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18 mars 2013

Un artiste voyageur en Micronésie - l'univers flottant de Paul Jacoulet

P1010142Cette exposition se tient depuis le 26 février et jusqu'au 19 mai 2013 inclus au Musée du Quai Branly à Paris.

(photos autorisées sans flash)

Il est né français, mais il a vécu toute son existence au Japon. Nourri par l'influence des grands maîtres de l'estampe, mais aussi par ses séjours dans les îles de Micronésie, en Chine et en Corée, cet artise va s'immerger dans le royaume de l'ukiyo-e, c'est-à-dire des images du monde flottant .

Le musée du Quai Branly rend hommage à l'oeuvre et au parcours de ce créateur d'exception.

Petite biographie pour savoir de qui on parle :

Paul Jacoulet, est fils d'universitaire nommé en poste au Japon. Avec sa mère, à l'âge de 3 ans, il y rejoint son père. Enfant à la santé délicate, il bénéficie d'une éducation à domicile délivrée par des précepteurs dès l'âge de 5 ans. Il apprend le japonais, l'anglais, le dessin et la musique. Cette formation lui permet de s'inscrire, fait rarissime pour l'époque, dans une école japonaise.

P1010179Excepté un bref séjour en France avec son père en 1907, il ne quittera plus jamais l'Asie. Son attrait pour la culture nippone l'incite à suivre de cours de calligraphie et de dessin. Il s'initie également à la danse, au récit chanté puis à la peinture classique japonaise auprès de deux maitres : Teruka Ikeda (1886-1921) et son épouse Shöen (1888 - 1917).

A la mort de son père, et suite au retour de sa mère en France suite à ce décès, Paul Jacoulet se retrouve seul. Aussi, décide-t-il de mener une vie d'artiste. Il assiste à des spectacles de nô (drames lyriques) et de bunraku (héâtre de marionettes), fréquente des acteurs de kabuki (théâtre traditionnel japonais centré sur le jeu et le maquillage très élaboré des acteurs).

 

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En 1928, il fait la connaissance d'un adolescent qui lui offre l'abri de son parapluie lorsqu'une pluie tropicale s'abat sur Tokyo. Le jeune homme âgé de 14 ans est le fils d'un ancien marin de la flotte française nommé Pierre Nedelec. Celui-ci a épousé une jeune femme de l'Ile de Chuuk et il l'invite à venir séjourner "dans les mers du sud". Aussi en 1929 embarque-t-il sur un navire de la compagnie NYK fondée en 1885 qui dessert les principaux ports de la Micronésie. La première destination de Paul Jacoulet sera les îles de Chuuk (qui veut dire montagne) un chapelet de terres entourées d'un récif corallien formant un lagon.  Pierre Nedelec commerçant et homme d'affaires prospère le reçoit sur l'île d'Uman.  Pierre Jacoulet fut certainement séduit par cet environnement exotique, car durant 3 ans soit jusqu'en 1932, il effectua plusieurs séjours en Micronésie.

P1010141Les dessins et aquarelles qu'il réalise lors de ces périodes sont des portraits de femmes, de ses amis, d'indigènes, femmes, enfants ou hommes qu'il représente dans des décors naturels. En 1933, il fonde un à Tokyo un institut de gravure auquel il donne son nom. Respectant la tradition de l'ukiyo-e, il s'entoure de maîtres graveurs et d'imprimeurs indispensables maillons de l'élaboration de ses oeuvres.

Ce qui va caractériser son travail, c'est avant tout le souci d'utiliser les matériaux les plus nobles et le splus sophistiqués. Pigments naturesl, poudres de végétaux, mica, nacre sont savamment mêlés, permettant d'obtenir, selon qu'il en est besoins des effets de couleurs rares et intenses.  Très exigent, Paul Jacoulet emploie un papier de qualité d'une grande résistance et capable de supporter les nombreux passages des bois gravés (chacun étant réservé à une couleur déterminée).

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Si Paul Jacoulet s'inspire de l'ukiyo-e  qui signifie en japonais "image du monde flottant" , s'attache à créer un style très personnel. Ainsi, outre le recours à des couleurs pures et intenses, il se singularise par un dessin très appuyé - plusieurs épaisseurs de crayon venant marquer les contours ds visages et des corps.

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Paul Jacoulet est décédé en 1960 d'une maladie qu'il avait toujours refusé de voir et de faire soigner : le diabète.

 

Mon avis : Volodia

Paul-Jacoulet-Le-NautilusComme toutes les expositions réalisées par le Musée du Quai Branly celle-ci est particulèrement bien mise en scène. Le choix abondant des oeuvres, a du être particulièrement difficile. Pour ma part, je n'avais pas fait plus que ça attention au publicité entourant ladite exposition, mais c'était sans compter roudoudou qui lui, l'avait repérée et je ne sais pourquoi, piaffait d'impatience (en principe il n'est fébrile que lorsqu'il rentre dans une librairie ou qu'il est malade).

Toujours est-il que je ne regrette absolument pas, cette exposition est magnifique, le travail de l'artiste original, les personnages représentés sont certainement très représentatifs des habitants de ces îles de Micronésie.  Ces oeuvres sont belles, colorées, raffinées dans les costumes que portent les personnages. Dans un espace discrètement en retrait dans la galerie, masqué à la vue des plus jeunes,  figurent des oeuvres dites sensuelles, en réalité des oeuvres de femmes nues offrant "intimité" à la vue (et peut être aux fantasmes) des admirateurs. Pour ma part, j'ai trouvé que nous étions loin de l'érotisme et très mais alors très loin de la pornographie. Mais hum, bon respectons une certaine innocence de la jeunesse bien qu'à mon sens elle n'ait plus grand chose, sinon rien à apprendre.

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Au fur et à mesure que nous parcourions l'exposition, je me suis demandé si Paul Jacoulet avait comme le dit pudiquement S... "...la même sensibilité que nous..." certaines de ses oeuvres me paraissait équivoques dans la pose, les attitudes des hommes représentés. (Hum bon, me voilà comme ses vieilles tapettes qui voient des invertis partout). Mais il est vrai qu'en tant qu'occidental ma vision est très certainement perturbée par une méconnaissance de l'Asie. Toutefois, en regardant mon compagnon à la dérobée, je me l'imaginais très bien affectant ces poses et ce bien qu'il ne soit pas efféminé. Comme quoi tout est trompeur.

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S... était enchanté de ce qu'il voyait, il babillait comme jamais je ne l'ai entendu (il est plutôt du genre silencieux, gardant ses émotions pour lui-même). Pour lui tout n'était que ravissement et c'est avec "avidité" qu'il dévorait des yeux chaque dessin. Pour finir, il m'a dit aimer ce style de peinture. D'ici qu'il s'y essaye il n'y a pas des kilomètres. Il en est encore à chercher sa voie.

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Comme il regardait le catalogue de l'exposition avec envie et qu'il était bien fait, je le lui ai offert. Celui-ci regroupe les dessins et aquarelles de l'exposition mais également d'autres oeuvres toutes aussi intéressantes, de personnages japonais, indigènes, coréens, européen, ainsi que les tatouages typiques de ces régions.   

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10 mars 2013

Félix ZIEM - J'ai rêvé le beau -

ACette exposition est présentée au Musée du Petit Palais à Paris du 14/02 au 04/08/2013

(photos sont autorisées sans flash).

 

« Beau ciel, lagunes polies et silencieuses où j'ai rêvé le beau » Ziem, Journal, 18 novembre 1879

Peintre de l’Orient des mille et une nuits, Félix Ziem (1821-1911) fut un artiste nomade, inclassable et excentrique…

Ce grand voyageur, ami des peintres de Barbizon, admirateur du Lorrain et de Turner, occupe une place originale dans l’art du XIXe siècle. Ziem a su séduire une large clientèle qui aimait rêver de Venise ou de Constantinople devant ses toiles. Il débute sa longue carrière dans l’ombre de Delacroix et l’achève sur la butte Montmartre près de l’atelier du jeune Picasso

La biographie de ce peintre a été magistralement reconstituée par : l'Association Zien voir lien ci-dessous si vous souhaitez en savoir plus sur ce peintre hors du commun et infatigable voyageur :

http://www.association-ziem.org/fr/

Pour vous donner envie d'aller voir cette magnifique exposition, nous avons (Roudoudou et moi)réalisé une petite vidéo avec quelques unes des oeuvres qui nous ont le plus marquées, par leur sujet, la douceur des couleurs.

 

 

28 décembre 2012

Exposition Yue Minjun - L'ombre du fou rire

1Présentée à la Fondation Cartier du 14 novembre 2012 au 17 mars 2013.

L'exposition présente un choix d'oeuvres réalisées au début des années 1990. Ces toiles parmi les premières de Minjun sont très importantes tant elles témoignent d'une recherche et d'une définition progressive de son style. La représentation est encore réaliste et les physionomies des visages très diversifiées. Il choisit ses amis pour sujets. Mais peu à peu, de nombreux éléments stylistiques propres à son travail, prennent place dans ses toiles : le portrait, la répétition, l'absurdité des situations ou encore la représentation d'éléments réels, comme certains monuments historiques.

Peu à peu, les différentes physionomies s'effacent et tous les visages commencent à ressembler à celui de l'artiste qui se met en scène dans des situations extraordinaires, improbables, ou très poétiques. Parfois, le visage se déploie en gros plan, la bouche grande ouverte sur l'ensemble de la toile. Ces oeuvres laisse le spectateur face à la capacité de variation infinie de l'artiste et rappellent aussi une tradition surréaliste où certaines toiles avaient pour intention de rendre visibles les mondes du rêve, de l'imaginaire et de la pensée.

Yue Minjun compare l'élaboration de ces toiles immenses qui semblent raconter une histoire à certaines scènes de dessins animés : l'expression du visage change peu, alors même que les situations dans lesquelles il se met en scène sont toutes marquées par la stylisation des formes, l'absurdité ou la cocasserie. Pourtant l'artiste ne donne aucune indication quant à l'histoire de ses tableaux.

 imagesCATYBBEKA propos de l'auteur :

Né en 1962 à Daquing, dans la province du Hei Long Jiang en Chine, Yue Minjun peint d'abord en amateur, avant de partir étudier l'art en 1985 à l'école normale de la province du Hebei.

C'est dans la communauté d'artiste du village du Yuanmingyan, près de Pékin, au début des années 1990 qu'il commence à définir son style et trouve le sujet qui deviendra ominiprésent dans ses toiles : le rire.

Au même moment se développe le "réalisme cynique", un courant artistique qui se caractérise par un désenchantement face aux mutations socio-politiques de la Chine et dont Yue Minjun a souvent été considéré comme l'un des principaux  représentants.

Après une participation remarquée à la 48ème biennale de Venise en 1999, Yue Minjun acquiert une renommée internationale et ses oeuvres entrent dans de nombreux musées et collections du monde entier. Aujourd'hui, il poursuit son activité dans son studio près de Pékin et est considéré comme  l'un des artistes les plus influents de sa génération.

 

Mon avis : Volodia

Tout d'abord, nous ne connaissions pas la Fondation Cartier ni l'endroit où elle se trouvait. Il s'avère qu'on nous indique de descendre à Montparnasse, alors qu'elle se situe plus près du métro Raspail soit deux stations de métro plus haut. Et bien évidemment, nous avions pris l'avenue Raspail dans le mauvais sens (c'est de ma faute je sais que les premiers n° démarrent à la Seine donc le 261 se trouvent en haut et non en bas), bref ...

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La Fondation Cartier est un grand bâtiment tout en verre, entouré d'un jardinet  ou trône malicieusement  3 salons en pierre ? composée de deux, trois spacieux fauteuils de style, peint en orange (très sympathique).

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A la caisse comme à l'intérieur, nous sommes prévenus, les appareils photos, les portables sont interdits. Seules prises autorisées : la photo de l'exposition située sur le boulevard et celles du jardin (en trichant un peu on arrive péniblement à prendre à partir du jardin, quelques toiles, ce que nous avons fait sans vergogne).

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L'exposition proprement dite est géniale, nous étions sous le charme et c'est pour notre part, un visage affichant un sourire communicatif,  certainement niais, mais béat d'admiration que nous avons offert aux autres visiteurs, toutefois, je me dois de m'interroger sur le travail de l'artiste, à savoir va-t-il rester original ou va-t-il être reproduit à la chaine comme tout ce qui nous vient de Chine ?

Ma réflexion provient d'un magasin situé rue de la Verrerie dans le 4ème arrdt de Paris, qui affiche des toiles de cet artiste mais reproduit en je ne sais combien d'exemplaires à moins que ce ne soit déjà des copies ??? Le galériste français dont j'avais fait la connaissance il y a environ deux ans lors d'une exposition de ces toiles à la foire de Paris, m'avait dit alors, qu'il avait vécu deux ans en Chine et qu'il était le seul sur Paris à vendre ce genre de peinture. Il exposait des toiles faites à la demande et/ou à la chaine en Chine ? (j'avais déjà remarqué que certaines des toiles en vente étaient en plusieurs exemplaires, seules les couleurs changeaient). 

8 décembre 2012

Paul Amar le magien de la mer

80De Novembre 2012 à mai 2013 au Musée de l’Erotisme à Paris

Poussé par un élan inapaisable, Paul Amar réalise des tableaux grandioses faits de coquillages les plus divers (huîtres, coraux, bigornaux, moules...) qu'il meule, cisèle et ajoure, pour ensuite les peindre et les vernir. Son oeuvre est un monde fantasmagorique de fête et de lumière où l'obsession du merveilleux atteint des sommets

50Mon avis :

L’intéressé s’est essayé à présenter quelques œuvres dites érotiques par certains, pornographiques par d’autes. Hum, le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas une réussite. Il faut dire que les coquillages ne sont pas un matériau facile à travailler et que le résultat reste très aléatoire.

A contrario, j’ai beaucoup apprécié, ainsi que Roudoudou, ses tableaux féériques grouillants de personnages imaginaires, dans un enchevêtrement de couleurs. Quant à ses masques de coquillages, ils sont de toute beauté.

 

A propos de l’auteur :

Français, Paul Amar est né à Alger, en 1919. A l'âge de dix-sept ans, l'adolescent part à Paris pour apprendre le métier de coiffeur. En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il a été soldat, il se marie, devient père de deux enfants et revient travailler comme chauffeur de taxi à

Paul AmarAlger. Quelques années plus tard, il décide d'ouvrir un salon de coiffure à Paris, mais sa femme ne supporte pas le climat et le couple retourne vivre à Alger. En 1962, son pays est en guerre, car l'Algérie demande son indépendance à la France. Paul Amar est alors rapatrié en France où il travaille à nouveau comme chauffeur de taxi, à Paris. Douze ans plus tard, à l'âge de cinquante-cinq ans, il découvre par hasard dans une boutique de souvenirs des objets en coquillages. Paul Amar se met alors à réaliser chez lui une première série d'animaux avec des coquillages qu'il achète dans un magasin spécialisé. Il mange aussi beaucoup de moules et de fruits de mer et récupère les coquilles! Il commence toujours par coller les coquillages ensemble, puis il les peint à l'aide d'un pinceau. Ensuite, il les attache à des tiges de fil électrique qu'il dispose côte à côte dans des cadres en forme de boîte. Les tableaux de Paul Amar sont en trois dimensions. Ce sont des hauts-reliefs. Ils sont parfois éclairés par des ampoules que l'artiste a cachées à l'intérieur. Aussitôt que Paul Amar les allume, les tableaux deviennent féeriques.

22 novembre 2012

Exposition Dali

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A voir, à l'Espace Dali, 11 rue Poulbot à Paris 18ème l'exposition permanente des oeuvres de Salvador Dali. Certaines sont très connues, d'autres moins. Il nous est présenté des aquarelles, des dessins et des sculptures du maitre. Une plongée fascinante dans l'Univers de l'artiste.

 

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19 novembre 2012

Les United Buddy Bears au Champs de Mars à Paris

P1000457Les United Buddy Bears, les célèbres ours berlinois, ont décidé de venir squatter Paris et plus exactement le Champs de Mars, du 12 octobre au 18 novembre 2012

Avec roudoudou, nous avions prévu de visiter plusieurs expositions qui se tiennent actuellement au musée du Quai Branly. Pour ce faire, nous avons traversé le jardin du champs de mars ou notre surprise a été totale à la vue des ours géants, de deux mètres de haut, exposés à quelques mètres de la Tour Eiffel.

Pour les plus curieux d’entre vous, sachez que ces ours berlinois appellent à la tolérance et à l’entente entre les peuples, les cultures et les religions. Au total, les United Buddy Bears sont 140 ; chacun représentant un pays reconnu par les Nations Unies et décoré par un artiste bien défini.

Très sympatique, exposition qui rencontre un franc succès. S... a cherché attentivement l'ours représentant son pays et a été très fier du thème pris pour son décor : le Dieu krhisna jouant de la flutte. UnE photo s'imposait ce que nous avons fait bien évidemment avec beaucoup de plaisir. 

27 octobre 2012

FIAC 2012 du 18 au 21/10/2012 à PARIS

4Après l’exposition Jacques Emile Blanche à la Fondation Pierre Bergé, nous nous sommes rendus à la FIAC qui se tenait au Grand Palais, puis dans les jardins des Champs Elysées et des Tuileries.

Qu’en dire ? Nous savions que les œuvres exposées ne nous correspondraient pas, mais par curiosité  pour avoir une idée de ce qui pouvait inspirer les artistes et connaître les tendances du moment, les aspiration du milieu de l’art, nous avons fait preuve de présence et surtout de constance.

Tout d’abord, l’entrée était assez onéreuse 35 euros, et si vous y ajoutiez le catalogue plus 35 euros, soit 70 euros, ou alors vous preniez le forfait avec catalogue 60 euros.  Roudoudou ayant moins de 26 ans a bénéficié d’un tarif réduit à 20 euros.                                                                   

Des œuvres du monde entier à «admirer» mais peu on trouvé grâce à nos yeux.  Eu égard aux

2objets intéressants, trop d’horreurs et d’objets hétéroclites et inintéressants.  Nous avons pu circuler tranquillement à l’intérieur du Grand Palais, les allées étant assez vides,  le prix d’entrée a du faire barrage… Le peu d’intérêt que je portais à cette exposition m’a permis d'être attentif à ceux qui se trouvaient autour de moi ; artiste exposants, galeristes, futurs mécènes et  éventuels clients, dont nous ne ferons pas partis vous vous en doutez, non seulement pour des raisons financières mais surtout de goût. (une toile blanche sans rien dessous restant une toile blanche) quant à trouver de l’esprit à un urinoir, désolé, la seule chose que cela m’inspire c’est, pardonnez-moi l’expression : d’y lever la patte.

Bref, un petit monde jouant un rôle, convenu d’avance, et difficilement supportable. L’artiste, assez ouvert (hum oui, faut vendre),  mais persuadé d’avoir «pondu la colonne» ce qui en clair veut dire : je ne supporte aucune critique négative,  tout juste interrogative, ce qui me

3permets de vous expliquer le cheminement de mon esprit ayant conduit à  l’aboutissement de mon œuvre. Le galeriste qui essaie d’attirer l’artiste qui lui semble le plus prometteur voir celui susceptible d’être sponsorisé par un mécène. Quant à l’acheteur éventuel, il suppute sur les chances qu’auront certaines œuvres de prendre de la valeur et si son investissement serait  récompensé. Tout ce petit monde parlant avec emphases,  avec force termes techniques, et suffisamment fort pour que les néophytes que nous sommes puissions en prendre plein les oreilles et soyons bouche bée d’admiration et d’envie.

A la sortie, nous avons prolongé notre visite hors les murs, dans les jardins des Champs Elysée ou avait été montés des préfabriqués tout aussi laids que ce qui y était présenté à l’intérieur. Entrée payante également : 15 euros pour chaque baraquement (hum, oui pas de petits profits). S… n’avait pas envie de poursuivre, aussi sommes-nous allés au musée des Arts Décoratifs, en passant par le jardin des Tuileries ou nous n’avons pu échapper à une suite de la FIAC, sauf que là c’était gratuit. De charmantes hôtesses donnaient aux promeneurs un catalogue répertoriant les œuvres, l’endroit ou elles étaient situées ainsi que leurs descriptions et explications. Comme les photos étaient autorisées, nous en avons fait de quelques unes des oeuvres qui nous ont un tant soit peu interpellées, et que je mets pour illustrer cet article.

En bref, la Fiac est une exposition, à mon sens, très surfaite.

21 octobre 2012

Du Côté de chez Jacques-Emile Blanche - du 11/10/2012 au 27/01/2013

du-cote-de-chez-jacques-emile-blanche_xlA voir, cette superbe exposition.

La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent consacre cette exposition au peintre Jacques-Emile Blanche (1861-1942). Portraitriste incontournable de la fin du XIXème siècle qui a fréquenté dès son plus jeune âge les figures artistiques les plus emblématiques de son temps.

L’exposition se concentre sur sa période faste d’avant 1918 en réunissant plus de soixante-dix oeuvres du peintre dans un décor Belle Époque où l’on croisera le jeune Proust, Gide, Rodin, Cocteau, Debussy, Stravinsky, Degas, Mallarmé, Louÿs, Claudel… Elle révèle le regard libre de ce témoin exceptionnel d’un monde qui allait être emporté par la Grande Guerre.

Les toiles et dessins sont mis en scène dans un décor fastueux qui ce qui ne fait qu'ajouter à la préciosité de l'exposition. Les lumières y sont tamisées, l'ambiance feutrée on se croirait hors du temps. Roudoudou, il fallait s'y attendre, est tombé en extase devant une peinture représentant Nijinski dans un décor baroque. Dommage, mais nous le comprenons, les photos sont interdites, puisque la Fondation est privée. Aussi, nous sommes-nous "vengés" sur le catalogue.

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La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent qui est l'ancienne maison de Haute  Couture s'est fixée trois missions :

. La conservation des 5 000 vêtements de haute couture et des 15 000 accessoires, dessinset  objets qui témoignent de la création d'Yves Saint Laurent durant quarante ans.

. L'organisation d'expositions de mode, peintures, photos, arts décoratifs, etc...

. Le soutien d'action d'actions culturelles et éducatives. 

 

22 septembre 2012

SATURNO BUTTO - FIN DU MONDE - Exposition temporaire

21Le musée de l’Erotisme à Paris, nous propose une lecture de cet univers chaotique dans lequel pénètre nos contradictions dans la lutte avec le corps et la sexualité confusément.

Le travail de Saturno est caractérisé par une interprétation personnelle formelle de l’art sacré Européen et par une technique impeccable qui rappelle les grands maîtres de la peinture classique. Rituels figurés, tableaux vivants, retables néo-gothiques sont des créations magistrales avec lesquelles l’artiste explore les mystères fascinants d’une «religion sombre» : la sensualité innée du corps et de sa profonde spiritualité.

En perpétuel conflit entre érotisme et douleur, extase et transgression, les précieuses peintures sur bois de Butto examinent la vision intransigeante et contradictoire de l’iconographie religieuse occidentale vis-à-vis du corps, d’un côté exposé comme objet de culte, de l’autre nié dans sa nature de pure beauté érotique. Le résultat est une tension fascinante qui exalte avant tout la figure humaine, qui dans son travail est toujours au centre de la scène.

A propos de l'auteur :

Saturno Butto né en 1957 à Portogruao, vit et travaille à Bibione. En 1971, il s’inscrit à l’Ecole d’Art de Venise et plus tard, à l’Académie des Beaux Arts, avec en 1980, spécialisation en peinture. 1993 est l’année de ses premières expositions et aussi l’année de publication de sa première monographie, intitulée «Portraits de Saturne 1989-1992».

Depuis, il y a eu de nombreuses expositions personnelles en Italie et aux Etats Unis (New York - Los Angeles), Depuis il y a eu deux nouvelles monographies «Works 1993-1999» et le récent «Martyrologium» (2007). 

 

Notre avis : ChezVolodia & Indiangay

Cette exposition bien que magnifique et très bien mise en scène par le Musée était assez dérangeante pour ne pas dire angoissante au vu des oeuvres présentées, accentuée par une musique que Dante au fur et à mesure de sa descente aux Enfers ne devrait pas renier

Mais bon, nous ne regrettons pas d'être venus, d'autant que ce genre d'exposition est assez rare en France.

 

Les photos sont visualisables dans l'album photos du blog

30 août 2012

Toutankhamon son tombeau et ses trésors

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Exposition se tenant à Paris Porte de Versailles jusqu'au 01/09/2012

Nous nous y sommes rendus hier et heureusement que nous avions des billets coupe-file car celle-ci était longue de plusieurs mètres ce qui signifiait au minimun 1 h d'attente. En effet, les billets sont valables pour le jour et l'horaire demandés à l'achat,  et ne sont ni repris ni échangés, les entrées se font par intervalle de 30 mn, ex : 15h 15 h 30, 16 h, 16h 30. Prévoyant, nous avions pris des entrées pour 16 h. Prix : attention sur internet 18,90 euros alors que directement aux caisses 15,90 euros audiophone compris. Compter sur 90 mn de visite minimum. Photos autorisée sans flash.

L'exposition est bien amenée dans un premier temps par des cartes, des affiches, représentant les berges du Nil et décrivant la faune, la flore, l'expédition howard Carter. Le tout exposé dans une première grande salle, avec l'arbre généalogique de la dynastie, des reproductions de la statue de Toutankhamon en pied et de la Pierre de Rosette. 

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Toutes les 12 minutes environ, un groupe accède à d'autres salles, en tout 3 où il nous est passé de petits films retraçant la vie à cette époque, l'aventure de l'expédition ayant effectuée les fouilles et la découverte du tombeau encore inviolé et de ses trésors. Alors là petit bémol, pas question de s'attarder, on nous presse de salle en salle afin que les autres groupes puissent y accéder (elles sont petites, seuls 2 petits bancs pour s'asseoir alors que nous sommes environ 30 personnes) et pour faire bonne mesure, les salles sont éteintes après chaque passage de groupe. Dommage parce que les explications sont particulièrement intéressantes, de même la reconstitution de ce qui a été trouvé pêle-mêle dans le tombeau.

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Enfin, nous accédons à une grande salle, contenant les "chapelles" qui habritaient la momie du pharaon, ainsi qu'à ses trésors proprement dit : sarcophages, mobiliers, statues, déités, objet usuels, bijoux, chars et armes de guerre.

Et là, bien que nous ayons été prévenus que tout ce que nous voyons n'était que des reproductions, nous avons été éblouis par la magnificence des pièces présentées, par leur finesse, leur délicatesse, leur variété. C'était tout simplement sublime.

Il y a quelques années une exposition, mais cette fois avec les pièces originales, avait été présentée au Grand Palais, et je n'avais pu m'y rendre. Cette exposition nous a permis de voir et d'apprécier à sa juste valeur cet art si raffiné, si élégant. Car sur des photos, Il est difficile de se rendre compte des dimensions conséquentes de ses oeuvres.

Quelques unes de nos photos dans la partie album du blog.

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