansen Jacobsen - Un Danois à Paris (1892-1902)

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Cette exposition se tient  depuis le 29/01 et jusqu'au 31/05/2010 au Musée Bourdelle à Paris. Prix d'entrée 9euros. Photos autorisées sans flash. Le prix d'entrée comprend également l'accès aux expositions permanentes du Musée.

C'est une première exposition en France consacrée à Niels Hansen né en 1861 et décédé en 1941, qui invite à un plongée onirique dans l'univers du sculpteur et céramiste danois, contemporain d'Antoine Bourdelle (1861-1929). Son oeuvre est fortement marquée par un goût pour l'étrange, l'ambigüe, voire le macabre - une "inquiétante étrangeté", pour reprendre la formule de Sigmund Freud. Ses culptures renouent avec la mythologie nordique et les légendes scandinaves, avec l'oralité du folklore et le fantastique des contes d'Andersen.

Neils Hansen Jacobsen, fils d'agriculteur, nait à Vejen et se forme à l'Académie Royales des Beaux-Arts de Copenhague dans la tradition du sculpteur néoclassique Berthel Thorvaldsen. Une bourse de voyage distingue son talent et le mène de l'Allemagne à l'Italie, puis à Paris, la capitale des arts, où il s'installe en 1892 pour 10 ans.

De montmartre à Montparnasse, on voit surgir de terrre des cités d'artistes. Au 65 boulevard Arago un entrepreneur avisé dispose des pavilons, reliques de l'Exposition Universelle de 1878 autour d'un jardin ; c'est dans cette espèce de couvent artistique aujourd'hui la citée fleurie que Jacobsen et son épouse la peintre Anna Gabriele Rohde s'établissent. Ils y rejoignent une communauté de sculpteurs nordiquet et nord-américains.

Ses oeuvres :

La Petite Sirène : La fille des mers de l'écrivain Christian Andersen, appartient à ces figures de nymphes qui ne cessent de refaire surface. Des rêveries du romantisme aux mystères du symbolisme aux volutes de l'Art Nouveau. La transposition en ronde brosse que Niels Hansen Jacobsen donne de la Petite Sirène inscrit le corps serpentin de l'ondine dans une dynamique équivoque. 

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Le Troll qui flaire la chair de chrétiens : s'inspire d'une figure du folklore scandinave. Une queue, des cornes, des serres en forme de pince à trois doigts, déni diabolique de la trinité du christianisme ? La logique formelle du Troll, issu de la forêt des origines, naît d'un riche humus de références vernaculaires et plastiques.

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Masques et Méduse : affronter la Gorgone : Parce qu'il résume l'être à sa simple face, le masque est une forme largement plébiscitée par les artistes de la fin du XIXème siècle en quête d'expressions synthétiques et de symboles puissants. A ce titre, le Japon et ses masques du Théâtre No furent un réservoir majeur pour cette mode et ses variations.

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La part de l'ombre : Insaisissable par nature, l'ombre est une figue de l'incertitude voire de la mort. Elle est aussi signature du réel, car seul un corps tangible projette une ombre. Chez les symbolistes, l'ombre agit comme révélateur de l'irrationnel. Son royaume est celui des bêtes hybrides et nocturnes qui hantent les céramiques de Jacobsen.

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La Mort et la Mère: Du mouvement giratoire de la mort à la fluidité de la robe et des cheveux flottants, le féminin ouvre un espace ondulatoire où l'on peut sombrer.

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Mon avis : ChezVolodia

Nous avons beaucoup apprécié cette superbe exposition sur un artiste culpteur que nous ne connaissions pas et qui a mis son talent à donner une image à des êtres, des sensations  irrationnels (les), peuplant pour certains (es) nos pires cauchemars, mais qui bien que dérangeantes sont magnifiques. 

Les sculptures de Niels Hansen Jacobsen donnent une présence charnelle à l'épaisseur du temps, aux Mythes fondateurs, aux contes d'Andersen, à l'oralité immémoriale du folklore nordique affranchis des canons de l'académie comme des conventions du réalisme. Ces figures fabuleuses conjuguent dans leur inquiétante étrangeté la poésie du symbolisme et les prospections formelles de l'Art Nouveau.

D'autres photos de cette exposition sont visibles dans la partie album du blog.

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2 février 2020

Salon 3 f Paris du 31 janvier au 02 février 2020

 

Salon 3 f paris

Comme tous les ans, nous avons reçu une invitation pour ce salon, qui se tient au Parc des Expositions à Paris et qui regroupe des artistes peintres (essentiellement), des plasticiens, des sculpteurs sur bronze ou autres et photographes. Si vous n'avez pas d'invitation, il vous en coûtera : 10 euros.

Inutile de vous dire que nous nous y rendons tous les ans et nous revoyons année après années les mêmes artistes plus quelques petits nouveaux. Il y a toutes les techniques de peinture représentée. Huile, Acrylique (en majorité), Peintures acryliques industrielles (c'est une nouveauté, avec une seule exposante). Ainsi que pour les culptures, un artiste créant des objets, principalement des lampes avec divers matériaux récupérés et détournés.

Comme dans chaque exposition, il y a des choses très belles et d'autres un peu moins (pour ne pas dire laides, mais l'art est subjectif tout comme la beauté). Nous avons été interpellés par les créations de :

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 Oublié  de prendre la carte de visite

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L.Gédon

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Michele Ferrari

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Laetitia Vernieux a pour particularité de dessiner au stylo bille.

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Un artiste italien dont nous ne savons pas le nom ni pu avoir de carte, celui-ci étant occupé avec un client potentiel, nous n'avons pas voulu le déranger.

Bien évidemment, toutes ces oeuvres magnifiques ont un prix, qui va de 2000 € environ à 4500 euros pour l'artiste italien, nous n'avons pas connaissance du prix car non marqué et pas disponible puisque occupé avec un client.

Nous avons regardé, mais n'avons rien acheté pour l'instant. Les prix étant conséquents pour nos bourses.

17 janvier 2020

L'étoffe des rêves de Lee Young - Musée Guimet

 

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Cette exposition se tient du 04/12/2019 au 09/03/2020

Consacrée par son pays comme la plus frande figure de la mode coréenne, Lee Young-hee (1936-2018) a propulsé sur la scène internationale l'image d'une Corée moderne et décomplexée, fière de son illustre passé. Puisant son inspiration et sa philosophie dans le "hanbok", le vêtement traditionnel des femmes coréennes, son art s'épanouit dans une modernité sans cesse renouvelée, passant de la parfaite maîtrise des formes traditionnelles aux figures aériennes d'un" hanbok" libéré.

Lee Young-hee entame  une carrière de couturière-styliste presque par hasard. Le vêtement coréen va rapidement devenir une passion qu'elle approfondit par des recherches historiques menées avec Seok Ju-seon, spécialiste reconnue de l'histoire du costume. Ensemble, elles s'attèlent à une minutieuse reconstitution de vêtements d'après les peintures des rouleaux dépeignant les cérémonies de cour de la fin de la période Choson (1934-1910). Les costumes des officiels et les costumes de cour de cette époque sont d'une extrême rareté.

 

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Lee Youg-hee met en place un processus de "recréation" de ces pièces qui inclut la fabrication des soieries à l'identique, l'emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main ; son travail s'alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson - vêtements ou accessoires - qu'elle rassemble peu à peu tout au long de sa carrière. Elle explore tous les matériaux traditionnels (ramie, soie) tout en expérimentant des mélanges nouveaux (fibre de banaier et soie), jouant tour à tour sur des effets de transparences et de matières rugueuses, faisant de la combinaison traditionnelle (une roble ample s'élargissant ous la poitrine et un très court boléro noué de rubans) un vocabulaire versatile, librement et constamment réinventé.

Mon avis : ChezVolodia

Cette exposition présente également des costumes confectionnés avec  une base de hanbok mais résolument moderne. N'étant pas intéressé par cette nouvelle interprétation du costume traditionnel, je n'ai pas eu l'envie de prendre des photos faute de coup de coeur. Aussi me suis-je intéressé  spécifiquement à l'histoire dudit costume, dont je vous mets le lien ci-dessous :

https://www.koreancoffeebreak.com/costume-traditionnel-coreen-hanbok

Ceci dit, cette exposition est superbement mise en scène par le Musée Guimet et permet d'apprécier la simplicité des formes et la somptuosité des matières utilisées qui donnent à la femme coréenne grâce, élégance et délicatesse. Tous les éléments présentés y concours que ce soit le costume en lui-même, que par les accessoires qui le compose tels : le volume des robes, les rubans et bijoux fermant les boléro, les parures de cheveux, etc... 

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Le costume coréen par ses lignes et ses formes permet aux femmes d'afficher leur féminité tout ayant une apparence, modeste et chaste, conformément aux valeurs du Confusianisme. Quant aux hommes, il est important d'afficher son honnorabilité, aussi est il de bon ton de veiller à porter une tenue et un chapeau approprié à son rang.

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Le costume masculin étant lui, constitué d'un veste longue attaché à la taille et un pantalon ample. A noter que parfois, les femmes portaient elles aussi le pantalon sous leurs jupes.

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Les couleurs portées par les uns et les autres sont conditionnés au statuts social et marital. Vidéo de l'exposition faite avec nos photos personnelles, ci-dessous : 

8 janvier 2020

Le Tower Bridge - Londres

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Comme convenu lors de mon précédent post, je vous avais parlé de notre visite à Londres le 15/10/2019 et de notre visite du Tower Bridge. Pour commencer, un petit morceau d'histoire.

A la fin du XIX siècle. La Tamise demeurait l'artère vitale de Londres et ce, depuis le développement de la ville. De l'époque romaine au Moyen Age, le pont occupa un quartier appelé Pool of London, s'étendant entre London Bridge et la Tour de Londres. Le premier London Bridge en maçonnerie, construit au XIIème siècle était couvert d'habitations. Plus tard, on y exposa les têtes des traîtes sur des pieux. Ce pont dura près de 600ans et empêchait les navires de mer qui remontaient la Tamise d'accéder à l'Ouest du pays.

Avec l'expansion de Londres au XVIIIème siècle, on inventa de nouveaux moyens pour traverser la Tamise à l'Ouest de la Ville. Le Poof of London se développa à l'est de London Bridge, en même temps que l'expansion maritime et commerciale de l'empire britannique. Le chargement et le déchargement des navires, effectués jusqu'ici aux abords des quais furent dès lors facilités par la construction de docks et d'entrepôts.

En 1870, un million de gens vivaient à l'est de London Bridge, seul moyen pour eux de franchir la Tamige. Chaque jour, 128 000 piétons et 20 500 véhicules empruntaient le pont, et il fallait parfois attendre des heures pour traverser. En revcanche, les 2,3 millions d'habitants résidant à l'ouest de London Bridge avaient 12 ponts à leur disposition pour passer d'une rive à l'autre.

La traversée pourvait se faire par wherries, petites embarcations à rames menées par les bateliers de la Tamise. L'importance du service de transport qu'ils offraient à l'époque peut se comparer aujourd'hui avec celle des black cabs, les célèbres taxis londoniens.

En 1843 un ouvrage de franchissement plus moderne et moins humide vit le jour avec l'ouverture du premier tunnel sous la Tamise entre Wapping et Rotherhithe. Construit par Marc Brunel et son fils Isambard Kingdon Brunel, il était considéré comme une véritable prouesse technologique. La nécessité d'un nouvel ouvrage de franchissement demeurait impérative. En 1872 une proposition de loi réclamant la construction dans l'est de Londres d'un nouveau Tower Bridge fut déposée au parlement. L'accord quant à sa conception et l'approbation du parlement ne furent obtenus qu'en 1885.Le projet de conception de Tower Bridge fut choisit à l'issue d'un concours comme ce fut le cas pour bon nombre des autres ponts sur la Tamise.

Comme tout ce qui est nouveau, le nouveau pont qualifié d'abberations eu ses détracteurs :

. En premier lieu, les bateliers de Londres, qui gagnaient leur vie en assurant ka traversées entre les deux rives de la Tamise. Idem en ce qui concerne les propriétaires de quais qui craignaient qu'il ne nuise à leur commerce.

. La reine Victoria elle-même était très contrariée  par l'idée qu'un pont soit construit près de la Tour de Londres qui abritait un arsenal et une prison célèbre depuis l'époque normande. Jusqu'en 1810, elle avait aussi abrité la Royal Mint (monnaie royale) où était frappée les pièces de monnaie du royaume.

Le projet retenu fut celui de Sir Horace Hones et Wolfe Barry consistant en un pont basculant avec deux tours néo-gothiques et des passerelles au niveau supérieur et fut officiellement adopté par le Tower Bridge Act, voté en 1885.

Ce que nous ne savions pas, c'est qu'il se visitait. Donc nous avons été agréablement surpris et pas question de manquer une telle opportunité. C'est d'un pas ferme et décidé que nous avons cherché l'entrée une fois trouvée (ce qui ne fut pas une mince affaire, le pont était immense et l'entrée par forcément bien indiquée) nous avons pu accéder pour une somme relativement modique aux différents étages qui le compose :

- Au 1er palier, grande salle regroupant des photos et des vidéos sur l'histoire de Tower Bridge et ses constructeurs.

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- Au 3ème palier, la passerelle avec plancher en verre, donnant vue sur la tamise, les docks et autres vues de Londres.

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- Au rez de Chaussée, sauf erreur, différents objets ayant appartenu au commandant du pont.

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Le second étage et la salle des machines victoriennes n'étient pas accessibles lorsque nous y sommes allés, mais cette dernière peut également se visiter.

Quelques chiffres : le pont a une longueur de 268 mètres, pour une hauteur de 43,5mètres lorsque le pont est ouvert (pour les passerelles à marée haute), 8,99 mètres de hauteur lorsque le pont est fermé, et 530 kilos pour chaque dalle de verre de la passerelle. Il est ouvert environ 1 000 fois par an.

8 décembre 2019

Charles Dickens Museum

Il y a quelques mois, en octobre 2019, après avoir réglé nos taxes foncières qui ont augmenté de façon exponentielle, nous avons décidé que nous avions besoin de réconfort. Aussi, sommes-nous allés à Londres pour la journée (ne pouvant pour des raisons financières rester plus longtemps, les hôtels étant particulièrement expansifs et ce n'était pas le moment) bref...

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Nous en avons profité pour visiter la gare de St Pancras, le Tower Bridge et le musée Charles Dickens ( comptes-rendu de St Pancras et Tower Bridge plus tard). Arrivés à Londres le 14/10/2019 à 9h heure local, après être partis de Paris à 7h43 heures locale ce qui nous a obligé à arriver à 6h du matin gare du Nord pour passage douanes 6h30, il faisait faim. De fait, dès notre sortie de la gare St Pancras après être passés au bureau des Touristes pour prendre nos billets pour les transports, le Tower Bridge et obtenu le plan pour nous rendre au musée Charles Dickens (prendre les billets de visites en gare, moins onéreux qu'au pied des monuments eux-mêmes), nous nous sommes précipités dans un restaurant pour petit déjeuner.  Ce qui est bien au Royaume Unis c'est qu'avec une population cosmopolites et énormément d'indiens Hindous, tous les restaurants, pubs etc... ont des menus végétariens. Donc mon petit Subra a pris un thé (sans lait, le préciser car il le mette automatiquement) des haricots, des oeufs au plats et des toast. Moi en parfait apikor j'ai pris la même chose, mais avec saucisse et bacon.

Puis nous nous sommes mis à la recherche du fameux musée. Quelle galère, mal indiqué, toutes les rues se ressemblaient, les passants à qui nous demandions notre chemin ne connaissaient pas alors que c'est pourtant un des fleurons de leur littérature et bien évidemment aucun policeman à l'horizon. Nous avons passé la matinée à chercher. Une fois trouvée grâce à un chauffeur de taxi. Nous avons enfin pu respirer de contentement.

Le museum est en fait la maison de Charles Dickens, sur 3 étages avec cour jardin transformée en salon de thé,

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 plus un sou-sol avec fenêtre et cour qui comprend cuisine,

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buanderie,

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cave à vin. Le prix d'entrée est modique 8,50 livres et 7,50 livres pour les personnes âgées.

Au rez-de- chaussée après avoir franchi un étroit et petit couloir, on accède à gauche, à la salle à manger en rotonde signe d'aisance pour ses propriétaires, puis à un petit salon. Un escalier assez raide dont le mur est orné d'une silhouette nous indiquant la marche à suivre permet l'accès aux étages supérieurs.

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 Au premier étage, on trouve un petit salon pour Madame, une bibliothèque ou s'installait Charles Dickens pour écrire

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Cette pièce est prolongée par un autre salon ou l'on pouvait se détendre en écoutant du piano ou en s'adonnant à la lecture.

Au second étage, se trouve les chambres de Madame et Monsieur, ainsi qu'une pièce regroupant diverses photos et livres originaux de l'écrivain.

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Au troisième et dernier étage, se trouve la nurserie (Charles Dickens a été l'heureux père de 9 enfants)

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Pour les personnes souhaitant en savoir un peu plus sur Charles Dickens, je vous mets le lien  https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Dickens.

Nous avons fini notre visite par un goûter au salon de thé où nous nous étions mis à l'ombre et où le bruit de l'eau déversée par deux fontaines nous a détendu et fait le plus grand bien, après bien évidemment avoir effectué un tour à la librairie du muséum.

A noter, le vendeur de la librairie et les gardiennes du museum ne parlent pas le français. Audioguide fourni au prix de 3 livres sauf erreur. 

Photos du Musée dans la rubrique Album du blog.

27 octobre 2019

Palais Garnier - Opéra de Paris

Il y a quelques mois, nous avons visités l'Opéra Garnier. Il y a quelques années, existait le musée de l'Opéra, dont l'entrée se trouvait sur un des côtés du monument. On y accédait par une montée assez pentue. Les efforts fournis étaient récompensés par la vue de différents instruments de musique anciens, de dessins, photos et gravures des danseurs étoiles ayant fréquenté ce lieux (tels Balanchine, Serge Lifar, Rudolf Nureev), quelques costumes étaient présentés égalements etc... A ce jour, ce musée ne semble plus exister. Mais l'Opéra lui est devenu visitable ce qui n'était pas le cas, quelques années en arrière.

L'entrée y est fixée à 14 euros. Visite déconseillée aux personnes ayant la phobie du tourisme de masse. Après une queue assez conséquente, nous nous sommes retrouvés noyés dans une foule assez compacte d'étrangers parlant fort, brandissant des appareils photos, dont certains avec perche risquant à chaque mouvement ou recul intempestif de leurs propriétaires de nous retrouver éborgnés. Difficile dans ces conditions d'admirer tranquillement et avec respect ce superbe monument.

69257871_1595999967197828_6339795616398311424_nAprès avoir essayé de prendre en photo quelques statues illuminées par des lumières tamisées et clinquantes tout à la fois, bleu et rouge, nous nous sommes retrouvés devant le majestueux escalier permettant d'accéder aux loges. Et là, mon sang n'a fait qu'un tour à la vue des deux énormes pneus de poids lourds peint en doré (bah oui hein, quand même...) encadrant ce majestueux escalier manquait plus que des lumières clignotantes (dont les appareils photos des touristes japonais faisaient office) pour ressembler à une attraction de fête foraine. Plus bling bling tu meurs.

P1120329A l'étage, nous avons pu admirer dans les couloirs peu éclairés, sans doutes pour les mettres en valeur, de magnifiques costumes de scène portés par de célèbres danseurs dans leurs plus grands ballets. nous promener dans une galerie regroupant diverses objets, photos, portraits de musiciens, danseurs, peinture du plafond oiginal avant qu'il ne soit repeint par Chagall que j'aime bien dans d'autres oeuvres, mais là, les pneus et ce plafond... quel carnage. Jamais nous n'aurions cru qu'un tel outrage fût possible.

La galerie se termine par la bibliothèque de l'Opéra, composée d'étagères grillagées remplies de livres anciens (musiques et autres ?) en prenant un autre couloir, nous sommes arrivés dans une immense galerie, restée Dieu merci à l'originale et encore une autre ouvrant sur les portes des loges, permettant d'avoir une vue d'ensemble de la scène, que j'ai trouvé très petite, sans doute en raison du rideau baissé.

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Reste que malgré le rouge, l'or et le velours des sièges, le tout est particulièrement vétustes et a un réel besoin d'une réfection. Roudoudou étant danseur professionnel, il nous est arrivé fréquemment d'assister à des spectacles de danses, et avec les lumières nous n'avions jamais remarqué ce délabrement. Mais il semble que le directeur de cet établissement en ait pris conscience car des endroits sont inaccessibles en raison de travaux.

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Il y a beaucoup de choses à voir malgré tout, mais notre plaisir a été gaché par toute cette foule bruyante, qui sans égard pour ce beau bâtiment se mettait en scène pour réaliser un nombre incalculables de selfies dans des poses improbables, et dans des endroits méritant plus de respect et de considération.

Pour finir, nous avons baguenaudé à la librairie du musée, qui parmi les horreurs habituelles recence de beaux livres sur la danse, les opéras, les danseurs, les méthodes d'enseignements. On peut y trouver également des CD et DVd sur les ballets, bref pas mal du tout. Nous avons fait emplettes de CD et DVD, un livre sur Chaliapine pour moi et un autre sur Serge Lifar pour Roudoudou.

Les photos prises lors de notre visite sont dans la rubrique album du blog.

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