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zdraztvitié
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29 janvier 2012

Oïe les vacances enfin !

LandingPage_GL_overview_001_lJe suis officiellement absent pour 4 semaines. J'ai laissé mon magasin dans les mains de Babouchka et de mon replaçant. Ce qui je l'avoue n'a été  pas une mince affaire. Dans quelques jours roudoudou et moi serons en Inde. Bien que notre budget soit un peu serré, il m'était plus que difficile de lui dire,  ah ben non, cette année ce n'est possible ! Il a tellement travaillé et ce fait une telle fête de revoir sa nounou qu'un refus aurait été inhumain.

Donc d'ici une dizaine de jours, nous serons dans le pays de mon amour. Nous commencerons par retourner dans le nord où il a quelques amis et où nous reprendrons contacts avec les villes et villages que nous avons particulièrement aimé. Puis nous redescendrons dans le Tamil Nadu, région dont il est originaire. Et sous toute réserve, nous ferons une incursion au Sri-Lanka pays que je ne connais pas mais dont j'ai beaucoup entendu parlé et avec qui je suis lié par la force des choses et de roudoudou. Mais tout dépendra de nos finances à ce moment là et surtout de l'état d'esprit dans lequel mon amour se trouve....

En attendant, nous n'avons que très peu de temps pour être à nouveau en forme et surtout boucler nos valises. Nous avons un gros avantage sur le touriste lambda c'est que nous descendons en pays connu et dans la maison familiale de S... ce qui fait que nous ne sommes pas obligés de penser à tout. Un oubli ne sera pas une catastrophe, nous trouverons éventuellement ce qui nous manque sur place.

Je vais à nouveau laisser les rennes à S... c'est son pays, c'est lui qui sait et moi qui me laisse guider. J'espère seulement ne pas être un paquet trop encombrant et pouvoir l'aider d'une façon ou d'une autre. Mais euh pour quoi ? Je ne parle pas la langue ou devrais-je dire les langues usitées et il se débrouille très bien tout seul pour notre confort et notre sécurité à tous les deux.

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25 février 2012

Le Fête de la République

Si vous vous rendez en Inde en janvier, et en particulier les 26 et 27, ne manquez surtout pas la Fête de la République. C'est une véritable merveille, une démonstration de la puissance militaire indienne bien évidemment, mais également une débauche de couleur, des uniformes reflétant l'empreinte de la domination britannique durant plusieurs siècles.

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Tous les ethnies indiennes semblaient représentées, tous les Etats, toutes les religions reconnaissables à leurs turbans et à la façon dont ils étaient drapés. Tous les Etats réunis pour ne former qu'une seule Inde, malgré les différences. Les indiens sont souvent en désaccord entre-eux (ethnies, castes, religions, intellectuels, bureaucrates, paysans) , mais ils ne font qu'un dès qu'une menace se profile à l'horizon. Ils savent mettre leurs différents de côté au profit de leur nation.

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Nous avons assisté à ce défilé lors d'un précédent voyage, et roudoudou était fier de me montrer la puissance de son pays, de me montrer que celui-ci était autre chose que ce que veulent bien nous en montrer les médias, ce que j'ai parfaitement compris. Je n'ai du reste pas été avare de questions, voulant lui montrer ainsi, que je l'aimais lui, son peuple et sa nation.

Les régiments ayant le plus de succès et qui étaient très attendus, sont ceux de l'aviation seul corps d'armée où les femmes sont représentées, et le régiment des cavaliers du désert perchés sur des chameaux somptueusement harnachés.  Malheureusement, bien que nous ayons été à l'affut depuis plus de 2 h avant le commencement des festivité, nous n'avons pu photographier tout ce que nous voulions y compris le régiment féminin la foule était trop compacte et les indiens très curieux de voir des femmes défiler en habits militaires.  

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24 avril 2012

Le outing

1Est la révélation publique de l’homosexualité d’une personne sans son consentement. Toutefois, il n’y a outing d’un point de vu juridique (c'est-à-dire la possiblité de porter plainte au tribunal pour atteinte à la vie privée) que si la révélation est publique, à savoir produite et diffusée sur papier ou tout autre support avec ou sans image.

Cette révélation connait différent degré selon qu’elle concerne une personne plus ou moins "dans le placard" (non ouvertement homosexuelle).

La presse et la plupart des mouvements homosexuels considèrent comme délateur et improductif cet acte violent qu’est le possible outing.

 "… L’homosexualité est confinée à la sphère privée et assignée au silence. On peut tout dire des gays et des lesbiennes sauf leur nom…(Act Up)".

Or, depuis quelques années, je constate qu’entre ce qui est dit et ce qui ce fait, le fossé est au moins aussi large que le Grand Canyon. Cf : "la polémique" sur le récent décès de Richard Descoings à qui certains font le reproche d’avoir été gays pour une certain public et ne pas l’avoir été pour un autre.

Pour ma part, peu importe que la personne ait ou non révélée son homosexualité. J‘ai pour principe et pour éthique qu‘on ne doit pas juger une personne sur ce qu’elle fait en fonction de son orientation sexuelle qu’elle soit connue, dévoilée ou non. En vertu de quoi s’arrogerait-on ce droit ? Qui sommes-nous tous, les uns et les autres, pour nous permettre de porter un jugement sur ce qui est soit disant bien ou mal pour la communauté homosexuelle ?

Didier Lestrade que par ailleurs, j’apprécie pour beaucoup de choses se permet de dire que l’homosexualité ou le lesbiannisme d’une personne se doit d’être révélée surtout si elle est publique, pour servir d’exemple à de jeunes gays mal dans leur peau. Ah bon ! S’il suffisait de ça pour que tous les jeunes et moins jeunes gays ou lesbiennes mal dans leur peau se sentent mieux ça se saurait !

 http://www.rue89.com/2012/04/11/mort-de-descoings-ceux-qui-ne-font-pas-leur-coming-out-et-les-autres-231044

imagesCAUYF8BGNul n’a à donner des leçons de vie, voire de morale, aux autres. Chacun est libre d’étaler sa vie en place publique ou non. De quel droit certains s'arrogent-t-ils le droit de dévoiler l'intime d'une personne ? Nous n’avons pas à nous ériger en donneur de leçon quelque soit notre nom, les fonctions et/ou le statut que nous occupons au sein de la communauté gay, qui soit dit en passant n’est pas si tolérante quelle veut bien le laisser supposer, car nous n’avons pas tous des âmes de militant ( moi par exemple, et sans vouloir m’avancer roudoudou).

 

5 octobre 2011

Yom Hakippourim de l'an 5772 יום הכפורים

"Ketiva ve-hatima tova"

Yom_Hakippourim

Du 07/10/2011 au 08/10/2011 à la tombée la nuit, pensez-y !

Cette année, j'ai décidé que nous irons (Tzipora, roudoudou et moi) à la Schull avec des membres du Beit Haverim. Cela me permettra de vivre un moment fort de spiritualité tout en ne reniant pas mon homosexualité. Bien que ce ne soit pas sa religion S...s'intéressent aux rites et jusqu'ici, je ne peux que me louer de son attitude. Sa curiosité naturelle pour tout ce qui lui est étranger fait qu'avant de venir, il me pose moultes questions sur la signification, les usages et n'a jusqu'ici jamais commis d'impair et sa gentillesse fait qu'il a été accepté sans problème.

Bien évidemment hormis les personnes du Beit Haverim, les autres membres de la communauté ne savent ce que nous sommes. Je ne vois pas l'utilité, ni l'intérêt de choquer par des attitudes, des révélations et/ou des revendications déplacées. Chacun son époque et son monde le respect commence là !

16 août 2011

Alex Varenne - Musée de l'Erotisme à Paris

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Pour qui me connait, je ne suis absolument pas intéressé par la gent féminine avec laquelle je ne me sens aucune affinité. Toutefois n'étant pas sectaire ni égoîste, j'ai pris le temps (puisque j'étais sur place) de visiter l'exposition de cet artiste, ceci afin de vous en rendre compte, mesdames - qui vous vous en doutez ou vous le constaterez, par vous-mêmes, a "le goût des femmes", car peut être plus que l'amour, Varenne aime les femmes

P1080023Alex Varenne est né en 1939 et est un dessinateur et auteur de bande dessinée érotique. Après ses études il devient enseignant d'arts plastiques.

Cette exposition est une introduction à l’oeuvre foisonnante, à la fois sexuée et graphique, d’un libertin moderne Varenne ne ressemble à rien, il vient d’un autre univers: celui de la peinture et de la vie rêvée des fantasmes.

Avec ses histoires sophistiquées pleines de références et de citations, avec son trait moderne, pas forcément séduisant, qui peut paraître un peu «difficile», avec ce choix intransigeant du noir et blanc, Varenne tient une place à part dans l’univers de la BD érotique. Il ne fait aucune concession à la vulgarité, il travaille pour un public d’esthètes. Cette exigence a son revers, elle l’a empêché de toucher un large public. Mais il reste l’un des plus grands auteurs du genre. Je le place parmi les cinq meilleurs dessinateurs érotiques de bande dessinée, au même rang que Guido Crepax – avec lequel il partage ce goût de la belle image sans concession commerciales, Georges Pichard, Milo Manara et Georges Lévis. Henri Filippini

Le goût des femmes : Ses tableaux de genre n’ont pas de filiation marquée avec d’autres auteurs de bande dessinée. On y discerne surtout les influences mêlées de la peinture chinoise et des estampes japonaises, de l’expressionnisme abstrait et du pop art, de l’art classique aussi. Au fil des cases, les poses photographiques alternent avec des compositions aux allures de statutaire bien vivante. Et le censeur se rassure: c’est de l’art, monsieur, pas du cochon !

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L'exposition se tient au Musée de l'Erotisme à Paris, de Juin à Octobre 2011, musée ouvert tous les jours de 10h le matin à 2h le matin. - Adresse : 72 boulevard de Clichy 75018 PARIS - Tel 01.42.58.28.73 - Prix entrée 9 euros. (photos autorisées)

Mon avis : Volodia

Cette exposition est située au 4ème étage du musée. Les oeuvres d'Alex Ravenne sont traitées de 3 façons : bandes dessinées, le trait est net, précis,  les couleurs franches, parfois criardes et/ou à la plume en noir et blanc. D'autres, bien que le trait reste précis , sont traitées avec des couleurs plus douces façon "grands maîtres" avec des objets figuratifs mettant en valeur les chairs et participant à une savante mise en scène. Ce sont celles que je préfère.

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Hum oui, s'il aime les femmes tant mieux pour lui mais je dois avouer que de voir toute cette intimité féminine dévoilée dans tout ce qu'elle a de personnelle, m'a mis un peu mal à l'aise. Ceci dit c'est une exposition intéressante.

Mes photos sont là : https://picasaweb.google.com/100427006735614065445/AlexVarenne?authkey=Gv1sRgCI_bh8rK2e2QKQ#

  

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15 août 2011

Son Excellence Otto - Musée de L'érotisme

son Excellence Otto

Otto a vu le jour l’année 1896 (c’est du moins ce qu’il prétend). Survivant en bonne forme pour son âge présumé, il vit aujourd’hui à Paris. Entre ses duels improvisés, ses errances génitales et ses beuveries de carabin, Otto taquine la plume pour, dit-il, tromper l’abyssal ennui de l’existence» et entretenir le double mythe d’une longévité inexplicable et d’un passé glorieux qu’aucun historien n’est venu entériner à ce jour.

Un conteur d’obscénités

Son Excellence Otto est l’auteur du Foutre de guerre (Tabou, 2006) et de La Philosophie dans le devoir, les deux premiers volets d’une vaste autobiographie que justifie une existence riche et prolongée (voir plus haut), s’apparentant parfois à une interminable farce de mauvais goût.
 
Du monde qui l’entoure, il a choisi de ne retenir que les laideurs et les fautes qu’il se plaît à décrire sans retenue ni complaisance, en soulignant d’un style volontairement fleuri les détails les plus sordides. En observateur scrupuleux, et de nature parfois ombrageuse, il juge, avec moquerie, haine ou dédain, mais jamais sans humour, ce que chaque jour fait de petites gloires et de grands fiascos. Mais il sait aussi retourner l’arme contre lui, en individu lucide et sceptique, qui n’a pas la vanité de se croire infaillible ni de prétendre à l’unanimité, ce signe douteux de qualité. Car savoir rire de soi, c’est pouvoir rire de tout.
 
Fiasco - L'échec triomphant

Un aristocrate libertaire Personnalité ubuesque et félinienne, toute en baisemains et claquements de talons, E. Otto est le trublion bien connu d’une scène parisienne affranchie de certains tabous, qu’il hante de sa silhouette baroque et martiale.

"Abandonnés, interdits, condamnés, censurés, perdus...ces audacieux projets présentés au Musée de l'Erotisme sous forme d'affiches de grand format (en noir et blanc), n'ont jamais été menés à terme et constituent  une étonnante topologie  de l'égarement, n'ayant eu d'autres conséquences qu'une bonne frayeur pour les rares témoins et un amer dépit pour leur créateur."

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Mon avis : Volodia

C'est toujours avec plaisir et un grand intérêt que je vais voir les expositions temporaires du Musée de l'Erotisme. Celle-ci se tient du 29.06.2011 au 01.09.2011. Réservée aux adultes avertis bien évidemment.

Amateur de mauvais genre et de transgressions artistiques cette exposition est pour vous. 

 

8 novembre 2010

Morne et triste journée

l_5185070212cc4d119c55b9346f06eb40Roudoudou tire une tête d'une aune, mais je ne lui en veux pas car je sais pourquoi. Quant à Babouchka elle me téléphone régulièrement 3 fois par jour pour me demander si je passe le dimanche et/ou le lundi... Elle veillit et cela m'attriste. Elle qui était si dynamique, si vive d'esprit comme de mouvements, devient malhabile dans ces gestes et sa façon de se déplacer, me raconte une histoire qu'elle me répète un quart d'heure plus tard, ne se souvenant plus me l'avoir déjà conté. Elle devient comme ces charmantes petites vieilles qui vous bourre de gâteaux et de confiseries lorsque vous passez chez elle et qui se raccroche à la vie en buvant vos paroles, même les plus insignifiantes. Elle calme mes ardeurs, mon caractère belliqueux et mes humeurs impétueuses par de doctes sentences comme seule savent les trouver les personnes âgées qui ont vécu. Ma babouchka, ma petite mère russe...

Décidément ce mois d'otobre a été néfaste pour S... et novembre ne s'annonce guère mieux. Si encore il faisait un froid sec, mais cette pluie nous rend tous morose. Avec une seule idée en tête rester chez soi au chaud, avec un bon bouquin, un verre de vodka et son amour à portée de mains. Je déteste être ainsi, rien ne trouve grâce à mes yeux, même baboucka qui s'est allée à me faire un bortsch pour le déjeuner et devant lequel j'ai trouvé le moyen de chipoter alors que d'habitude je me "tiens bien à table".

Pour l'instant, mon rayon de soleil de la journée a été de voir les prix littéraires. Je n'apprécie pas spécialement Houllebecq, j'aurais préféré que le goncourt aille à Mathias Enard pour son superbe livre "parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants", je suis content pour Virginie Despentes auteure engagée ayant son franc parler et ravi ainsi que roudoudou pour Abdellah Taîa qu'il ait le prix de Flore. Nous adorons ces livres écrits avec beaucoup de vérité, de sincérité et de délicatesse.

Roudoudou travaille ce soir, il va donc souper avec la troupe à la fin de la représentation. Shivana et moi allons donc diner en tête à tête, elle son steack haché et moi une omelette ça va vite à faire, c'est pas compliqué et ça remplit bien. J'irai chercher mon petit S...vers minuit. Hum oui, je ne suis pas tranquille lorsqu'il rentre seul à la nuit tombée surtout par les transports en commun.

21 octobre 2012

Du Côté de chez Jacques-Emile Blanche - du 11/10/2012 au 27/01/2013

du-cote-de-chez-jacques-emile-blanche_xlA voir, cette superbe exposition.

La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent consacre cette exposition au peintre Jacques-Emile Blanche (1861-1942). Portraitriste incontournable de la fin du XIXème siècle qui a fréquenté dès son plus jeune âge les figures artistiques les plus emblématiques de son temps.

L’exposition se concentre sur sa période faste d’avant 1918 en réunissant plus de soixante-dix oeuvres du peintre dans un décor Belle Époque où l’on croisera le jeune Proust, Gide, Rodin, Cocteau, Debussy, Stravinsky, Degas, Mallarmé, Louÿs, Claudel… Elle révèle le regard libre de ce témoin exceptionnel d’un monde qui allait être emporté par la Grande Guerre.

Les toiles et dessins sont mis en scène dans un décor fastueux qui ce qui ne fait qu'ajouter à la préciosité de l'exposition. Les lumières y sont tamisées, l'ambiance feutrée on se croirait hors du temps. Roudoudou, il fallait s'y attendre, est tombé en extase devant une peinture représentant Nijinski dans un décor baroque. Dommage, mais nous le comprenons, les photos sont interdites, puisque la Fondation est privée. Aussi, nous sommes-nous "vengés" sur le catalogue.

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La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent qui est l'ancienne maison de Haute  Couture s'est fixée trois missions :

. La conservation des 5 000 vêtements de haute couture et des 15 000 accessoires, dessinset  objets qui témoignent de la création d'Yves Saint Laurent durant quarante ans.

. L'organisation d'expositions de mode, peintures, photos, arts décoratifs, etc...

. Le soutien d'action d'actions culturelles et éducatives. 

 

27 octobre 2012

FIAC 2012 du 18 au 21/10/2012 à PARIS

4Après l’exposition Jacques Emile Blanche à la Fondation Pierre Bergé, nous nous sommes rendus à la FIAC qui se tenait au Grand Palais, puis dans les jardins des Champs Elysées et des Tuileries.

Qu’en dire ? Nous savions que les œuvres exposées ne nous correspondraient pas, mais par curiosité  pour avoir une idée de ce qui pouvait inspirer les artistes et connaître les tendances du moment, les aspiration du milieu de l’art, nous avons fait preuve de présence et surtout de constance.

Tout d’abord, l’entrée était assez onéreuse 35 euros, et si vous y ajoutiez le catalogue plus 35 euros, soit 70 euros, ou alors vous preniez le forfait avec catalogue 60 euros.  Roudoudou ayant moins de 26 ans a bénéficié d’un tarif réduit à 20 euros.                                                                   

Des œuvres du monde entier à «admirer» mais peu on trouvé grâce à nos yeux.  Eu égard aux

2objets intéressants, trop d’horreurs et d’objets hétéroclites et inintéressants.  Nous avons pu circuler tranquillement à l’intérieur du Grand Palais, les allées étant assez vides,  le prix d’entrée a du faire barrage… Le peu d’intérêt que je portais à cette exposition m’a permis d'être attentif à ceux qui se trouvaient autour de moi ; artiste exposants, galeristes, futurs mécènes et  éventuels clients, dont nous ne ferons pas partis vous vous en doutez, non seulement pour des raisons financières mais surtout de goût. (une toile blanche sans rien dessous restant une toile blanche) quant à trouver de l’esprit à un urinoir, désolé, la seule chose que cela m’inspire c’est, pardonnez-moi l’expression : d’y lever la patte.

Bref, un petit monde jouant un rôle, convenu d’avance, et difficilement supportable. L’artiste, assez ouvert (hum oui, faut vendre),  mais persuadé d’avoir «pondu la colonne» ce qui en clair veut dire : je ne supporte aucune critique négative,  tout juste interrogative, ce qui me

3permets de vous expliquer le cheminement de mon esprit ayant conduit à  l’aboutissement de mon œuvre. Le galeriste qui essaie d’attirer l’artiste qui lui semble le plus prometteur voir celui susceptible d’être sponsorisé par un mécène. Quant à l’acheteur éventuel, il suppute sur les chances qu’auront certaines œuvres de prendre de la valeur et si son investissement serait  récompensé. Tout ce petit monde parlant avec emphases,  avec force termes techniques, et suffisamment fort pour que les néophytes que nous sommes puissions en prendre plein les oreilles et soyons bouche bée d’admiration et d’envie.

A la sortie, nous avons prolongé notre visite hors les murs, dans les jardins des Champs Elysée ou avait été montés des préfabriqués tout aussi laids que ce qui y était présenté à l’intérieur. Entrée payante également : 15 euros pour chaque baraquement (hum, oui pas de petits profits). S… n’avait pas envie de poursuivre, aussi sommes-nous allés au musée des Arts Décoratifs, en passant par le jardin des Tuileries ou nous n’avons pu échapper à une suite de la FIAC, sauf que là c’était gratuit. De charmantes hôtesses donnaient aux promeneurs un catalogue répertoriant les œuvres, l’endroit ou elles étaient situées ainsi que leurs descriptions et explications. Comme les photos étaient autorisées, nous en avons fait de quelques unes des oeuvres qui nous ont un tant soit peu interpellées, et que je mets pour illustrer cet article.

En bref, la Fiac est une exposition, à mon sens, très surfaite.

3 novembre 2012

Scène de vie intime

1156Quelles sont belles, étroites, rondes, et fermes à la limite de la dureté, leur velouté, leur couleur ambrée, le léger duvet affleurant à la surface, les fait ressembler à de magnifiques abricots bien murs, dont ont n'a qu'une envie mordre dedans à l'envie, le tout en douceur bien entendu, il serait dommage d'abimer de si jolis fruits.

C'est assez rare que je puisse les admirer ainsi, en prenant mon temps, sans risquer d'être interrompu par l'arrivée brutale d'une serviette et/ou d'une couverture, et je dois avouer que je savoure chaque instant qu'il m'est donné d'admirer, de caresser ce que je suis bien souvent amené à imaginer car cachés à ma vue par d'encombrants vêtements.

Mon amour s'est endormi sur le ventre repu d'amour, les draps et couvertures repoussés, car il a eu chaud, fait tout aussi rare que ce qu'il me présente sans vergogne. Allongé à son côté, je ne peux qu'admirer sa plastique. Petit, de taille plus comme un Maldivien que comme un Tamoul. Bien proportionné toutefois, une musculature apparente, toute en longueur, et couvert de poils longs et soyeux. Mon amour en a le torse, les jambes et les avant bras recouverts, et depuis quelques mois, un léger duvet sur les fesses J'adore. Qui a osé dire que les poils c'étaient moches, désagréables au toucher et faisaient ressembler les hommes à des animaux. Encore quelques uns qui n'y connaissent rien. En le caressant, j'ai l'impression de caresser son chat, et chose curieuse, chaque poil semble vivre indépendamment des autres, les sensations ressenties par mon chéri sont "électriques" pour mon plus grand bonheur.

Lorsque je me serai lassé de contempler le côté pile, je sais qu'en l'embrassant doucement, il se retournera me faisant cadeau du côté face, et je dois bien avouer que l'endroit vaut l'envers. Ses petits têtons perdus dans la toison du torse ne demanderons qu'à se durcir sous mes lèvres et l'action de ma langue. Son sexe actuellement au repos dans les replis de son nid, ne demandera qu'à s'éveiller et prendre vie pour ma plus grande joie.

Mais chut, pour l'instant laissons le reposer, il sera toujours temps de le réveiller. 

26 novembre 2015

Exposition Diego Tolomelli -

Diego TolomelliOrganisée par le Musée de l'Erotisme à Paris de Novembre 2012 à Mai 2013.

Diego Tolomelli  nait à Pavie (Italie) en 1974. Il termine  avec succès ses études de géomètre mais préfère s'engager dans une voie artistique. Il commence  alors à étudier dans un atelier où il apprendra l'art du vitrail avec la technique Tiffany.

En 1998, il décide de partir à Londres. Diego Tolomelli est un artiste unique tant par son expérience technique que par sa volonter de pousser l'art du vitrail vers un nouveau public. Comme beaucoup d'artistes contemporains, il s'intéresse aux thèmes de l'érotisme et de la subversion ; Il s'est inspiré de Pierre et Gilles, Gilbert et George, Edward Burns-Jones, Harry Clarke, mais aussi d'artisans médiévaux anonymes. Il a appris son métier en travaillant dans les ateliers de vitraux les plus prestigieux en Angleterre, tels que le John Hardman Studios qui l'a contacté après l'avoir repéré sur le marché de Portobello où il vendait  des pièces en verre de sa création.

imagesCAN3VL5JAvec le John Hardman Studios, Diego a travaillé sur certaines commandes spectaculaires comme les "Houses of Parliament Millenium Window's", des vitraux pour Elisabeth Taylor ou encore pour la Cathédrale Sainte Rose de Tokyo. En 2007, il rentre en Italie pour  se "réchauffer" et "sécher" du climat britannique. Il travaille alors pour un studio renommé mais malheureusement en déclin. En 2008, il décide de faire cavalier seul. Après une année d'exploration prolifique, Mario Miele, un organisme de bienfaisance à Rome lui propose sa première exposition personnelle dans le cadre d'une vitrine des jeunes artistes gays.

A la suite de cette FAG OFF, il est invité à un projet singulier à Rome : organiser une exposition privée nocturne pourune plus grande  mixité des genres. Les vitraux de Diego furent accrochés au mur de la boîte qui hébergeait l'évènement et furent très bien accueillis par le public. Ensuite, il travaille  à deux projets inhabituels : le premier  est un vitrail illustrant la couverture du roman érotique intitulé "Draquala" de William Maltese : le deuxième est un grand vitrail façon cathédrale pour le futur musée de l'érotisme d'Edimbourg représentant des scènes érotiques dans le style "Decameron". En 2008, Diego est également demi-finaliste pour le concours "Signature Erotique".

En 2009, il expose à la galerie Ferraro, juste à côté de la Cité du Vatican et la galerie Mondo Bizarro lui commande une série de décorations de Noël "déviantes" pour leur boutique. Entre 2008 et 2009, la presse italienne et internationale découvre Diego Tolomelli et ses étonnants vitraux qui, sont des "vitraux pas catholiques". Entre 2009 et 2010, Diego se consacre  au développement de son atelier Iko Studio. En 2011, il quitte Rome pour l'ombrie où il travaille à ses nouvelles créations et où il organise des stages de formation à l'art du vitrail.  2012 est l'année de la première exposition personnelle de Diego Tolomelli à l'étranger. C'est celle qui nous est présentée actuellement par le Musée de l'Erotisme et que nous sommes allez voir avec bonheur.

Quelques photos de cette exposition ci-dessous :

 

13 septembre 2015

Oh mon amour je t'aime (5)

Jeune homme endormi dans un fauteuilSi le dimanche matin, je travaille, je ferme mon magasin vers 13h-13h30, selon la clientèle et le monde qui reste encore au marché, hum oui, ma librairie se trouve en plein milieu ce qui m'assure une clientèle de passage assez régulière trois fois par semaine.

Je rentre à la maison aux environs de 13h30-14h, le temps que le dernier visiteur s'en aille et que je passe chez le fleuriste prendre mon bouquet du dimanche pour S... Môssieur se pâme devant les anémones (lorsque c'est la saison) et les pivoines comme actuellement. Il a une préférence certaine pour ne pas dire exclusive des fleurs aux teintes, rouge, cerise, grenat, violette, fushia, orange et jaune. Aussi, je veille à ce que la fleuriste ne me mette que des fleurs de ces couleurs dans le bouquet.

Lorsque je suis arrivé chez nous, il m'attendait et m'avait déjà servi ma vodka, ne voulant pas être en reste, après lui avoir offert les fleurs, qui furent accueillies comme il se doit (avec force remerciements), je lui ai à mon tour préparé un giz fizz. Nous avons conversé agréablement le temps de siroter nos apéritifs puis nous sommes passés à table pour déguster un byriani de gambas. Je suis persuadé que le meilleur restaurant de Paris, n'en fait pas d'aussi bon.

Comme il était de réprésentation en soirée, et qu'il se sentait fatigué n'ayant pratiquement pas pu se reposer de la semaine, nous avons convenu de rester chez nous. S... à fait une petite sieste, avec sa minette, pendant que je m'attelais à une traduction (nos charges ayant dépassé toutes les augmentations prévues, pour les assumer, je fais des petits travaux). Je l'ai réveillé pour le thé et nous avons repris notre conversation jusqu'à ce que soit l'heure pour lui de partir.

Histoire de prendre un peu l'air et de voir d'anciens amis, je suis allé au Wolf boire un verre. J'y ai rencontré Sergeï, puis Davidek est venu ce joindre à nous et c'est en groupe que nous avons trainé nos guêtres rue des Rosiers, pour terminer chez Ptizmann devant des begels aux pâvots. Roudoudou en étant "fou", j'en ai rapporté pour lui. En principe il dîne et soupe avec la troupe mais, au cas ou il aurait une petite faim supplémentaire en rentrant et/ou avant de se coucher, je sais que cela lui fera plaisir.

Aujourd'hui c'est mon jour de repos complet, par contre lui travaille jusque tard dans la nuit et c'est demain, jour de relâche qu'il sera tout à moi. J'en salive de contentement. Il se réveillera sûrement tard le matin mais ensuite, il viendra me tenir compagnie au magasin et quoi de plus agréable pour moi que de le voir fouiner dans les rayonnages, compulser les catalogues de bouquins pour finir par s'asseoir dans le fauteuil qui lui est normalement ,réservé mais dont sa minette lui dispute la préséance.

Il finira par s'endormir (le chauffage étant près de lui, ça aide).C'est avec une tasse de thé et/ou de café, ou qui sait, par le va et vient des clients autour de lui, qu'il finira par se réveiller l'oeil rond étonné, les lèvres encore gonflées de sommeil avec sa minette elle aussi endormie sur ses genoux , ayant de guerre lasse abandonnée une partie perdue d'avance. Ce sont ces moments simples et ou nous ne sommes que tous les deux que j'aime, mais qui je dois bien en convenir se font rares.

28 décembre 2012

Exposition Yue Minjun - L'ombre du fou rire

1Présentée à la Fondation Cartier du 14 novembre 2012 au 17 mars 2013.

L'exposition présente un choix d'oeuvres réalisées au début des années 1990. Ces toiles parmi les premières de Minjun sont très importantes tant elles témoignent d'une recherche et d'une définition progressive de son style. La représentation est encore réaliste et les physionomies des visages très diversifiées. Il choisit ses amis pour sujets. Mais peu à peu, de nombreux éléments stylistiques propres à son travail, prennent place dans ses toiles : le portrait, la répétition, l'absurdité des situations ou encore la représentation d'éléments réels, comme certains monuments historiques.

Peu à peu, les différentes physionomies s'effacent et tous les visages commencent à ressembler à celui de l'artiste qui se met en scène dans des situations extraordinaires, improbables, ou très poétiques. Parfois, le visage se déploie en gros plan, la bouche grande ouverte sur l'ensemble de la toile. Ces oeuvres laisse le spectateur face à la capacité de variation infinie de l'artiste et rappellent aussi une tradition surréaliste où certaines toiles avaient pour intention de rendre visibles les mondes du rêve, de l'imaginaire et de la pensée.

Yue Minjun compare l'élaboration de ces toiles immenses qui semblent raconter une histoire à certaines scènes de dessins animés : l'expression du visage change peu, alors même que les situations dans lesquelles il se met en scène sont toutes marquées par la stylisation des formes, l'absurdité ou la cocasserie. Pourtant l'artiste ne donne aucune indication quant à l'histoire de ses tableaux.

 imagesCATYBBEKA propos de l'auteur :

Né en 1962 à Daquing, dans la province du Hei Long Jiang en Chine, Yue Minjun peint d'abord en amateur, avant de partir étudier l'art en 1985 à l'école normale de la province du Hebei.

C'est dans la communauté d'artiste du village du Yuanmingyan, près de Pékin, au début des années 1990 qu'il commence à définir son style et trouve le sujet qui deviendra ominiprésent dans ses toiles : le rire.

Au même moment se développe le "réalisme cynique", un courant artistique qui se caractérise par un désenchantement face aux mutations socio-politiques de la Chine et dont Yue Minjun a souvent été considéré comme l'un des principaux  représentants.

Après une participation remarquée à la 48ème biennale de Venise en 1999, Yue Minjun acquiert une renommée internationale et ses oeuvres entrent dans de nombreux musées et collections du monde entier. Aujourd'hui, il poursuit son activité dans son studio près de Pékin et est considéré comme  l'un des artistes les plus influents de sa génération.

 

Mon avis : Volodia

Tout d'abord, nous ne connaissions pas la Fondation Cartier ni l'endroit où elle se trouvait. Il s'avère qu'on nous indique de descendre à Montparnasse, alors qu'elle se situe plus près du métro Raspail soit deux stations de métro plus haut. Et bien évidemment, nous avions pris l'avenue Raspail dans le mauvais sens (c'est de ma faute je sais que les premiers n° démarrent à la Seine donc le 261 se trouvent en haut et non en bas), bref ...

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La Fondation Cartier est un grand bâtiment tout en verre, entouré d'un jardinet  ou trône malicieusement  3 salons en pierre ? composée de deux, trois spacieux fauteuils de style, peint en orange (très sympathique).

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A la caisse comme à l'intérieur, nous sommes prévenus, les appareils photos, les portables sont interdits. Seules prises autorisées : la photo de l'exposition située sur le boulevard et celles du jardin (en trichant un peu on arrive péniblement à prendre à partir du jardin, quelques toiles, ce que nous avons fait sans vergogne).

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L'exposition proprement dite est géniale, nous étions sous le charme et c'est pour notre part, un visage affichant un sourire communicatif,  certainement niais, mais béat d'admiration que nous avons offert aux autres visiteurs, toutefois, je me dois de m'interroger sur le travail de l'artiste, à savoir va-t-il rester original ou va-t-il être reproduit à la chaine comme tout ce qui nous vient de Chine ?

Ma réflexion provient d'un magasin situé rue de la Verrerie dans le 4ème arrdt de Paris, qui affiche des toiles de cet artiste mais reproduit en je ne sais combien d'exemplaires à moins que ce ne soit déjà des copies ??? Le galériste français dont j'avais fait la connaissance il y a environ deux ans lors d'une exposition de ces toiles à la foire de Paris, m'avait dit alors, qu'il avait vécu deux ans en Chine et qu'il était le seul sur Paris à vendre ce genre de peinture. Il exposait des toiles faites à la demande et/ou à la chaine en Chine ? (j'avais déjà remarqué que certaines des toiles en vente étaient en plusieurs exemplaires, seules les couleurs changeaient). 

7 mai 2014

Sur la déportation des homosexuels (les)

triangle rose

Pour remettre les choses dans leur contexte, et surtout savoir de quoi il s'agit et de quoi on parle : entre autre du refus des déportés politiques et raciaux d'accueillir lors de la commémoration de la déportation les organisations homosexuelles.

Aux risques de jeter un pavé dans la mare et de me faire lyncher, je peux comprendre le refus desdites organisations des déportés, d'accepter d'unir ce jour du souvenir avec des homosexuels. En effet, lorsqu'on se penche sur ce passé, on doit bien reconnaître qu'il est peu glorieux pour les homosexuels qui pour la plupart avait dans un premier temps bien accueillis le nazisme, qui glorifiait certaines valeurs et les corps sains et qui ont eu, pour certains, des amis faisant parti de la S.A, de la SS, de la Wermacht, et ce, aux plus hauts grades.

Ils ont été déportés oui, mais, beaucoup parce que leur ami en avait assez d'eux, ou parce qu'ils étaient trop compromettants pour leur carrière. Parce que dès 1933, et malgré la surveillance dont il faisait l'objet, malgré le risque d'une seconde déportation pour certains, ils s'obstinaient à draguer dans les endroits publics et "consommaient" au dépit de toute prudence les parcs et autres lieux interlopes. Le film "Bent" britannique de  Sean Mathias illustre très bien la réalité de ce qui a été, à savoir :

Sous l'Allemagne Nazie en 1934, Max, qui fréquente les lieux interlopes de la capitale du Reich, vit avec Rudy, un danseur de cabaret Rudy. A la suite du meurtre brutal d'un S.A dont il venait de faire la conquête par des SS, sensuit une fuite tragique au cours de laquelle Rudy est tué et qui se termine pour Max à Dachau.........

Par ailleurs,  si dans les camps, certains ont fait l'objet d'expériences médicales, ils ne l'ont pas été plus que les autres déportés jugés comme racialement indésirable tels les juifs, les tziganes, et les handicapés physiques et mentaux. Nombreux sont ceux qui ont trouvé "des planques" dans les services de l'infirmerie grâce à certaines "complaisances", se sont pavanés en blouse blanche à travers les camps alors que les autres déportés trimaient sang et eau dans les carrières, les usines souterraines. Ne croyez pas que ce sont des contre-vérités Il suffit de lire :

"Etre sans destin" de Imre Kertész,déporté seul à l'âge de 14 ans à Buchenwald, puis Zeitz

"...Lorsque je me suis relevé, mon voisin de droite me demande rapidement si j'avais eu mal. Je lui dis exprès à haute voix : "pas du tout" "Alors, jugea-t-il  tu ferais mieux de t'essuyer le nez" j'y portais la main, effectivement mes doigts se tachèrent de rouge. Il me montra comment renverser la tête en arrière pour arrêter le saignement, et à propros de l'homme en noir, il fit la remarque suivante : "c'est un tzigane". Puis après un bref moment d'hésitation, il ajouta "Il en est, c'est incontestable". Je ne comprenais pas très bien ce qu'il voulait dire et lui demandait le sens de cette expression. Alors il eut un petit rire et dit ; "Un Pédé quoi !" Dit comme ça je savais déjà de quoi il s'agissait, plus ou moins je crois,..."

" La nuit" de Elie Weisel  qui a été déporté avec son père en 1944 à l'âge de 13 ans et qui raconte à propos du camps de Buna :

"... Notre Chef de tente était un Allemand. Le visage d'un assassin, les lèvres charnues, les mains pareilles aux pattes d'un loup. La nourriture du camp ne lui avait pas mal profité : c'est tout juste s'il pouvait se remuer. Comme le Chef de Camp, il aimait les enfants. Aussitôt après notre arrivée, il leur avait fait porté du pain, de la soupe et de la margarine. (En réalité, cette affection n'est pas désintéressée : les enfants faisaient ici l'objet, entre homosexuels, d'une véritable traite, je l'appris plus tard)..."

et d'autres témoignagnes encore dont je n'ai pas les livres sous la main.

Les kapos eux-mêmes avaient tous leur "pilpul" qu'ils choisissaient dès la sortie des trains et/ou leur arrivée au camps, et ce, pour éviter, les coups, la chambre à gaz ou un peu de nourriture pour eux et leur famille, ces gamins subissaient les assauts des kapos et de leurs "confrères" lorsqu'ils se recevaient. Toutefois, on ne peut pas dire qu'il s'agissait pas de pédophilie à proprement parler, mais plutôt de remplacer les femmes absentes dans les camps.

Donc non que je veuille minimiser l'innommable, car il n'y a pas d'excuse à martyriser un être vivant, aucune excuse pour valider l'horreur. Je veux simplement dire pourquoi je comprend la réticence des déportés politiques et raciaux à accepter les organisations homosexuelles lors de la commémoration du souvenir de la déportation. Ce besoin que nous avons de nous vouloir martyr pour notre orientation sexuelle.

17 juin 2013

Titanic - Exposition du 01/06 au 15/09/2013 Porte de Versailles à PARIS

P1010546Je dois avouer ne pas être fan de l’histoire du Titanic, racontée sous toutes les formes et montée en films à gros budget romancée à souhait. Toutefois, mettant trouvé dans le quartier de mon roudoudou pour avoir aéré son appartement et relevé son courrier pendant son absence et ne sachant comment occuper mon dimanche après-midi, j’y suis allé faire un tour.

Après avoir affronté une queue relativement fluide, et pris mon billet à l’entrée, il m’a été remis en plus d’un audiophone me donnant des explications sur chaque photo et/ou objet numéroté, une carte d’embarquement comportant au verso le nom d’un passager, la classe choisie, sa destination et le motif, etc.. réplique exacte de celle détenue par les véritables passagers du Titanic.

Nous découvrons sur les murs de la première salle d’exposition, des photos des journaux d’époque, relatant les circonstances du naufrage, l’appel de détresse et la photo de l’officier radio, ainsi que deux maquettes du bateau.

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Dans les salles suivantes, les murs se couvrent de photos nous montrant les ingénieurs qui ont conçu et réalisé le projet, les plans, sa technologie, ainsi que des schémas pour nous aider à comprendre et situer les répartitions du bateau, ainsi que les classes. Au milieu de ces salles, sont exposés sous vitrines, divers objets remontés des eaux, tels : objets de toilettes, flacons de parfum, monnaie et billets de banque, vêtements, vaisselles, bijoux, etc... 

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Au fur et à mesure que nous traversons les salles d’exposition, nous pénétrons un peu plus dans l’intimité du bateau et des personnalités s’y étant embarquées, des portraits muraux sont là pour nous les rappeler ainsi que leurs histoires. Nous parcourons les cursives reconstituées, ainsi que les cabines des 1ères classes très luxueuses avec chambre, salon, salle de bain dont tout le mobilier est en acajou serti de bronze. Pour les 3ème classe, le confort est plus spartiate puisque les lits sont superposés et ressemblent plus à des caisses de bois, d’autant que les voyageurs pouvaient s’y entasser à 10 par cabine.

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Une salle à manger  a également été reconstituée avec son mobilier, ses ustensiles de cuisine et sa vaisselle. Les menus pour les différentes classes sont affichés et l’on peut alors mesurer la différence de traitement des passagers selon la classe sous laquelle il voyage (rareté et complexité des mets servis). 

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En quittant les appartements des voyageurs, on pénètre au cœur du bateau, dans la salle des machines où s’entassent les ouvriers, les photos mises sur les mur nous rappellent que si pour certains c’était une croisière d’agrément pour d’autres, il en était tout autrement. Nous pouvons nous rendre compte de l’épaisseur des portes étanches 

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P1010539de la grosseur des vis et des écrous. Reconstitution est faite de l’ultime rencontre entre l’iceberg et le bateau. Au milieu de cette dernière salle, sont présentés différents appareils de navigation, au mur, la liste et les noms des passagers ayant survécus ou non  - (en regardant au verso de la carte d'embarquement qui vous a été remise à l'entrée vous pourrez ainsi voir si "vous avez survécu") - ainsi qu'un petit film nous expliquant la rencontre entre le bloc de glace et le bateau.

La visite se termine bien évidemment par la boutique ou l’on peut acquérir nombre de reproductions et/ou d’objets, de cette tragédie, tous plus laids les uns que les autres avec le nom Titanic figurant en grosses lettres sur chacun d'eux. mais également de magnifiques et très intéressants ouvrages racontant l’épopée de ce navire, du projet, à son naufrage en passant par sa construction, sa vie en propre, ainsi que celles de ses passagers les plus prestigieux.

La vidéo de l'exposition faite avec nos photos personnelles :

 

Mon avis : Volodia

Malgré l'endroit où se déroule l'exposition (de grands hangards) celle-ci est très bien mise en scène. Dès notre entrée dans la première salle on est tout de suite mis dans l'ambiance d'autant que les salles suivantes ont des lumières tamisées, vaguement bleu pour imiter les fonds marins, un peu orange lorsqu'on arrive vers les portes étanches et la chaufferie.

J'ai été étonné du nombre d'objets ayant pu être remontés du fond des eaux et surtout leur bon état malgré des années dans les profondeurs. Les explications et commentaires entendus dans l'audiophone suffisent à vous mettre dans l'ambiance au point que je me suis pris au jeu, et que c'est de bon gré que je me suis laissé guidé au travers des salles, à ressentir l'atmosphère qui se dégageait de tous ces vestiges.

Malgré tout, même si voyager sur ce paquebot fait un peu rêver, je ne peux m'empêcher de penser aux ouvriers et surtout aux machinistes qui faisaient avancer ce géant des mers. Le rêve n'était pas pour tout le monde loin s'en faut et ma compassion va plutôt à ces humbles qu'à ces personnalités prestigieuses et nantis qui le peuplaient.

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En bref, c'est une exposition très intéressance et chargée d'émotion, qui n'a rien à voir avec les romances dont on nous a rabattu les oreilles et les yeux. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai passé cet après-midi. 

15 octobre 2022

Amiens - Cathédrale

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En septembre de cette année, nous avons pris quelques jours de vacances dans la maison nouvellement acquise par mon compagnon. Etant à quelques kilomètres d'Amiens, nous en avons profité pour visiter la ville.

Je ne sais au juste pourquoi, ou plutôt certainement en raison des "on dit" nous avions un à priori vis à vis de cette ville, pensant à tort je le reconnais volontiers, qu'elle était peuplée de gens "bas du front" pour ne pas employer les termes trop péjoratifs de "Cas sociaux". Comme quoi les gens sont vraiment malveillants, car nous avons trouvé cette ville très propre, très jolie avec de magnifiques chefs d'oeuvres architecturales, des rues larges, des gens sympathiques au premier abord et des boutiques à la pointe de la mode que ce soit en décoration ou en habillement. Beaucoup de monuments et musées à visiter, dont la Cathédrale (hum, je crois que c'est une cathédrale) et la Maison Jules Vernes, etc... 

Mais il est vrai que sortie des villes méditerranéennes, ou plus à la mode de Basse Normandie beaucoup de personnes ignorent la beauté des Hauts de France. Mon compagnon possédait déjà un appartement sur la Côte d'Opale et lorsqu'il a vendu son appartement sur Paris, qui faisait double emploi avec le mien. Il a racheté une grande maison toujours sur la Côte d'Opale, dans la même ville, et nous ne le regrettons pas.  Nous avons la mer, et une très belle campagne aux alentours.

Bref, nous sommes arrivés à Amiens par l'autoroute n'ayant pas réussi à trouver le chemin par les départementales. Nous avons déjeuné sur place en face de la Cathédrale que nous nous sommes fait un devoir, mais surtout un plaisir de visiter.  

Chef d'oeuvre de l'art gothique si j'ai bien retenu les explication, c'est la plus grande cathédrale de France. A l'extérieur autour des portes figures de curieuses statues....

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A l'intérieur, nous avons été extrémement surpris par la hauteur des voutes, les magnifiques vitraux, les retables et les peintures encore visibles sur les pierres. 

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Nous avons commis l'erreur de suivre les panneaux indicatifs pour nous rendre à la Maison Jules Verne ce qui contrairement à ce qui était annoncé sur lesdits panneaux : 15mn à partir de la cathédrale, nous a pris plus de 30 mn de marche et encore nous avons eu un mal fou à trouver ce musée, celui-ci  étant situé dans une petite rue montante mal indiquée. Mais ceci fera l'objet d'un autre post.

Le retour a été tout aussi compliqué que notre arrivée, même raison, nous nous sommes perdus dans la campagne pendant environ deux heures roulant au petit bonheur en essayant de retrouver la départementale et/ou l'autoroute ce qui nous a gâché un peu la journée. Nous sommes rentrés à 21H30, en plus d'être épuisés, roudoudou était de mauvaise humeur (ce qui est suffisamment rare pour que je m'en inquiète), car nos minettes étaient toutes seules dans le jardin et, n'avaient pas mangé n'ayant plus rien dans leurs assiettes. Je comprends son angoisse, car cela faisait seulement 15 jours que nous les avions accueillies chez nous.

Si vous voulez voir d'autres photos de Amiens, et de la cathédrale, rendez-vous dans l'album photos du blog

15 août 2021

Quelques jours de vacances

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Nous sommes pour quelques jours en vacances du Tréport dans la Seine Maritime, ou mon conjoint possède une résidence secondaire. Cela nous fait du bien de nous retrouver tous les deux, après ces quelques mois particulièrement difficiles psychologiquerment et financièrement, pour tous les deux. En effet, si mon compagnon ne m'avait pas aidé j'aurais été obligé de prendre un prêt de l'état pour assumer toutes mes charges et je serais plus ou moins endetté. De son côté, il ne fait aucun spectacle, ses tournées sont annulées et il a été obbligé de puiser dans ses économies. Il a trouvé un petit job d'appoint mais ce n'est pas son métier, celui-ci consistant à faire connaître son art de la danse classique indienne.

Bref, il a vendu son appartement parisien afin de limiter les charges et recherche maintenant une résidence principale en province ou les biens à vendre sont plus abordables et souvent plus confortables en m2. En attendant, nous visitons, mais il semblerait que depuis la crise du COVID les gens sont  friands d'un retour à plus de normalité, de vérité et tout le monde se jette sur les biens. Les agences nous ont dit qu'un bien mis en ligne partait en 3 jours. Et nous nous en sommes aperçus car les maisons que nous avions sélectionnés ont été vendues pratiquement dans la journée de la mise sur le site. Tout se vend, à n'importe quel prix. Il n'y a plus de marché de l'immobilier, c'est l'offre et la demande. On ne désespère pas. Roudoudou à un budget modeste mais conséquent pour la région et il peut payer cash, étant contre le crédit, pour le vendeur, cela nous donne un point d'avance. Si nous ne trouvons pas nous envisageons de changer d'endroit. Nous aimons tous les deux beaucoup la Bretagne. Toutefois, il y a un obstacle conséquent à considérer, la plupart des villes sont inondables, donc...

En tout cas, Subra va beaucoup mieux, il s'est débarrassé matériellement du passé et envisage l'avenir avec sérénité. Je ne reçois plus de coup de pied la nuit et nous retrouvons notre intimité, quelque peu oubliée après toutes ces difficultés. Nos journées se passent entre petit déjeuner au calme, Déjeuner et/ou dîner de même, avec parfois le restaurant. Quant aux soirées, quand dire, elles sont amoureuses après 14 ans de vie commune et bien que nous soyons toujours fous l'un de l'autre, notre intimité était un peu laissée de côté en raison de soucis, d'horaires décalés et peut être d'une libido en berne. Mais ça y est, tout est oublié et redevient comme au premier jour de notre rencontre. Il se lâche enfin, lui qui a toujours été si réservé, si pudique et je n'ai qu'un souhait, que notre amour perdure !

10 octobre 2021

Petit à Petit l'oiseau fait son nid

Covid oblige, nous n'avons pu partir à l'étranger pour nos vacances comme nous l'avions prévu. Nous sommes donc restés en France, dans la résidence secondaire de mon compagnon et après moult recherches et visites, il a enfin retrouver un nid, suite à la vente de son appartement parisien.

La maison est magnifique, entièrement rénovée, le propriétaire l'avait arrangé pour lui et son épouse et après les difficultés financières de son fils qui l'a appelé à la rescousse, et afin de l'aider, il a mis en vente la maison.

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Celle-ci réunie beaucoup des points voulus par Roudoudou, grande, une cuisine neuve entièrement aménagée y compris appareils ménager, 4 chambres, 1 bureau, 1 espace pouvant servir d'atelier avec 2 grands vélux, et un petit extérieur avec juste une fenêtre de la maison voisine en vis à vis. Il s'agissait en réalité d'une petite cour que le propriétaire a transformé en jardin en faisant une petite terrasse et en retirant les caillous pour faire pousser le l'herbe. Entièrement clos de mur, ce petit endroit de totale liberté est pour nous suffisant et nous permettra d'accueillir 2 chats, Subra ne se remettant pas du décès du sien qu'il a gardé 19 ans 1/2.

Toutefois, bien qu'en ayant déjà signé la promesse de vente,  il ne pourra en prendre possession qu'à la mis janvier 2022 environ. Le temps du délai légal de 3 mois pour que la mairie réponde à toutes les demandes du notaire surtout en ce qui concerne un éventuel droit de préremption (espérons qu'elle n'a pas mis d'option) et que l'architecte du patrimoine valide les travaux effectués par le vendeur. Roudoudou est déçu et a bien du mal à rester en place. 

Située à 2 h30 de voiture Paris et malheureusement plus de 3 h de trains (en cause : harmonisation des horaires européen), La plage (caillouteuses), la beauté des falaises, nous a séduit. La vie y est largement moins onéreuse, la population plus simple quoi que plus "franche". Cette maison nous permettra de nous ressourcer les jours/périodes ou nous ne travaillons pas, et mettre à distance, la vie parisienne factice.

Quant à sa résidence secondaire, il ne sait pas encore ce qu'il va en faire : la vendre, la louer pour des week ends et les vacances, mais bon, il a encore le temps. 

19 juin 2009

Coucou, c'est re-nous !

C'est reparti pour un nouveau week end au Tréport, toujours par le train pour gagner du temps et rester zen. Pour éviter de la perturber pour si peu de temps, la minette de mon amour restera chez lui avec de grosses gammelles de nourriture et de l'eau à profusion. En espérant qu'elle ne va pas tout gloutonner d'un coup, sinon bonjour les "dégats" dans la litière, mais après tout c'est fait pour ça.

011Le temps à l'air de se mettre au beau. J'ai proposé d'emmener les maillots de bain, nous aurons peut être le loisir de nous baigner ou du moins nous vautrer sur la plage (hum, c'est un voeu pieux, n'est-ce pas Subra). Il souhaiterait également aller à la ville voisine, car môssieur a repéré un magasin d'articles pour artistes donc je suppose qu'il a envie de peindre ce qui veut dire que nous allons "dévaliser" la boutique et que je vais me transformer en bourriquot pour porter les paquets. Mais je suis tellement heureux qu'il s'y remette que je suis prêt à faire n'importe quoi.

Cet après midi je suis allé lui acheter un autre maillot, il n'en avait qu'un et c'était un peu juste. Je lui en ai pris un forme boxer, d'un joli bleu pas trop clair car avec sa peau une fois mouillé ça risque de devenir transparent et là, s'il s'en aperçoit, je me fais lyncher. Pas question non plus de lui prendre un slip. Je pense que le modèle va lui plaire. Bon y a du mieux, il accepte depuis l'année dernière de mettre des maillots européen. Fini les shorts de bain inesthétiques.

Ce soir nous avons diné à la maison, mais comme il était fatigué et que je veux qu'il soit en bon état pour partir demain matin à l'aube, j'ai commandé chez "Pouchkine". Il a bien mangé, un évênement. Petit plaisir à deux sous la douche et au lit de bonne heure. Hum, quoi que je ne suis pas sur qu'il veuille dormir tout de suite, il à l'air d'être dans de très bonnes dispositions à mon égard

23 avril 2011

Week end de Pâques au Tréport (samedi)

Le Tréport,

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Nous sommes arrivés à 10h45 et ma première pensée en descendant du train était : Est-ce que les voisins de S… ont fait des dégâts et si, oui lesquels ? L’éternel angoisse à chaque fois que nous retournons dans cet appartement après une assez longue absence.

Il faut dire, que depuis 4 ans et demi qu’ils sont là, ils ont trouvé le moyen de faire deux dégâts coup sur coup dans l’appartement de roudoudou. Le premier a été assez considérable puisque les travaux qu’ils avaient entrepris, sans consulter un architecte, et par leurs propres moyens, à savoir : abattre un mur intérieur de leur appartement sans se soucier si c’était un mur porteur, avait fissuré un des murs du salon et la cheminée chez S…. pour couronner le tout, il s’étonnait que dans l’appartement de mon compagnon ainsi que dans celui de la personne du rez -de-chaussée il y en est une alors qu’il n’y en avait pas chez eux. Ben voyons, nous l’avons fait installéer uniquement pour le plaisir de la voir démolie par leur soins. Toujours est-il que le temps que les assurances se mettent d’accord, que l’entreprise qui devait faire la réfection soit disponible cela à pris 8 mois et demi. Ca venait juste d’être terminé (novembre), qu’en Janvier le Syndic nous envoie un courrier nous disant que nos « délicats » voisins avait une inondation chez eux suite à l’explosion à cause du gel de leur chauffe eau, et que nous pourrions nous aussi avoir quelques désagréments. Tu parles, les plafonds de la cuisine, du salon, de l’entrée, du couloir et de la salle de bain étaient complètement à refaire. Idem les murs mitoyens de la cuisine et du salon, du salon et de la salle de bain et tout le couloir. Temps d’attente pour la réfection de l’appartement de S… 1 an passé.

P1070006Enfin bref, à notre entrée dans l’appartement, nous avons fait l’inspection de chaque pièce, histoire d’être rassurés et après cela, seulement après, nous avons poussé un soupir de soulagement et nous nous sommes réjouis de passer du bon temps au bord de la mer. Le ciel est superbe, pas de vent, Il fait même chaud alors que nous sommes dans le nord. Samedi jour de marché, nous en avons profité pour le faire main dans la main comme tous les couples. Puis nous avons fait un tour sur la plage pour voir s’il y avait du monde, si la mer était belle et pour prendre quelques photos. L’après midi, re-promenade mais cette fois-ci du côté de Mers les Bains pour acheter un décodeur, sans télévision c’est un peu dur surtout le soir ( en province, à 19h 19h30 ils sont tous claquemurés chez eux), et la nuit étant l’un et l’autre insomniaque.

Le technicien est passé pour nous installer le fameux décodeur, mais niet, la télévision n’est pas compatible. Nous devrons en racheter une, mais vu l’heure à laquelle il est venue, demain étant dimanche et lundi pâque, ce sera pour un autre week- end. Aussi, je m’occupe pendant que môssieur se repose dans le transat sur le balcon, en pianotant sur le petit asus de S… que nous emportons chaque fois que nous allons quelque part., il est tellement plus léger et plus pratique que le 15,4. Ce soir, diner au restaurant puis soirée pyjama dans les bras l’un de l’autre.

Ce sont des plaisirs simples que nous apprécions. Nous adorons Paris et sa vie trépidante, mais il est agréable de pouvoir s’en échapper de temps à autres. Nous rentrerons lundi dans la journée. S’il fait toujours aussi beau dimanche, nous passerons une bonne partie de la journée sur la plage et peut être pourrons-nous nous baigner, moi sûrement, roudoudou ? L’eau est toujours trop froide pour lui, mais bon….

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27 juin 2009

Gay Pride - Marche des Fiertés 2009 comme vous voulez

A y est, nous sommes fins prêts pour le défilé. Mon amour est impatient, depuis 1 semaine il n'arrête pas de me rappeler la date, hum comme si j'allais oublier. Pas de danger, nous sommes attendus. De plus, il s'est tellement décoincé l'année dernière qu'il n'était pas question de rater cet évènement. Il a préparé son appareil photo, dommage nous n'avons qu'un numérique car, si la carte mémoire est puissante, il n'en est pas de même pour la batterie.

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Nous avons prévu de nous joindre au Beit Haverim, mais bon on verra sur place. De toute façon, il fait beau, nous sommes vêtus et chaussés en conséquence et avons bien l'intention d'en profiter. Mon amour est tout mignon tout beau avec son bermuda bleu et sa chemise blanche. Il a bien ralé un peu en disant que sa chemise le faisait paraître encore plus foncé. Je n'ai pu m'empêcher de sourire. Indien il est indien il restera, sa couleur est comme elle est (très belle) qu'elle importance et puis moi, j'aime que dis-je j'adore sa couleur alors je vois pas ou est le problème.

L'année passée, nous étions vêtus de cuir et nous avons eu toute les peines du monde à ne pas nous faire embrigader par le groupe sm. Mais bon c'était trop drôle, hum, après coup. Maintenant on se méfie. Courageux mais pas téméraires.

 

 

30 juin 2009

Mon amour : 1ère fois à la piscine

Un après-midi de février de cette année, je lui ai proposé d'aller à l'Aquaboulevard. Après bien des hésitations et des tergiversations : il fait froid dehors..., oui mais dedans c'est chauffé y compris l'eau, oui mais ils n'acceptent pas les shorts de bain..., S... , je t'ai offert un maillot tout à fait convenable, tu l'as d'ailleurs porté au Tréport l'année dernière, oui mais tout le monde va me voir..., oui mais toi aussi tu vas voir tout le monde et puis, un lundi après midi je ne sais pas s'il y aura tant de monde que ça ? oui mais je suis foncé de peau..., tu ne seras pas le seul, oui, mais je suis trop mince, oui mais... oui mais... Oulah, enfin, après avoir été rassuré par mes réponses, il a accepté de venir ahhhhh.

aquaboulevard

Nous avons pris 2 cabines et là, les problèmes ont commencé. J'ai eu toutes les peines du monde à le faire sortir, pourquoi ? voir ci-dessus. Il m'a sorti toutes les excuses possibles imaginables : J'ai froid, j'ai mal au ventre... oui mais S... les toilettes c'est au bout de l'allée hors de la cabine. Ya du monde ? Bref, il a fini par sortir. Pour éviter qu'il ne perde son numéro je l'ai pris et l'ai passé avec le mien à ma cheville. A peine sorti de la cabine, je l'ai vu partir comme une flèche et plonger dans l'eau. Quand il a refait surface, il s'est fait remonter les bretelles par le maître nageur qui lui a dit qu'il était interdit de courir et de plonger à cause des accidents. Pauvre chéri, pour une première c'était réussi, lui qui voulait passer inaperçu. Mais bon, il était dans l'eau c'était déjà ça.

Il a découvert que tous les quarts d'heure, il y avait des vagues à remous ce qui était bien agréable et très drôle, va s'en dire que j'en ai profité pour le prendre dans mes bras et que son maillot de bain avec ce qu'il y avait à l'intérieur était bien excitant. Le toboggan où nous ne sommes pas montés, courageux mais pas téméraires, la cascade où il est resté un moment dessous. Le plaisir des yeux y a que ça de vrai, surtout avec ce maillot qui le met bien en valeur. Le jaccuzzi, si on peut appeler ça comme ça, d'où j'ai eu un mal fou à l'en faire sortir, l'eau qui bouillonnait était très chaude et il se trouvait très bien dedans.

Tout ceci était très bien, mais il a bien fallu sortir de l'eau pour rentrer à la maison et plus le temps passait, plus les gens arrivaient et moins mon amour osait sortir. Pour finir, je suis allé chercher un drap de bain pour l'aider dès sa sortie de l'eau. Oui ça peut prêter à sourire mais pour lui c'est un énorme effort qu'il a fait là.

Nous nous sommes congelés jusqu'à notre arrivée chez lui, puisque plus près du centre nautique que de chez moi et il s'est précipité dans la cuisine pour nous préparer du thé et nous restaurer, barboter ça creuse. Après ça nous avons somnolé un peu jusqu'à l'heure des informations télévisées. Diner et soirée pyjamas dans les bras l'un de l'autre, j'adore.

13 août 2009

Laurine

Hier soir lorsque je suis rentré,  mon amour était au téléphone avec,  oh,  surprise : Laurine,  une amie, dont nous avions fait connaissance il y a quelques mois. Laurine qui s’était proposée lorsque mon amour était si  souffrant de tenir mon magasin pour que je puisse mieux m’occuper de lui. A l’époque nous l'a connaissions peu et sa gentillesse nous avait particulièrement touché. Donc mon S... était en grande conversation.  Il était dans un tel état d’excitation que le débit de sa voix était un peu précipité. Il en bafouillait et oubliait par moment son bon français.  Ne voulant pas les interrompre car,  d’habitude il parle peu, j’ai voulu préparer notre diner , mais celui-ci était déjà  prêt. Qu’à cela ne tienne,  je l’ai mis à chauffer et  j’ai dressé la table. Par contre, il avait oublié de donner à manger à sa minette. Pauvre  Shivanna 20H30 et son repas n'était pas encore servi. Y a du laisser aller.

l_4dee73c86db04aeb953660e9f751af44Laurine qui nous a gardé son amitié lorsqu’un vent de tempête s’est levé  et abattu sur nous et notre amour.  Bien  que j’avais refusé sa proposition pour diverses raisons et en particulier justement parce que je la connaissais peu et qu’il n’était pas question d’user de sa gentillesse, nous l’avions toujours gardé en affection.  Laurine avec qui nous avons régulièrement correspondu depuis, par blogs interposés puis msn. Lorsqu’elle est venue de sa banlieue sur Paris, mon amour avait osé lui téléphoner mais depuis,n’avait pas réitéré.

Pendant le repas,  j’ai eu droit à une restitution de la conversation. La pauvre Laurine a du avoir ses oreilles qui ont sifflé. Mais ce n’était que gentillesse de la part de S... qui m’a dit qu’elle ne s’était moquée ni de sa voix ni de son accent ni de ses fautes de français.  Il était aux anges . Tant mieux, ce qui prouve que nous ne nous sommes pas trompés sur son compte.

Très excité par sa soirée et de la bonne impression qu’elle lui avait laissé. Il a fait honneur au repas, merci Laurine, ça s’est un évènement, car Môssieur est toujours un peu chipoteur à table.  Jusqu’à ce que nous allions nous coucher ça a été du Laurine par ici du Laurine par là.  Il s’est un peu calmé lorsque nous avons fait nos ablutions du soir, mais le moral au beau fixe il était parfaitement d’attaque pour un autre combat

 

15 août 2009

Les pintades

Elles ont en général  35-45 ans, évoluent dans un milieu social fleurtant avec le cadre moyen, sont médiocres dans beaucoup de domaines mais ont beaucoup de bagou et d'assurance  qui peuvent donner l'illusion qu'elles sont intelligentes, bien élevées et ,cultivées, à condition toutefois de ne pas trop "creuser".  Elles ont bien évidemment toujours raison et se transforment en harpies à la moindre contrariété, surtout lorsqu'on les met en face de leurs incohérences, leur non savoir et leur "milieu  très petit bourgeois".

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La pintade veut s'introduire et être introduite partout. Ce qui lui est relativement facile dans des milieux sociaux ou l'intellect et la culture sont assez bas, et les revenus financiers encore plus, et ou la façade qu'elle s'est construite lui sert de faire valoir. Un milieu égal au sien ne l'intéresse que moyennement dans la mesure ou elle est en concurrence avec d'autres pintades. Ce qu'elle brigue c'est le milieu supérieur au sien qu'il soit professionnel et/ou intellectuel.3162_ACT_HP_1

Les pintades qu'elles soient parisiennes ou provinciales ont toutes en commun que lorsqu'elles font quelques courses, elles flambent leur  cartes bleu et./ou leur carte de crédit en vêtements de marques reconnaissables non par leur coupe, mais par le logo affiché sur le produit acheté, persuadées que leur apparence leur ouvrira toute les portes, et que tout un chacun ne pourra manquer de le remarquer. Mais comme dans tout, la pintade parisienne fait toujours moins pintade que celle de province (ben oui question de style et de physique), mais sont toutes aussi ridicules. Les pintades portent la montre Cartier, le tee shirt Chanel (le sac ou le tailleur/costume étant trop onéreux pour elles), on se rabattra éventuellement sur l'imitation ou sur le Vuitton, pour celles qui sont féminines : le petit collier en perles de culture et le carré Hermès ne sont pas mal non plus et donnent une touche  "parvenue" à l'ensemble. 

poulette4jtLa pintade aime à se faire remarquer, être au centre de l'attention. Elle fait souvent partie d'un groupe de discussion et/ou, d'une association quelconque ou elle peut pérorer à loisir devant des greluches et des dindes bées d'admiration qui l'écoutent et recueillent ses paroles, je n'ose parler de pensées, les yeux mouillés de gratitude persuadées d'avoir cotoyé Dieu le Père. Mais qu'une contrariété se fasse jour, qu'une de ces pauvres choses mette en doute les vérités assénées et c'est la catastrophe. La pintade déstabilisée se met alors à éructer de rage, à  menacer, harceler, jurer et à injurier comme un charretier, n'ayant pas les arguments intellectuels et l'humour suffisants pour remettre en place l'importun. La belle façade construite à la force du poignet s'écroule alors, ne laissant à la pauvre pintade que le mépris qu'elle inspire...

20 septembre 2009

Encore une tournée, une !

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Et c'est reparti, mais cette fois-ci pour l'Allemagne, ce pays maudit entre tous. Mon chéri va se produire à Berlin. Il part ce soir et je suis anéanti. J'ai beau savoir que c'est son métier, il n'empêche que je ne m'y fait pas. A chaque départ, je suis inquiet de ce qui peut advenir. Pourvu que son voyage se passe bien. Vont-ils être bien accueillis ? bien logés ? la troupe aura-t-elle le succès escompté ?  Vas-t-il manger correctement ? car si je ne suis pas derrière il saute allègrement les repas. Je n'arrive pas à résoudre son ou ses problèmes d'anorexie, car je suis sur que c'est de ça qu'il s'agit. Le connaissant et la haute opinion qu'il a, hum, que nous avons des psy c'est peine perdue que je lui en parle...

Normalement, puisqu'ils ont été invités, tout devrait bien se passer, mais sais-t-on jamais ? Chose curieuse, je suis moins inquiet lorsqu'il part en tournée à Londres, ou en Asie voire, dans les Emirats. Nous avons préparé ses sacs de voyage hier, dans la soirée. Il ne reste plus qu'à rajouter ses affaires de toilettte. Sa minette rôde autour comme une âme en peine. Elle ne nous quitte pas d'une semelle et cette nuit nous l'avons eu en bonnet de nuit. Elle sent qu'il va partir. Mon amour a été déçu quand je lui ai dit que je ne viendrais pas le voir danser, mais je crois qu'il a compris pourquoi.

Seigneur, il n'est pas encore parti que je suis en train de gâcher notre dernier jour ensemble par mes angoisses et mes récriminations. Mon amour dort encore. Je vais lui préparer son petit déjeuner histoire de bien commencer cette journée. De plus ça m'évitera de ruminer.

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