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4 août 2012

Peindre la photographie - Gerhard Richter

GERHARD RICHTER

Exposition se tenant au Musée d'Art Moderne du Centre Pompidou du 06 juin au 26 septembre 2012.

Ce peintre est né à Dresde en 1932 et formé en Allemagne de l'Est s'enfuit en 1961 avec sa femme Marianne Eufinger à Düsseldorf, en République fédérale. Il s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts où il rencontre Sigmar Pokke, Blinky Palermo et Konrad Lued avec lesquels il fonde le groupe du réalisme capitaliste. Ils se définissent commes des "artistes pop allemands" Richter apparaît sur la scène européenne au début des années 1960 avec des oeuvres inspirées directement de photographies qu'il appelle les "photos peintures".

Ses tableaux, peints à partir de ses propres photographies ou d'images choisies dans la presse, sont empreints d'une stricte neutralité expressive. La fidélité aux images reproduites est le résultat d'un procédé classique de duplicada après un quadrillage des phyotos, l'image est agrandie grâce à un épiscope puis recopiée sur le support choisi. L'effet final de flou est quant à lui obtenu en frottant la peinture encore humide avec une brosse. 

Mon avis : Volodia

J'ai toujours énormément de mal avec "ce qui est allemand" en raison sans doute de leur passé et de ce que nos familles en ont souffert. C'est donc avec circonspection et une certaine envie d'être désagréable dans ma vision des oeuvres de cet artiste que j'ai entrepris ma visite. Et je dois dire que mes critiques me sont restées dans la gorge. Tout est beau !

Les premières toiles mises en valeur à l'entrée de l'exposition sont des oeuvres peintes en réminiscences de son passé (famille nationale socialiste, jeunesse hitlérienne, oncle peint d'après une photographie de lui en uniforme d'officier nazi, tante exécutée  dans le cadre du programme d'eugénisme hitlérien). L'atmosphère sombre de ses premiers portraits est directement lié à l'expérience traumatisante de la guerre (notamment les toiles représentant les incursions d'avions de chasse lâchant des bombes et celle de la ville de Dresde en ruine).

 

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Avec d'autres toiles, il évoque également le romantisme par ces peintures représentant des paysages de montagnes, de nuages et de marines puis, dans les années 1960 son langage pictural évolue vers l'abstraction. Il évacue toute figuration, tout  geste, tout message.

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 Certaines de ces toiles malgré leur beauté m'ont laissé un sentiment de malaise, notamment celles de la série 18 octobre 1977, à travers la représentation de la mort représentant dans la prison de Stammheim des leaders du groupe révolutionnaire Baader-Meinhoff.

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 Mais je pense que la vidéo faite avec quelques unes de mes photos vous en diront beaucoup plus, car chacun  d'entre-nous a sa propre émotions et restent sensibles à certaines oeuvres que d'autres trouveront moins évocatrices.  

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5 juillet 2012

Gay Pride 2012 - 3- A Paris le 30/06/2012

 

En attendant le compte rendu de l'ambiance et de mes impressions.

5 juillet 2012

Gay Pride 2012 à Paris le 30 juin

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16 avril 2012

Préparation de l'exposition de Roudoudou

Qui doit avoir lieu en mai 2012. La responsable de la Galerie ou doivent être exposées les toiles de roudoudou est passée chez nous faire une sélection de ses peintures. Une des toiles lui a particulièrement « tapée » dans l’œil au point qu’elle souhaite en faire la pièce maîtresse de l‘exposition. Je vous laisse juge :

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C’est la première fois que roudoudou s’essaye à peindre de cette façon et qu’il se laisse aller à évoquer une telle sensualité. Car tout dans l’attitude, l’expression du corps de cet homme évoque « l’extase », après l’amour, ou en préliminaire ?

S…et moi aimons beaucoup les peintures affichant nos goûts et ce que nous sommes. Roudoudou qui est en admiration devant certains peintres homosexuels, aimerait acquérir cette technique. Hum oui, première réussie semble-t-il. Cette toile m’a été offerte pour mon anniversaire et je me suis empressé de l’accrocher dans notre chambre. Ma seule crainte, c’est qu’à l’issue de l’exposition, elle ne regagne pas son mur où du reste elle sera absente plusieurs semaines. Mais bon, ne soyons pas pessimiste.

Dans cette peinture sont présents tous les clichés gay : masculinité renforcée par une musculature impressionnante, tête renversée laissant suggérer une certaine sensualité, mains croisées sur le devant du pantalon par pudeur ? Ou plus prosaïquement pour masquer le plaisir ressenti ?

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Je ne l’ai pas fait remarquer à roudoudou mais cette attitude pourrait être la sienne comme la mienne. Elle dégage une telle force érotique que je l’aurais bien vue, s’il ne me l’avait offert, dans un bar ou une boite de nuit gays.

S'il revient à ses couleurs préférées en peinture : le noir, blanc et gris, plus faciles dit-il pour souligner les pleins, les creux, les dénivelés, ses toiles n'ont plus grand chose à voir avec celles qu'il peignait il y a peu encore. Mon roudoudou n'est plus un ado, mais un homme et c'est bien ainsi.

 

19 mars 2012

Salon du livre 2012

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Comme prévu, Roudoudou,  Chloé et sa compagne Maud, ainsi que deux  autres de nos amies (Florence et Edith) sommes allés au Salon du Livre. Dimanche tout l'après-midi et lundi matin pour moi puisque réservé aux professionnels et que de toute façon, les contacts et rendez-vous pour affaires que j'avais à prendre ne regardaient ni n'intéressaient ses dames.

Roudoudou et moi faisions office de pacha promenant notre harem (je plaisante bien évidemment). J'avais pu avoir des cartes d'invités pour les dames, Roudoudou  ne payait pas ayant moins de 26 ans, quant à moi, j'ai avancé ma carte professionnelle. C'était toujours ça d'économisé pour nos amies car à 9,50 euros l'entrée je trouve que c'est pas top. J'estime que la culture devrait être gratuite d'autant qu'à l'intérieur, les seuls prix attractifs, sont les abonnement aux revues littéraires et aux liseuses électroniques (la kindle d'amazone étant pour le salon à 79 euros au lieu de 99), qui du reste est un marché en pleine expansion au vu des différents modèles présentés et diverses marques représentées.

P1090202Ces dames étant de véritables amies, elles ne m'ont pas fait d'infidélités et n'ont acheté au Salon que des livres que je ne vends pas : livres d'enfants. Et se sont montrés plus curieuses des oeuvres qu'elles ne connaissaient pas et se contentaient de relever les titres qui les intéressaient et les auteurs.  (ci-contre, Florence. Photo mise en ligne avec l'accord de l'intéressée).

Roudoudou et elles s'en sont donnés à coeur joie pour prendre des photos. Roudoudou a été un peu déçu, ayant raté la dédicace (prévue le samedi soir) d'Olivier Delorme pour son livre "comment je n'ai pas eu le Goncourt" alors qu'il avait amené son exemplaire tout exprès.

 

P1090185Les grandes enseignes étaient bien évidemment représentées et très bien placées, avec des écrivains à succès venus dédicacer leurs oeuvres.

L'intérêt pour ces grandes enseignes (Gallimard, Flammarion, Stock, Actes Sud, Grasset, Calmann-Levy, etc...).c'est bien évident d'être une vitrine de la littérature française pour l'étranger. 

Par ailleurs, il est intéressant en regardant leurs rayons de découvrir des oeuvres oubliés et non réédités alors des oeuvres édités dans des collections "tape-à-l'oeil" que l'on aimerait posséder dans une collection de qualité, telles la "nrf", ou dans le même espritAutre intérêt du salon, toute la bibliothèque de "la pléiade" était disponible et ça, nous avons apprécié, car quoi de plus désagréable que de vouloir acquérir les oeuvres d'un auteur alors qu'il manque une partie des volumes, ce qui bien évidemment coupe toute envie d'acheter.

Si Roudoudou et ces dames étaient plus intéressés par les livres, moi je l'étais par les Editeurs. Dans ceux-ci la Maison de la Russie présentaient des livres dans ma langue mais également les mêmes traduits en français, la Hongrie, la Pologne, ce qui m'a fait sourire de façon narquoise et un peu aigre c'est que tout c'est pays fervents chrétiens affichaient en bonne place les oeuvres d'hommes qu'ils avait assassiné : Isaac Babel (Histoires d'Odessa, Loubianka la Cosaque) au cours de purges Stalinienne. Pour la Hongrie, lors de la prise de pouvoir du Régent Horthy : Imre Kertesz (Etre Sans Destin, Kaddish pour l'enfant qui ne naître pas, etc..), Elie Wiesel (La nuit). La Pologne : Janusz Korczak...

Nous nous sommes également intéressés à la Turquie, mais tous les livres étaient écrit en Turque donc ...Surprise avec la représentation de l'Algérie qui n'avait d'autres livres à proposés que la Guerre d'Algérie déclinée sous toutes ses formes... Le Maroc ou nous nous attentions à voir en bonne place des livres de nos écrivains favoris, mais là encore, nous avons été déçus, les livres en montre ne nous semblaient pas très "accrocheurs" à la vente.

P1090176Dans les éditeurs français, nous avons repéré ceux qui nous intéressaient pour avoir éditer en premier quelques écrivains sulfureux donc nous aimons les oeuvres. Les Editions Balland et P.O. L. pour Guillaume Dustan, les Editions de Minuit pour Tony Duvert, H & O pour Olivier Delorme et bien d'autres. Ces Editions ont un "département" lgbt et sont connues pour lancer de jeunes auteurs non encore connus du grand public (rassurez-vous, ils le sont et/ou seront peut de temps après).

Nous avons également assisté, je devrais dire subi, la présence de Monsieur Hollande non que j'ai quelque chose contre ce monsieur, mais plutôt contre les journalistes, qui faisait "meute" autour de lui. A qui brandirait le plus prêt de sa bouche le micro, et/ou son objectif le plus prêt de son visagef, certains étaient même munis de perches pour mieux capter, quoi au juste ? Toujours est-il que je n'aime pas être bousculé, ni avoir les pieds écrasés sans excuses ...hum, oui j'ai mauvais caractère et j'assume !

 Nous sommes partis vers 19h30 et avons "trinqué" à cette journée ou nous étions mine de rien nombreux et entre amis au café avec devinez quoi ? vodka pour moi, gin fizz pour roudoudou, et autres alcools pour les filles. Maud et Chloé ont raccompagné Edith et Florence chez elles, quant à roudoudou et moi, nous avons terminé la soirée chez lui puisque Môssieur a son domicile Porte de Versailles et donc que la rue à traverser pour visiter les divers salons.

 

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9 décembre 2011

Danser sa vie - Musée Pompidou

Du 23 novembre 2011 au 02 Avril 2012 - à Paris.

P1080607Roudoudou et moi sommes allés voir cette exposition qui nous a passionné tous les deux.

Il s'agit d'une rétrospective de la danse de 1900 à nos jours. Cette exposition explore le dialogue, parfois fusionnel, de la danse moderne et contemporaire avec les arts visuels.

Le parcours est conçu selon trois axes thématiques traversant le siècle :

. Celui de la subjectivité qui s'exprime dans l'oeuvre,

. Celui d'une histoire de l'abstraction du corps, de son élémentarisation à sa mécanisation,

. Celui de la performance, née avec les avant-gardes dada qui s'est définie avec la danse au point de se confondre avec elle à partir des années 1960.

Il va s'en dire que roudoudou était aux anges, d'autant que toutes les formes de danse y sont représentées. Sur écran géant, nous avons pu admirer et apprécier à sa juste valeur, le ballet : l'après-midi d'un faune avec Nijinski ainsi que sourire gentiment des ballets pseudos grec d'Isadora Duncan, pionnière en la matière. Nous extasier sur la beauté de Joséphine Baker et saluer son courage et son audace pour l'époque en tant que femme de couleur dansant demi-nue et, d'autres plus moderne qui nous ont fait réfléchir sur l'évolution de la danse. Des peintures figuratives représentant diverses sortes de danses se laissaient contempler, commenter voire, admirer pour certaines.

Le lien a été fait avec la période sombre de l'histoire, avec des photos représentant la valorisation du corps humains par le sport et les premiers camps de naturistes en allemagne avant et pendant la période nazie.

Pendant la visite mon chéri s'est montré disert, agrémentant ses propos par des attitudes, une gestuelle sans affectation, pour m'expliquer la complexité du travail et la difficulté d'effectuer certaines positions de danse. Il babillait s'arrêtant parfois pour me montrer le mouvement du danseur en évolution et/ou en plein essort, le tout simplement, en professionnel. Ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention sur nous de  quelques visiteurs. Mais tout à son sujet, roudoudou ne remarquait rien (à fond dans son truc le chéri).

A la fin de ses petites exhibitions, quelques personnes sont venues à lui pour le féliciter et ont demandé la permission de le prendre en photo. Il est devenu "rouge" de confusion (pauv'chéri), ne s'y attendant guère vu qu'il ne s'adressait qu'à moi. Un homme d'un certain âge a également profité de l'occasion pour lui glisser quelques mots en plus de sa carte (ben voyons) histoire de faire connaissance (manque de chance pour lui, je veillais au grain).

Nous sommes restés facilement près de 2 h le temps pour nous de ne rien laisser passer, de bien tout regarder, pendant qu'il n'y avait pas encore foule, ce qui nous a permis de faire quelques photos avec la permission du musée bien évidemment :

28 novembre 2011

Edvard Munch - L'Oeil Moderne

Du 21 septembre 2011 au 09 janvier 2012 au Centre Pompidou à Paris.

Le_peintre_Edvard_MunchEdvard munch est né en 1863 et est décédé en 1944. Il est généralement considéré comme un artiste du 19ème siècle plutôt que du 20ème. Sa peinture à tendance symboliste ou pré expressionniste trouve naturellement sa place aux côtés de Gauguin et Van Gogh. S'il a commencé à peindre en 1880, il a réalisé la majeure partie de ses oeuvres après 1900.

Une idée reçue en fait un artiste solitaire, tourmenté, uniquement préoccupé par son univers intérieur. Pourtant dans les premières décennies du 20ème siècle, Much voyage beaucoup, va au cinéma écoute la radio, lit la presse internationale, est abonné à de nombreux magazines illustrés. Il entretien un dialogue permanent avec les formes de représentations les plus contemporaines comme le renouveau de la scène théâtrale, la photographie et le film. Il a conscience que ces nouveaux médias proposent des formes de narration ou de représentation inédites et s'essaie lui-même à la photographie et au cinéma.

L'exposition propose une nouvelle approche de l'oeuvre de l'artiste norvégien. A travers douze sections thématiques présentant un ensemble de 140 peintures, photographies, gravures, dessins et sculpture, oeuvres pour une grande part inédites en France. L'exposition invite à une réflexion sur la fulgurante modernité de Munch.

Il est souvent précisé que l'oeuvre de Munch est marquée par une rupture au début du 20ème siècle. Celle-ci intervient soit en 1902, au moment d'une violente dispute amoureuse au cours de laquelle un coup de feu endommage une phalange de la main gauce du peintre, soit après un séjour en clinique en 1908-1909, où il est soigné pour des troubles nerveux. Le Much du 20ème siècle n'est pas un peintre radicalement nouveau par rapport à celui du 19ème. Il reprend certains de ses thèmes de prédilection, des modes de composition qu'il a déjà employés, transpose certains motifs de ses oeuvres dans de nouveaux décors. Cependant la perspective de ses tableaux se creuse, le contour des formes se dilue, les effets dynamiques se multiplient, la couleur s'intensifie.

Dans cette expositiion, l'évolution de l'oeuvre de Munch est moins envisagée en termes de nouveauté que d'intensité. Ce n'est donc pas une rétrospective au sens classique et chronologique, mais une exposition à thèmes et à thèsesqui s'emploie a explorer les différents aspects de la modernité d Munch.

L'exposition montre aussi comment l'artiste a entretenu un dialogue permanent avec les formes de représentation les plus modernes. Il était parfaitement conscient du fait que le cinéma, l'industrie de la carte postale, ou la presse illustrée, alors en plein essor, introduisaient de nouvelles formes de mise en récit.

Edward Munch

 
 Mon avis : Volodia

Bien que cette exposition soit très bien orchestrée et retransmette fidèlement les étapes de la vie de l'artiste et les évènements qui ont motivé ses oeuvres, j'en ai été déçu, espérant voir sans doute quelques tableaux plus célèbres qui m'aurait conforté dans le sentiment éprouvé pour cet artiste suite à mon engouement pour une des ses oeuvres maitresses "le cri".

16 août 2011

Alex Varenne - Musée de l'Erotisme à Paris

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Pour qui me connait, je ne suis absolument pas intéressé par la gent féminine avec laquelle je ne me sens aucune affinité. Toutefois n'étant pas sectaire ni égoîste, j'ai pris le temps (puisque j'étais sur place) de visiter l'exposition de cet artiste, ceci afin de vous en rendre compte, mesdames - qui vous vous en doutez ou vous le constaterez, par vous-mêmes, a "le goût des femmes", car peut être plus que l'amour, Varenne aime les femmes

P1080023Alex Varenne est né en 1939 et est un dessinateur et auteur de bande dessinée érotique. Après ses études il devient enseignant d'arts plastiques.

Cette exposition est une introduction à l’oeuvre foisonnante, à la fois sexuée et graphique, d’un libertin moderne Varenne ne ressemble à rien, il vient d’un autre univers: celui de la peinture et de la vie rêvée des fantasmes.

Avec ses histoires sophistiquées pleines de références et de citations, avec son trait moderne, pas forcément séduisant, qui peut paraître un peu «difficile», avec ce choix intransigeant du noir et blanc, Varenne tient une place à part dans l’univers de la BD érotique. Il ne fait aucune concession à la vulgarité, il travaille pour un public d’esthètes. Cette exigence a son revers, elle l’a empêché de toucher un large public. Mais il reste l’un des plus grands auteurs du genre. Je le place parmi les cinq meilleurs dessinateurs érotiques de bande dessinée, au même rang que Guido Crepax – avec lequel il partage ce goût de la belle image sans concession commerciales, Georges Pichard, Milo Manara et Georges Lévis. Henri Filippini

Le goût des femmes : Ses tableaux de genre n’ont pas de filiation marquée avec d’autres auteurs de bande dessinée. On y discerne surtout les influences mêlées de la peinture chinoise et des estampes japonaises, de l’expressionnisme abstrait et du pop art, de l’art classique aussi. Au fil des cases, les poses photographiques alternent avec des compositions aux allures de statutaire bien vivante. Et le censeur se rassure: c’est de l’art, monsieur, pas du cochon !

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L'exposition se tient au Musée de l'Erotisme à Paris, de Juin à Octobre 2011, musée ouvert tous les jours de 10h le matin à 2h le matin. - Adresse : 72 boulevard de Clichy 75018 PARIS - Tel 01.42.58.28.73 - Prix entrée 9 euros. (photos autorisées)

Mon avis : Volodia

Cette exposition est située au 4ème étage du musée. Les oeuvres d'Alex Ravenne sont traitées de 3 façons : bandes dessinées, le trait est net, précis,  les couleurs franches, parfois criardes et/ou à la plume en noir et blanc. D'autres, bien que le trait reste précis , sont traitées avec des couleurs plus douces façon "grands maîtres" avec des objets figuratifs mettant en valeur les chairs et participant à une savante mise en scène. Ce sont celles que je préfère.

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Hum oui, s'il aime les femmes tant mieux pour lui mais je dois avouer que de voir toute cette intimité féminine dévoilée dans tout ce qu'elle a de personnelle, m'a mis un peu mal à l'aise. Ceci dit c'est une exposition intéressante.

Mes photos sont là : https://picasaweb.google.com/100427006735614065445/AlexVarenne?authkey=Gv1sRgCI_bh8rK2e2QKQ#

  

15 août 2011

Son Excellence Otto - Musée de L'érotisme

son Excellence Otto

Otto a vu le jour l’année 1896 (c’est du moins ce qu’il prétend). Survivant en bonne forme pour son âge présumé, il vit aujourd’hui à Paris. Entre ses duels improvisés, ses errances génitales et ses beuveries de carabin, Otto taquine la plume pour, dit-il, tromper l’abyssal ennui de l’existence» et entretenir le double mythe d’une longévité inexplicable et d’un passé glorieux qu’aucun historien n’est venu entériner à ce jour.

Un conteur d’obscénités

Son Excellence Otto est l’auteur du Foutre de guerre (Tabou, 2006) et de La Philosophie dans le devoir, les deux premiers volets d’une vaste autobiographie que justifie une existence riche et prolongée (voir plus haut), s’apparentant parfois à une interminable farce de mauvais goût.
 
Du monde qui l’entoure, il a choisi de ne retenir que les laideurs et les fautes qu’il se plaît à décrire sans retenue ni complaisance, en soulignant d’un style volontairement fleuri les détails les plus sordides. En observateur scrupuleux, et de nature parfois ombrageuse, il juge, avec moquerie, haine ou dédain, mais jamais sans humour, ce que chaque jour fait de petites gloires et de grands fiascos. Mais il sait aussi retourner l’arme contre lui, en individu lucide et sceptique, qui n’a pas la vanité de se croire infaillible ni de prétendre à l’unanimité, ce signe douteux de qualité. Car savoir rire de soi, c’est pouvoir rire de tout.
 
Fiasco - L'échec triomphant

Un aristocrate libertaire Personnalité ubuesque et félinienne, toute en baisemains et claquements de talons, E. Otto est le trublion bien connu d’une scène parisienne affranchie de certains tabous, qu’il hante de sa silhouette baroque et martiale.

"Abandonnés, interdits, condamnés, censurés, perdus...ces audacieux projets présentés au Musée de l'Erotisme sous forme d'affiches de grand format (en noir et blanc), n'ont jamais été menés à terme et constituent  une étonnante topologie  de l'égarement, n'ayant eu d'autres conséquences qu'une bonne frayeur pour les rares témoins et un amer dépit pour leur créateur."

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Mon avis : Volodia

C'est toujours avec plaisir et un grand intérêt que je vais voir les expositions temporaires du Musée de l'Erotisme. Celle-ci se tient du 29.06.2011 au 01.09.2011. Réservée aux adultes avertis bien évidemment.

Amateur de mauvais genre et de transgressions artistiques cette exposition est pour vous. 

 

7 juillet 2011

Mesdames, Mesdemoiselles

Si vous êtes lesbiennes, amoureuses et/ou en couple, permettez que je m'adresse à vous, une fois n'est pas coutûme.

J'ai récemment découvert le site d'une artiste américaine : Julie Rachelliz,  qui fabrique de magnifiques bijoux pour orner le cou de l'élue de votre coeur. Il convient d'en parler, car ces bijoux sont divinement travaillés à l'identique du véritable modèle (bien que je ne sois pas spécialiste en la matière), dans des couleurs allant de l'acidulé aux plus franches. Aucune vulgarité ni indécence dans la représentation de ce qui est l'apanage de votre féminité.

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Si quelqu'unes passent sur ce blog, je ne doute pas de votre intérêt pour la chose et vous mets donc le lien du site :

http://www.etsy.com/shop/WomanInBloom

L'intérêt dudit site est qu'il présente un sujet dont on a plus l'habitude de voir de vilaines et obscènes représentations. Là le sujet y est sublimé ! Chaque femme étant unique, il en est de même de chaque oeuvre.

Si aucun modèle ne vous convient, vous pouvez passer une commande "privée".   

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