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30 juillet 2017

Paris, ses habitants et l'Etat

 

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Exposition gratuite qui a eu lieu du 22/04 au 22/07/2017 à l'Hôtel de Ville de Paris, Photos autorisées sans flash

"Capital des révolutions", Paris entretint longtemps des relations ambivalentes avec l'Etat français, monarchique, puis républicain. Entre affrontement et collaboration, l'ascension de la ville est scandée par des épisodes majeurs : la révolte du prévôt des marchands Etienne Marcel, le départ de Louis XIV à Versailles, la répression de la Commune, la descente des Champs-Elysées par le général de Gaulle en 1944...

Du Moyen-Âge à l'élection du premier maire de Paris au suffrage universel, en 1977, l'histoire nationale n'a cessé d'investir la scène urbaine. 

Explorer les multiples dimensions de ce récit, c'est prendre en considération l'enchevêtrement des rapports entre un peuple divers et des dirigeants variés, entre les manifestations de la souveraineté populaire et la limitation des risques de soulèvement. C'est enfin comprendre comment les Parisiens sont devenus les acteurs de leur propre histoire.

Dans cette recherche constante d'un équilibre entre autorité de l'Etat, autorité locale et aspirations des habitants, réside le fondement d'une histoire partagée, celle d'une capitale unique qui, à chaque époque, réinvente sa modernité à partir de cet héritage.

 Mon avis : Volodia

Hum, en fait si nous sommes allés voir cette exposition c'est par hasard. En effet, nous cherchions l'exposition du livre LGBT qui pour nous se déroulait à la Mairie de Paris IVème et qui dans notre esprit se trouvait être aussi l'Hôtel de Ville. Ayant fait 4 fois le tour du bâtiment avant d'allez traîner nos guêtres un peu plus avant dans la rue de Rivoli, ou nous avons fini par trouver, avec bien du mal tellement c'était mal indiqué, ladite exposition et celle-ci nous ayant déçu à bien des égards, nous nous sommes rabattus sur celle de l'Hôtel de Ville et nous ne l'avons absolument pas regretté.

Cette exposition parlait de Paris, de son histoire, et des parisiens uniquement et ça c'était nouveau et très intéressant. 

 

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A l'entrée de ladite exposition figurait en bonne place : Etienne Marcel Prévôt des Marchands qui en 1356  s'est illustré lors des états généraux par son opposition à la politique royale au point de provoquer des émeutes dans Paris.

Tous les évènements concernant Paris sont évoqués par ordre chronologique :

. Les lieux de la communauté

. L'identité de PARIS

. Révoltes et révolutions

. Le gouvernement des parisiens par eux-mêmes

. La police de Paris

. L'empreinte du pouvoir central sur le tissu urbain

. Les barricades

. A qui profite la gestion de Paris ?

Il faut bien le reconnaître, adorée ou haïîe Paris est une ville qui ne laisse pas indifférent. Pratiquement tout ce qui est important en France et à un impact sur la communauté se déroule à Paris. Le pouvoir est à Paris, les lois se font à Paris, Il en est de même pour la mode, le tourisme et il faut bien dire qu'aucune ville de province même la plus riche culturellement ne peut rivaliser avec Paris. (et oui je suis de parti pris) Paris est également au coeur des transformations de la société, au travers de ses manifestations, de ses contestations, de sa subversité et de son activité économique. 

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8 janvier 2020

Shivanna (2)

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Le 16 décembre 2019, notre petite Shivanna s'est éteinte. Nous sommes anéantis par la douleur de sa disparition. 19 ans qu'elle partageait la vie de mon petit Subra, 10 ans qu'elle faisait partie de la mienne. Ma petite caille indienne n'est plus que l'ombre de lui-même. D'une cinquantaine de kilos, il est passé à à peine 42. Il se déplace difficilement, et je le "surveille" comme le lait sur le feu de peur d'un malaise.

Heureusement, la compagnie de ballet au sein de laquelle il travaille fait relâche jusqu'en février 2020, mais il est tenu de participer aux échauffements et répétitions, ce qu'il n'est plus réellement en mesure de faire. Subra c'est un tout petit gabarit, 1m65 pour 49 à 50 kilos tout mouillé. A l'heure actuelle, ce n'est plus le corps d'un homme mais celui d'un adolescent. Ces côtes sont apparentes plus que la normale, les muscles ont fondu, ses jambes ressemblent à des bras et ses fesses ont de magnifiques fossettes signe qu'il ne va pas bien et que je doive m'inquiéter.

Alors évidemment pour certains, la mort d'un chat ce n'est rien, ça ne justifie pas de se laisser "couler" ainsi, mais il faut savoir que cette adorable minette de (19ans 1/2 lors de son décès) succédait à un précédent chat mort à 18ans 1/2 un 24 décembre. De plus, lorsque la maman de ma petite caille indienne s'est éteinte, ils ont été tous les deux auprès d'elle à la réconforter jusqu'à la fin. Ensuite mon petit Subra s'est retrouvé seul avec sa minette pendant deux ans avant que je ne fasse sa connaissance. Elle a fait intégralement partie de sa vie, moi je ne suis venu qu'après, je me suis rajouté à ce duo adorable,inséparable, mais également infernal par certains côtés, car sa petite Shivanna m'a bien fait comprendre par ses différentes attitudes que j'étais l'intrus dans leur intimité, même si elle faisant contre fortune bon coeur.

Je ne sais comment m'y prendre pour faire réagir mon compagnon, mari, sur 3 semaines il n'a mangé qu'une assiette de riz, un pomme et une orange. Je ne peux le faire hospitaliser, ni de force car je ne suis pas de sa famille (qu'il na plus), ni de le convaincre d'aller voir un médecin, si je m'y aventure, il me dit être simplement fatigué et menace de repartir dans son appartement pour "se reposer tranquille". Il essaie de me cacher ses larmes et son désespoir alors que ses yeux cernés lui mangent le visage et que dans notre lit je n'ai jamais reçu autant de coups de pied, signe qu'il est perturbé. Ne voulant pas l'humilier, je me tais, je fais comme si... mais je suis au désespoir. 

Comment lui faire comprendre qu'il n'est plus seul ? Sa tatie est venue le "gourmander" en langue tamoule histoire que je ne comprenne pas ce qu'elle lui disait. Il semblerait qu'elle ait fait "mouche". Dans la nuit, j'ai senti une petite main m'effleurer sur tout le corps, répondant à son besoin je me suis serré contre lui quitte à lui faire mal, afin de lui communiquer mon amour, ma chaleur, la vie. La suite a été un torrent de larmes contenues mais roulantes sur nos deux corps. Cette étreinte nous ont fait du bien, à tous les deux, anéantissant toute honte de nous laisser voir l'un et l'autre tels que nous sommes dans nos moments de détresse. Nous sommes un couple et en tant que tel, nous nous devons de tout partager, ce qu'il a parfois du mal à accepter. Son éducation indienne sans doute, ou il est malséant de montrer ses sentiments, ou un homme se doit d'être fort, et ou pleurer est un signe de faiblesse de caractère.

Un ami, m'a dit de lui amener un autre chat, un chaton, me disant qu'au départ même s'il le repousse, il s'y attachera, ce qui sans lui faire oublier Shivanna atténuera sa peine. Ce que je vais sans doute faire au risque, d'en un premier temps, de m'en occuper seul, Subramaniam n'ayant pas actuellement de place dans son coeur pour accueillir un nouveau venu.

A l'heure ou j'écris, ce post, il dort encore, je vais lui préparer son café et une tartine avec l'espoir qu'il l'entame à défaut de la finir... 

 

27 février 2020

La Maison de Balzac - Paris 16ème

L'entrée en est gratuite pour les collections permanentes et de 6 € pour les expositions temporaires.

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Découvrir le musée :

L’occupation du site de la maison de Passy est attestée dès le Moyen Âge, bien avant l’arrivée de Balzac qui occupa une partie de cette maison de 1840 à 1847. Des fouilles réalisées en 2002 ont montré que les caves englobent des habitats troglodytiques de la fin du Moyen Âge - les seuls connus à ce jour à Paris -, quand Passy n'était qu'un village peuplé de cultivateurs, de vignerons et de carriers.

Sous l'Ancien Régime, les côteaux sont transformés en terrasses où de modestes maisons côtoient des hôtels particuliers luxueux, transformés après la Révolution en immeubles de rapport. Balzac loue dans la dépendance d'un hôtel situé au 47 de l'actuelle rue Raynouard, en octobre 1840, un appartement composé d'une salle à manger, d'un salon et d'une chambre à coucher pourvu d'un cabinet, avec jouissance d'une cave et du jardin.

Après son annexion par Paris en 1860, Passy s'urbanise et le village devient au XXe siècle l'un des beaux quartiers de la capitale. La maison de Balzac offre aujourd'hui le dernier témoignage des côteaux de Passy, tels qu'ils se présentaient sous l'Ancien Régime et au XIXe siècle. En 1908, un homme de lettres, Louis Baudier de Royaumont sauve la maison en y installant un musée dédié à l'écrivain, devenu musée municipal en 1949.

L'appartement de Balzac :

La "cabane de Passy" est l'unique  séjour parisien de Balzac  qui ait subsisté. L'écrivain s'y est réfugié de 1840 à 1847 (pour échapper à ses créanciers),Le lundi 16 novembre 1840, Balzac annonçait à Madame Hanska :

"A compter du moment où vous recevrez cette lettre, écrivez-moi à l'adresse suivante : M. de Breugnol, rue Basse, n°19 à Passy, près Paris. Je suis là, caché pour quelque temps (...) il m' a fallu déménager très lestement et me fourrer là où je suis."

Il y a imaginé le titre La Comédie Humaine et rédigé plusieurs romans  essentiels destinés à compléter ce projet à la fois scientifique et littéraire, comme Splendeurs et misères des courtisanes. La Cousine Bette, ou Le Cousin Pons.

Un musée étendu à toute la maison ouvre au public en 1960. Il y a d'abord été rassemblé des objets en rapport avec la vie de Balzac : portraits peints, gravés ou sculptés, évocation des lieux fréquentés et des personnes côtoyées... Quelques gravures extraites d'éditions illustrées y figurent ses principaux personnages, mais la biographie reste longtemps au coeur du projet muséal. On s'intéresse alors surtout aux rares objets ayant appartenu à Balzac.

 

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La fondation d'une bibliothèque de recherche, en 1960, justifie l'acquisition des premières éditions balzaciennes. L'intérêt grandissant pour les activités de l'écrivain encourage la recherche de manuscrits. Un projet d'agrandissement, bien que temporaire, autorise dès 2001 une diversification de la collection et la constitution d'un important fonds de gravures.

Le musée a choisi de rompre avec l'approche biographique traditionnelle, et de relever cette gageure qui consiste à susciter le désir de lire ou de relire un ensemble romanesque, en montrant des gravures, des dessins, peintures et sculptures. Ces oeuvres réalisées par des contemporains de Balzac aussi bien que par des artistes plus récents, témoignent de la fascination toujours exercée par l'écrivain.

Mon avis : ChezVolodia

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La Maison de Balzac sise sur les "hauteurs de Passy" et s'étend aujourd'hui sur trois niveaux. Elle englobe l'appartement en rez-de-jardin ainsi que diverses pièces et dépendances occupées à l'origine par d'autres locataires. On y accèdait par un escalier dont la grille d'entrée était au niveau du trottoir et qui de l'autre côté se situait au niveau du toit avant de s'enfoncer dans le jardin pour entrer dans la maison. 

Au rez-de-chaussée on trouve à gauche de l'entrée, une cuisine avec des portraits des parents de Balzac et de sa soeur ainée pour qui il avait une affection particulière. Dans un placard a été aménagé un espace "souvenir" très curieux et intéressant (je ne vous en dit pas plus, allez voir). 

 

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Sur la droite, une grande pièces est consacrée aux oeuvres de Balzac, des épreuves de ses écrits étant fixés au mur. Des critiques de ses contemporains ainsi que des bustes de l'écrivain se partagent la pièce.

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Dans le fond se trouve le cabinet de travail de l'écrivain, 

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A l'étage, on peut admirer les portraits des personnages, ainsi que des caricatures de l'époque bien citronnées, de ses principales oeuvres. 

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Sont visibles également des tampons à l'éffigie des personnages composant ses romans et utilisés pour la création de bois d'illustration de ses livres. 

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Actuellement  l'exposition La Comédie Humaine de Balzac par Eduardo Arroyo y est présentée. Une trentaine de peintures, collages et dessins réalisés depuis 2014 par Eduardo Arroyo qui a utilisé sa connaissance très fine de Balzac pour se pencher sur ses propres souvenirs et réfléchir au processus de mémoire. Il esquisse ainsi son autobiographie avec des portraits de personnages tirés des romans, des portraits de l'écrivain, mais aussi des représentations de ses domiciles.  

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A la suite d'une première présentation de ces travaux à Madrid en 2015, Arroyo poursuit ses recherches en les concentrant sur les personnages, cette fois dans l'idée de préparer une éditions illustrées de La Comédie Humaine. Le projet a été brisé par sa disparition, mais de nombreux portraits de personnages ont néanmoins été réalisés : ces oeuvres d'Arroyo forment la première tentative d'illustration de La Comédie Humaine par un artiste d'envergure.

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J'ai pris grand plaisir à visiter ce musée. Dommage, que le jardin soit en plein reconstruction, ou plutôt replantation suite à des travaux effectués relatifs à la création d'un bâtiment "design", comportant un salon de thé sympathique, mais également le guichet d'entrée et la librairie du musée. Mais bon, je comprends tout à fait qu'il faille mettre en valeur et attirer le plus grand nombre de visiteurs sur des lieux peut être méconnus et qui méritent amplement une visite. Paris est une ville de musées, à l'Etat revient de les exploiter.

11 août 2018

Tatouages de prisonniers de droit commun Russes Homosexuels

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Les tatouages ont toujours été interdits dans les prisons Russes. Autrefois, signe de rebellion, les prisonniers n'hésitent plus à montrer leurs tatouages qui est un livre ouvert sur leur vie et leur passé criminel. Ce qui est intéressant c'est que les Droits Communs, affichent leur homosexualité sans complexe : 

. Les yeux placés au-dessus de la clavicule s'ignifie : je t'ai  à l'oeil

. Certains sont tatoués directement sur les tétons pour former l'oeil,

Mais, les yeux placés directement sur l'abdomen sont signe d'homosexualité, le pénis préfigurant le nez.

Pour ceux qui s'imaginent qu'homosexuel veut dire efféminé, propre sur soi, et autres caricatures,  C'est une fable, parmi eux se trouvent autant de voyoux infréquentables que parmi les hétérosexuels. Ces individus se montrent souvent brutaux vis à vis des autres prisonniers, surtout les nouveaux, en leur cassant les dents de devant en vue de fellations forcées.

5 février 2019

Fendre l'air - Art du Bambou au Japon

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Cette magnifique exposition se tient au Musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris du 27/11/2018 au 07/04/2019.

L'art du panier japonais raconté à travers 200 oeuvres anciennes et contemporaines. Il s'agit d'une première exposition d'envergure en Europe dédiée aux paniers de bambou japonais. On y découvre ces corbeilles, signées par les artisans-artistes qui accueillent les arrangement floraux, ou ikebana, destinés à la cérémonie du thé. Des objets tressés d'hier et d'aujourd'hui, d'une beauté subtile.

Histoire du panier de bambou japonais :

Le thé arrive de Chine dans l'archipel nippon aux environs des VIII et IXème siècle, apporté par les missionnaires bouddhistes. Il est utilisé dans les monastères pour ses vertus médicinales avant d'être introduit à la cour. Autour de l'empereur et chez les seigneurs, ou shoguns, s'organisent des cérémonies autour de la vénérable boisson. 

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Des paniers de bambou contenant les arrangements floraux, ou ikebana, contribuent à l'harmonie du moment. Les Japonais étant influencés par l'Empire du Milieu, les corbeilles copient d'abord les formes chinoises. Les vanniers chargés de les tresser sont de simples artisans dont le nom n'est pas conservé.

1868 : l'Empereur Meiji prend le pouvoir, mettant fin à plus de deux siècles de régime féodal et d'isolement. Autour de lkui se forme une classe d'aristocrates lettrés, élite sophistiquée versée dans les cérémonies du thé. Elle prise le rituel sencha au cours duquel des feuilles de thé sont lentement, très lentement infusées (à distinguer de la pratique du chanoyâ, où le thé vert est utilisé en poudre). Pour ces réunions, les hôtes s'entourent d'objets raffinés qu'ils sont fiers de montrer à leurs invités. 

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Entre collectionneurs, on compare, on commente. C'est à qui dévoilera les ustensiles les plus élaborés, les plus coûteux. Le comble du chic ? Posséder un panier ayant appartenu à un maître de thé historique. Pour satisfaire cette clientèle d'esthètes, les artisans se surpassent. Les vanniers japonais vont se libérer du modèle chinois et inventer leurs propres formes. Ils cherchent à s'affranchir de la condition subalterne d'artisan pour accéder au statut d'artiste et imposer leur identité. Hayakawa Shôkosai est le premier à signer ses création vers 1880. 

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Des lignées de maîtres-vanniers se mettent en place à l'instar des potiers ou armuriers. Pour protéger les paniers à Ikebana, on fabrique de délicates boîtes qui, elle aussi, portent la signature de leur auteur.

Parallèlement, le gouvernement Meiji assure la promotion de ses artisans en organisant des expositions au sein de l'Empire mais aussi en participant à des manifestions internationales. Cet âge prendre fin brutalement avec la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre Mondiale.

La création contemporaine :

Sept artistes sont réunis dans cette exposition pour illustrer la création contemporaine. La plupart des vanniers mis à l'honneur coimposent encore des vases décoratifs pour l'arrangement floral. Ils y sont obligés pour gagner leur vie.  

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Or, parallèlement  à ces réalisations "alimentaires", ces artistes travaillent à une oeuvre personnelle. Et, sitôt qu'ils expriment leur vision esthétique et poétique, leurs paniers cessent d'être des contenants. Les voilà sculptures. D'artisan, le vannier se fait plasticien.

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Le bambou est un média. Les compositions se révèlent subtilement abstraites, une simple tige devient graphisme. On admirera la maîtrise de l'espace. Il y a une légèreté.

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D'autres  constructions arborent des formes organiques, ici, on devine l'eau qui coule d'une rivière, là des silhouettes féminines. Ces artistes se sont formés aux techniques traditionnelles de tissage dans des ateliers familiaux ou des écoles professionnelles. Tous ont appris pendant au moins cinq ans  à bien préparer le bambou avant de le tresser : extraire l'huile que contient l'arbre vert, ébrancher les tiges, fendre le tube pour le découper en lanières, tailler des brins....Certains maîtres abandonnes ces tâches fastidieuses à leurs disciples ; quelques uns s'y attellent en personne, trouvant des ces préparation manuelles un état propice à la méditation.

Les créateurs  contemporains prennent des libertés avec la tradition. Audacieux, ils font intervenir dans leurs oeuvres des matériaux étrangers au bambou. L'un y associe du métal, de la laque, voire du plastique. L'autre sollicite la collaboration d'un céramiste. Il est même un artiste qui a recours à l'ordinateur pour concevoir ses pièces.

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Pour voir d'autres photos de cette exposition aller dans la rubrique album du blog.

Désolé si certaines oeuvres sont mal photographiées, mais notre appareil est très ordinaire et beaucoup d'objets sont sous vitrines avec malheureusement des reflets de lumière spots ou vitraux du musée en plus du reflet du verre de ladite vitrine.

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6 mai 2018

The Sherlock Holmes Museum

a221b Baker Street Mp, dp, NW1 6XE

Ce musée est ouvert tous les jours de 9h30 à 18h pour un prix d'entrée de 15 livres (soit environ 17euros, hum sauf erreur).

Pour l'histoire :

La maison a été immatriculée comme meublé entre 1860 et 1934. Donc son authenticité  est assurée. Elle fût construite en 1815 et elle est classée en catégorie 2 pour son intérêt spécial à l'égard de l'architecture et de l'histoire, d'après le Gouvernement de sa Majesté.

L'ouverture du Musée Sherlock Holmes le 27 mars 1990 fut un évènement qui aurait dû se produire il y a plusieurs dizaines d'années.  221 Baker Street est après tout l'adresse la plus connue dans le monde entier à cause de sa longue association avec le grand détective.

Des milliers de personnes partout dans le monde écrivent à Sherlock Holmes. Ils constituent des sociétés et des associations à son honneur et ils fêtent ses anniversaires. Maintenant il est possible de voir où et comment le grand détective vivait à l'Epoque Victorienne. Le célèbre bureau partagé par Holmes et Watson pendant presque 25 ans, se trouve au premier étage avec vue sur Backer Street. Mais avant de pénétrer dans la maison, posez-vous la question suivante : Dans quelle catégorie de visiteurs dois-je me placer ?

.a) Vous avez entendu parler de Sherlock Holmes et avez vu un ou deux de ses films - Probablement le Chien des Baskerville, mais vous ne savez pas grand chose sur le grand détective lui-même.  Vous visitez certainement par curiosité.

b) Vous connaissez bien Sherlock Holmes ! Vous avez lui la plupart des livres et avez vu tous ses films à la télévision. Vous êtes un admirateur du célèbre détective. Vous avez envie de visiter sa maison pour voir si elle est comme vous l'aviez imaginée.

c) Vous êtes un expert Holmesien. Un grand spécialiste de la Sherlockiania. Vous pouvez discuter et tenir des débats avec les meilleurs d'entre-eux, ayant lu et relu toutes les soixante aventures originales écrites par Sir Arthur Conan Doyle et celles écrites par d'autres. Vous en avez peut être écrit une vous aussi !

Quelle que soit la catégorie de visiteurs à laquelle vous appartenez, vous êtes sûr  de trouver dans la visite de ce musée, une expérience inoubliable. Vous pouvez prendre des photos où vous voulez (la bonne se fera un plaisir de vous aider) et, lorsque vous serez prêt à partir, vous vous surprendrez peut être à vouloir héler un cab anglais tiré par un cheval pour rentrer chez vous ou à l'hôtel.

La visite :

Sherlock Holmes et le docteur Watson ont habité au 221 Baker Street de 1881 à 1904 environ. L'appartement n° 221 bis se trouvait au premier étage et la propriétaire se nommait Mrs Hudson. On compte 17 marches depuis le couloir du rez-de-chaussée jusqu'au bureau du 1er étage occupé par Holmes et Watson.

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La chambre de Holmes était à l'arrière de la maison, contigüe au bureau.

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Nous savons d'après les descriptions du Dr Watson que le salon ayant vu sur Baker Street était "illuminé par deux grandes baies" et qu'il était plutôt petit. Une fois Holmes sortit de sa chambre et traversa d'un seul bon la pièce pour fermer les rideaux et une autre fois, un homme entra dans le bureau et il était d'une telle corpulence qu'il remplit presque toute "la petite pièce".

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La chambre du Dr Watson se trouvait au 2ème étage près de celle de Mrs Hudson et elle donnait sur une cour arrière derrière la maison.

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Ces pièces sont aujourd'hui utilisées comme salles d'expositions où trône un magnifique buste de Sherlock Holmes attire les regards. Les visiteurs peuvent feuilleter des revues et des journaux, retarder des peintures et des photographies de l'époque. Il y a une collection de Sherlockiana et quelques lettres écrites par Holmes ainsi que celles qu'il a reçues.

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Le rez-de-chaussé, était constituée d'une grande boutique accueillante où l'on trouve une collection unique d'objets à offrir et à s'offrir : chapeaux, céramiques, objets d'art, t-shirts, ainsi que toutes sortes de nouveautés en vente exclusive au musée.

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16 mai 2020

Oh mon amour je t'aime (6)

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Depuis que nous avons raccompagné la tatie de S... chez elle, nous nous retrouvons tous les deux, chez nous, comme avant et je dois avouer que cela nous fait du bien. La tatie de ma petite caille indienne a beau être adorable, discrète et tout et tout, à trois dans l'appartement, pour les câlins forcément, ça freine...(non que nous soyons du genre bruyant, mais bon !).

Je sentais depuis un moment que mon petit S..., et moi aussi du reste, en avions besoin. Et comme il le dit si joliment "...mais A... c'est normal, c'est le Printemps, la sève monte.." Et oui il a raison, la nature a des droits qu'il vaut mieux éviter d'ignorer. Toujours est-il que depuis lundi c'est feu d'artifice tous les soirs. 

Avant d'aller nous coucher, et ce depuis des années, nous avons pris l'habitude de converser dans notre salon, double rideaux tirés, lumières tamisées, vodka pour moi, thé aux épices pour lui, calfeutrés et confortablement installés dans notre canapé et/ou dans un fauteuil. Le bien-être que nous procure ce moment de tranquillité est à son comble lorsque nous nous rapprochons l'un de l'autre. Nos eaux de toilette se mélangeant à nos odeurs corporelles sollicitent nos sens et une bienheureuse chaleur finit par nous envahir. Nous sommes à l'écoute de nos corps et de notre désir, et je ne me lasse pas, malgré les années, de la petite voix de mon amour qui dans un souffle me dit "dégage moi".

Puis, la nuit venant, nous gagnons notre lit que j'ai bien évidemment préparé (c'est mon rôle là aussi, depuis des années), afin de nous perdre dans ses profondeurs, couchés nus nous nous repaissons d'un amour partagé. Mon petit S...comblé par mes caresses finit par se tourner sur le côté, et moi, collé à son dos comme un escargot, nous rejoignons les bras de Morphée.   

En attendant que nous puissions reprendre une vie professionnelle normale, nous retrouvons notre complicité et concrétisons notre amour dans l'intimité de notre chambre. Nous vieillissons ensemble et c'est bien ainsi.

8 décembre 2019

Charles Dickens Museum

Il y a quelques mois, en octobre 2019, après avoir réglé nos taxes foncières qui ont augmenté de façon exponentielle, nous avons décidé que nous avions besoin de réconfort. Aussi, sommes-nous allés à Londres pour la journée (ne pouvant pour des raisons financières rester plus longtemps, les hôtels étant particulièrement expansifs et ce n'était pas le moment) bref...

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Nous en avons profité pour visiter la gare de St Pancras, le Tower Bridge et le musée Charles Dickens ( comptes-rendu de St Pancras et Tower Bridge plus tard). Arrivés à Londres le 14/10/2019 à 9h heure local, après être partis de Paris à 7h43 heures locale ce qui nous a obligé à arriver à 6h du matin gare du Nord pour passage douanes 6h30, il faisait faim. De fait, dès notre sortie de la gare St Pancras après être passés au bureau des Touristes pour prendre nos billets pour les transports, le Tower Bridge et obtenu le plan pour nous rendre au musée Charles Dickens (prendre les billets de visites en gare, moins onéreux qu'au pied des monuments eux-mêmes), nous nous sommes précipités dans un restaurant pour petit déjeuner.  Ce qui est bien au Royaume Unis c'est qu'avec une population cosmopolites et énormément d'indiens Hindous, tous les restaurants, pubs etc... ont des menus végétariens. Donc mon petit Subra a pris un thé (sans lait, le préciser car il le mette automatiquement) des haricots, des oeufs au plats et des toast. Moi en parfait apikor j'ai pris la même chose, mais avec saucisse et bacon.

Puis nous nous sommes mis à la recherche du fameux musée. Quelle galère, mal indiqué, toutes les rues se ressemblaient, les passants à qui nous demandions notre chemin ne connaissaient pas alors que c'est pourtant un des fleurons de leur littérature et bien évidemment aucun policeman à l'horizon. Nous avons passé la matinée à chercher. Une fois trouvée grâce à un chauffeur de taxi. Nous avons enfin pu respirer de contentement.

Le museum est en fait la maison de Charles Dickens, sur 3 étages avec cour jardin transformée en salon de thé,

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 plus un sou-sol avec fenêtre et cour qui comprend cuisine,

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cave à vin. Le prix d'entrée est modique 8,50 livres et 7,50 livres pour les personnes âgées.

Au rez-de- chaussée après avoir franchi un étroit et petit couloir, on accède à gauche, à la salle à manger en rotonde signe d'aisance pour ses propriétaires, puis à un petit salon. Un escalier assez raide dont le mur est orné d'une silhouette nous indiquant la marche à suivre permet l'accès aux étages supérieurs.

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 Au premier étage, on trouve un petit salon pour Madame, une bibliothèque ou s'installait Charles Dickens pour écrire

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Cette pièce est prolongée par un autre salon ou l'on pouvait se détendre en écoutant du piano ou en s'adonnant à la lecture.

Au second étage, se trouve les chambres de Madame et Monsieur, ainsi qu'une pièce regroupant diverses photos et livres originaux de l'écrivain.

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Au troisième et dernier étage, se trouve la nurserie (Charles Dickens a été l'heureux père de 9 enfants)

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Pour les personnes souhaitant en savoir un peu plus sur Charles Dickens, je vous mets le lien  https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Dickens.

Nous avons fini notre visite par un goûter au salon de thé où nous nous étions mis à l'ombre et où le bruit de l'eau déversée par deux fontaines nous a détendu et fait le plus grand bien, après bien évidemment avoir effectué un tour à la librairie du muséum.

A noter, le vendeur de la librairie et les gardiennes du museum ne parlent pas le français. Audioguide fourni au prix de 3 livres sauf erreur. 

Photos du Musée dans la rubrique Album du blog.

22 avril 2013

Anniversaire

fete_26_ansEt oui, dimanche c'était l'anniversaire de Roudoudou. J'avais prévu beaucoup de choses, entre-autres,faire une apparition en couple à la manifestation "mariage pour tous", puis en soirée prendre un verre avec nos amis, avant d'aller dîner dans un cabaret spectacles ou j'avais réservé avec gâteau d'anniversaire à minuit.

Mais,car il y a un mais, c'est toujours lorsque tout est planifié, que rien ne se passe comme prévu. Roudoudou était de représentation en matinée(14 h-17 h 30) ce qui veut dire que nous avons zappé la manifestation, enchaînant directement le pot avec nos amis qui nous attendait depuis plus d'une heure Chez Pitzmann se demandant ou nous étions passés et s'ils ne s'étaient pas trompés de jour et d'heure. C'est un soupir de soulagement qui nous a accueilli lors de notre arrivée et mon amour c'est retrouvé noyé sous les voeux, les baisers et les cadeaux. L'émotion ayant submergé roudoudou c'est les yeux plein de larmes qu'il nous a remercié et que la fête a pu réellement commencer.

Le temps de rentrer chez nous pour nous faire "beaux" et il était l'heure d'aller dîner. "On" nous attendait avec une bouteille de champagne et c'est à notre table placée au centre de la salle mais près de la scène que nous avons pu déguster notre repas, profiter du spectacle et savourer notre intimité. Le gâteau d'anniversaire que j'avais commandé, nous a été apporté à minuit pile par la troupe des comédiens accompagnée d'une annonce, de la musique et des flonflons à l'honneur dans ce genre d'endroit. Et c'est reparti, roudoudou ému avait de nouveaux les larmes aux yeux. Je l'ai menacé d'appeler les pompiers pour pomper l'inondation qui menaçait, ce qui l'a fait rire. Nous sommes rentrés à 4 h du matin ou nous avons terminé la nuit comme il en avait envie, mais chut privé...

26 ans, déjà, je n'ai pas vu les années passées même si certains changements sont intervenus (en mieux je le précise). Lorsque j'ai rencontré mon amour, il avait 19 ans presque 20 et était complètement introverti, et coincé de chez coincé, son récent deuil et sa timidité naturelle l'empêchaient de s'ouvrir à autre chose que sa douleur. Qui aurait cru que 6 ans plus tard nous serions mariés, non pas mariés voulant dire pacsés, mais mariés officiellement et religieusement selon sa religion. Un juif russo-hongrois et un indien hindou, quel mélange, la diversité de nos cultures a suscité une curiosité qui au lieu de nous éloigner nous a rapprochée  a ouvert nos esprits l'un à l'autre. Nos physiques aussi différents que faire ce peut se sont complétés, quant à notre amitié -  sa transformation en amour ne m'a guère surpris au contraire de S... qui a eu du mal à comprendre ce qui lui arrivait - mais qui au fil du temps ne cesse de se renforcer.

Comme tous les couples, nous avons des hauts et des bas, des incompréhensions de l'un ou l'autre à gérer, mais jusqu'ici nous avons toujours réussi à nous expliquer, à faire face. La différence d'âge qui au départ semblait conséquente (7 ans et demi) s'est résorbée tout naturellement. S... jeune homme timide au possible est devenu un homme épanoui, bien dans sa peau et dans sa vie. Il parle un peu plus, bien que ce ne soit pas sa qualité principale, il rit, recommence à chanter (hum, oui enfin à fredonner). Il sait ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas et ose à présent le  faire comprendre. Il a trouvé son style et maintient tant sa morale que sa ligne de conduite. Ce qui accroit son charme. Que ceux qui pensent que les gays sont versatiles, extravagants, inconséquentsdragueurs, baiseurs invétérés et à tout va, rengainent leurs arguments. S... est un jeune homme (non un homme maintenant) bien, dont je suis fier d'avoir l'amour et d'être amoureux.

J'ai aimé ce qu'il a été, j'aime ce qu'il est et j'aimerai ce qu'il deviendra avec les années.

24 juin 2019

Paris Romantique 1815-1848 - Musée du Petit Palais Paris

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du 22/05 au 19/09/2019 - prix d'entrée 13 euros. Photos autorisées sans flash.

Introduction :

Napoléon avait rêvé de faire de Paris une mégalopole qui serait la capitale politique de l'Europe : la chute de l'Empire l'empêche d'accomplir ce dessein.

Cependant, les Parisiens de la Restauration et de la monarchie de Juillet avaient tout de même la conviction de vivre dans la première ville du monde, capitale artistique, musicale et scientifique, tout autant que capitale des plaisirs et de la mode.

Nombre d'étrangers partageaient ce sentiment et pensaient que seule l'approbation parisienne pouvait leur assurer une reconnaissance internationale. Aussi, la ville fourmillait-elle d'exilés volontaires : musicien, comme Gioachino Rossini, Frantz Liszt ou Giacomo Meyerbeer, scientifiques, comme  Alexandre de Humboldt, écrivains comme : Henri Heine, mais aussi de réfugiés fuyant des situation politiques difficiles, comme : Adam Mickiewicz, Frédéric Chopin ou la princesse Belgiojoso.

Le brassage de toutes ces influences extérieures, dans un contexrte relativement libéral, favorisa l'éclosion d'une effervescence intellectuelle unique dans une Europe où beaucoup de nations vivaient encore sous un régime oppressif.

C'est le Paris de cette période, dans toute sa diversité, que l'exposition s'attache à évoquer. Celle-ci est conçue comme une promenade dans les différents quartiers de la capitale, chaque quartier, ou monument, introduisant un certai nombre de thèmes. En milieu de parcours, la section "Le Paris des révolutions" retrace les évènements de l'année 1830.

Mon avis : Volodia

Cette exposition est magnifiquement mise en scène au moyen de tableaux, sculptures, reconstitution de salons artistiques et littéraires. Chaque quartier est bien différencié dans ses objectifs :

. Le Palais des Tuileries : Lieu de pouvoir, vitrine des arts décoratifs 

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Habité de façon irrégulière au XVIIè et XVIIIè siècle, le palais des Tuileies devint à partir du Consulat et jusqu'au Second Empire, la résidence parisienne et permanente du Chef de l'Etat, quel qu'il fût, et le symbole même du pouvoir.

 

. Le Palais Royal : Lieu du commerce de luxe, la mode et les restaurants

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Les arcades du Palais Royal permettaient de faire ses achats à l'abri des intempéries. On y trouvait les étoffes les plus belles, les bijoux les plus précieux, les chefs d'oeuvres de l'horlogerie, la mode y établi son empire, de là elle règne en souveraine sur la capitale.

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Cependant, elles eurent assez rapidement mauvaise réputation  en raison des prostituées qui recevaient dans les étages, et car elles étaient devenues le repère des joueurs. La popularité du Palais Royal extrême jusqu'en 1830 se tarit  progressivement lorsque le racolage et les jeux de hasards furent interdits, au profit des Grrands Boulevards nouvel endroit à la mode et lieu de tous les divertissements de Paris.

. Au Louvre : Les arts et le Salon

. Notre Dame de Paris : Victor Hugo, la redécouverte du Paris Médiéval, le style "Troubadours"

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. 1830, le Paris des Révolutions : les Trois Glorieuses, la caricature politique, Hernani, la Symphonie Fantastique, les monuments "Politiques"

. du Quartier Latin aux Barrières : La vie de Bohème, grisettes et étudianbts, les bals publics, le peuple de Paris

. Chaussée-D'antin et Nouvelle Athènes : Banquiers et collectionneurs, ateliers d'artistes et réunions musicales, le "Musée Dantan", courtisanes et lorettes.

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 . Des grands boulevards au Théâtre-Français : Les Spectacles

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. De l'Arsenal à l'Abbays-au-Bois : les salons littéraires.

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Cette exposition complète harmonieusement, la visite du "Musée de la Vie Romantique", à la Nouvelle Athène, complète car elle va au-delà du cercle littéraire et artistique, en englobant non seulement la mode, mais également, les évènements politiques qui ont eu lieu à cette époque. Les autres photos de l'exposition sont dans la catégorie Album du blog.

24 septembre 2022

Festival International de Cerfs-Volants de Dieppe du 10 au 18/09/2022

 

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Ce festival international classé parmi les 300 plus grands événements du monde, se déroule tous les deux ans à la fin de l’été sur les plus grandes pelouses en front de mer d’Europe. Une manifestation familiale, féerique, colorée et gratuite.

Des cerfs-volants de combat qui s’affrontent dans le ciel dieppois, des modèles géants en forme d’animaux autour desquels se massent des hordes d’enfants, des exemplaires uniques peints à la main qui flottent au gré du vent au-dessus des têtes de milliers de spectateurs… Tel est le spectacle qui s’offre aux yeux des visiteurs au crépuscule de l’été sur le front de mer de Dieppe. Une année sur deux, c’est ici que se tient le plus grand rassemblement de cerf-volistes au monde, lequel attire plus de cinq-cents-mille personnes lors de chaque édition ! Sur les huit hectares de pelouse mais également sur la longue plage de galets, des centaines de cerfs-volants venus du monde entier fascinent petits et grands. C’est un événement comme on a peu l’habitude d’en voir, qui se déroule sur terre mais aussi dans les airs, synonyme de liberté, de sérénité et d’évasion.

 

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L’une des principales caractéristiques du festival est son identité internationale avec la présence, à chaque édition, d’une quarantaine de pays invités. Venus des cinq continents, professionnels et amoureux de cerfs-volants profitent de l’événement pour exposer et faire voler des modèles uniques. Cette diversité est notamment palpable lors de la grande parade qui se déroule le premier dimanche de l’événement. Des centaines d’hôtes défilent en costume traditionnel à travers les rues de la ville, arborant fièrement leurs créations et leurs couleurs devant les yeux d’une foule émerveillée. On célébrera ainsi les différents peuples, les différentes cultures, tout en mettant l’accent sur la protection du globe.

Pendant 9 jours, 27 délégations représentant près d’un millier de cervolistes viendront présenter leurs nouvelles créations dont certaines en matériaux naturels et recyclés. Assistez aux envols commentés des délégations officielles, aux ballets des équipes internationales de cerf-volant sportif, à des initiations, spectacles et concerts…

Mon Avis : Chez Volodia

J'avais assisté à ce festival il y a deux ans tout à fait par hasard et j'avais été subjugué par ce que je voyais. Toutes sortes de cerfs-volants du plus simple au plus complexe avec 3 roues tournoyant sur elles-mêmes dans un sens différent. Ainsi que par d'autres objets volants identifiés et non identifiés. Des personnages de BD, des licornes, des éléphants, brefs tout un ensemble de trucs improbables dont la seule vocation était de s'élever dans les airs pour le bonheur de tous et surtout des enfants.

 

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En tant que profane je m'imaginais simplement que leur direction était composée de deux fils : un pour le faire monter et l'autre pour le faire descendre. Mais que nenni, il y a tout un ensemble de fils complexes qui font tourner les ensembles dans un sens et/ou dans un autres, les font s'élever, effectuer des figures, des combats, le tout au rythme d'une musique classique diffusée par haut parleur.... autant dire qu'une grande dextérité dans le maniement de ces engins est requise. D'autant qu'en raison de la force du vent, ils sont maintenus au sol part de volumineux sac de sable. Cela permet un maniement plus sûr sans risquer de voir son propriétaire s'envoler dans les airs avec son cerf volant ou être tiré sur le sol.

Tout le long de la rade des stands de pays étrangers invités pour l'évènement présentaient des modèles spécifiques à leurs traditions que ce soit pour le décor du cerf-volant ou pour sa composition, ses éléments, ses couleurs. J'ai relevé en vrac : le Canada, le Cambodgeet ma Thaïlande avec des motifs de Temple, de Bouddha , l'Ecosse, le Pakistan, l'Ecosse, la Belgique avec des personnages de BD en décor, et bien d'autres encore.

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Il y avait également une possibilité, dans une esplanade dédiée aux amateurs de prendre des "cours" pour s'initier au maniement des cerfs-volants. D'autres pour s'avoir les construire (les cerfs-volants) avec les matériaux adéquats, et bien évidemment faire quelques emplettes.

Mais, il n'y avait pas que des cerfs-volants dans ce festival. Que nenni, tout ce qui tournait, s'envolait et/ou avait un rapport avec le vent était représenté. Des girouettes de toutes sortes, des mobiles avec des tuyaux à vent faisant du bruit lorsque celui-ci s'engouffrait dedans, d'autres mobiles encore surmontés d'oiseaux qui picoraient dans un nid lorsque le vent les touchaient, etc...

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Mon avis : Indiangay 

Je n'avais jamais eu l'occasion d'assister à ce festival, en cause  les tournées, ensuite la covid 19 qui avait fait que ce festival avait été annulé. Aussi me suis-je réjoui de cette manifestation. 

Dans le Nord et Nord Ouest de l'Inde (Gujarat), nous avons un festival de cerfs-volants une fois par an à l'occasion d'une fête qui s'appelle Uttarayan, Makar Sankranti. Dans l'indhuisme, Uttarayan est considérée de bon augure, période sacrée pendant laquelle les évènement les plus importants de l'année sont planifiés. (Pour les personnes que cela intéresse je vais écrire un article prochainement sur mon blog pour retracer cet évènement).

Toujours est il que je ne m'attendais pas à cela en France, c'est immense, de dimension internationale et j'ai eu la surprise de voir combien l'imagination des européens est fertile. Toutes sortes de modèles, de motifs, de complexisté pour certains cerfs-volants, pour d'autres des objets qui volaient non pas suscités mon intérêt plus que cela. J'ai beaucoup aimé les cerfs volants avec plusieurs roues qui tournaients en sens inverses, ainsi que les modèles d'asie dont les peintures mains étaient sublimes.

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Nous avons passé une fort belle journée. Arrivé le samedi matin, nous avons pu nous rendre au marché qui a lieu toute la journée le samedi, puis déjeuner au restaurant sur le port pour enfin nous rendre sur l'esplanade ou avait lieu les différentes exhibitions. Bref, nous en avons pris plein les yeux et souhaitons longue vie à ce festival. t

Les photos du festival sont dans la partie album de ce blog.

17 janvier 2020

L'étoffe des rêves de Lee Young - Musée Guimet

 

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Cette exposition se tient du 04/12/2019 au 09/03/2020

Consacrée par son pays comme la plus frande figure de la mode coréenne, Lee Young-hee (1936-2018) a propulsé sur la scène internationale l'image d'une Corée moderne et décomplexée, fière de son illustre passé. Puisant son inspiration et sa philosophie dans le "hanbok", le vêtement traditionnel des femmes coréennes, son art s'épanouit dans une modernité sans cesse renouvelée, passant de la parfaite maîtrise des formes traditionnelles aux figures aériennes d'un" hanbok" libéré.

Lee Young-hee entame  une carrière de couturière-styliste presque par hasard. Le vêtement coréen va rapidement devenir une passion qu'elle approfondit par des recherches historiques menées avec Seok Ju-seon, spécialiste reconnue de l'histoire du costume. Ensemble, elles s'attèlent à une minutieuse reconstitution de vêtements d'après les peintures des rouleaux dépeignant les cérémonies de cour de la fin de la période Choson (1934-1910). Les costumes des officiels et les costumes de cour de cette époque sont d'une extrême rareté.

 

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Lee Youg-hee met en place un processus de "recréation" de ces pièces qui inclut la fabrication des soieries à l'identique, l'emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main ; son travail s'alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson - vêtements ou accessoires - qu'elle rassemble peu à peu tout au long de sa carrière. Elle explore tous les matériaux traditionnels (ramie, soie) tout en expérimentant des mélanges nouveaux (fibre de banaier et soie), jouant tour à tour sur des effets de transparences et de matières rugueuses, faisant de la combinaison traditionnelle (une roble ample s'élargissant ous la poitrine et un très court boléro noué de rubans) un vocabulaire versatile, librement et constamment réinventé.

Mon avis : ChezVolodia

Cette exposition présente également des costumes confectionnés avec  une base de hanbok mais résolument moderne. N'étant pas intéressé par cette nouvelle interprétation du costume traditionnel, je n'ai pas eu l'envie de prendre des photos faute de coup de coeur. Aussi me suis-je intéressé  spécifiquement à l'histoire dudit costume, dont je vous mets le lien ci-dessous :

https://www.koreancoffeebreak.com/costume-traditionnel-coreen-hanbok

Ceci dit, cette exposition est superbement mise en scène par le Musée Guimet et permet d'apprécier la simplicité des formes et la somptuosité des matières utilisées qui donnent à la femme coréenne grâce, élégance et délicatesse. Tous les éléments présentés y concours que ce soit le costume en lui-même, que par les accessoires qui le compose tels : le volume des robes, les rubans et bijoux fermant les boléro, les parures de cheveux, etc... 

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Le costume coréen par ses lignes et ses formes permet aux femmes d'afficher leur féminité tout ayant une apparence, modeste et chaste, conformément aux valeurs du Confusianisme. Quant aux hommes, il est important d'afficher son honnorabilité, aussi est il de bon ton de veiller à porter une tenue et un chapeau approprié à son rang.

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Le costume masculin étant lui, constitué d'un veste longue attaché à la taille et un pantalon ample. A noter que parfois, les femmes portaient elles aussi le pantalon sous leurs jupes.

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Les couleurs portées par les uns et les autres sont conditionnés au statuts social et marital. Vidéo de l'exposition faite avec nos photos personnelles, ci-dessous : 

23 juin 2021

Marche des Fiertés (Gay Pride 26/06/2021) PARIS

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Après une année d’interruption pour cause de CCOVID-19,  l’Inter-LGBT organise sa Marche des Fiertés LGBT+ de Paris/Ile-de-France le samedi 26 juin 2021. Crise sanitaire oblige, le défilé se fera sans chars, et sans podium à l’arrivée, à la demande de la Préfecture de police, qui autorise toutefois un moyen de transport pour les personnes en situation de handicap, et des petits véhicules léger pour transporter du matériel de sonorisation. La manifestation parisienne « n’est pas une marche silencieuse, et une marche politique, ce n’est pas antinomique avec le fait d’avoir du son, de pouvoir diffuser des slogans et chanter » a tenu à rappeler Elisa Koubi, co-présidente de l’Inter-LGBT, au cours d’une conférence de presse.

Le mot d’ordre choisi cette année :

Plus de droits, moins de blabla !
Trop de promesses, on régresse !

exprime et dénonce l’ampleur des difficultés que rencontrent les militants à inter-agir avec le gouvernement. « Il y a une latence sur des promesses et une absence d’action sur des choses qui sont attendues depuis longtemps », a expliqué Mathias Nevière, le co-président de l’Inter-LGBT. Rien n’a été fait pour l’ensemble des revendications qui figurent dans le texte d’appel à la Marche, que cela soit sur la PMA, la GPA, les thérapies de conversion, le sort réservé aux enfants intersexe, la santé, la solidarité internationale, l’accueil des réfugiés, et plus globalement la lutte contre la transphobie.

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Le village des Fiertés

Rendez-vous à partir de 10h et jusqu’à 15h place de la Pointe à Pantin pour rencontrer les associations LGBT+ ou amies qui oeuvrent en Ile-de-France. Nombreuses animations. Restauration légère. Tests antigéniques  du COVID (pensez à prendre votre carte vital

 

La Marche

Formation du défilé à partir de 13h30 sur la place de l’Eglise de Pantin. Prises de parole. Départ du cortège à 15h. La manifestation suivra un itinéraire quasi rectiligne à travers les XIXème et Xème arrondissements :

avenue Jean Lolive – avenue de la Porte de Pantin – avenue Jean-Jaurès – rue Lafayette – boulevard de Magenta – place de la République

Arrivée des marcheurs sur la place de la République à partir de 18h30. Nouvelles prises de parole. Dispersion vers 20h.

 

Mon avis : ChezVolodia

Ceux qui nous suivent (mon mari et moi) en s'intéressant à nos blogs et à nos photos savent que tous les ans nous nous y rendons. Hum et bien pas cette année.

Au fil des ans, nous trouvons que cette manifestation qui a normalement pour objectif de faire front commun pour faire valoir nos droits et lutter ensemble contre l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, la lutte contre le sida  - nous souvenir de nos morts, nous rapprocher les uns des autres et partager en plus de revendications un moment festif - devient au contraire une manifestation fragmentée de groupuscules qui se font la guerre les uns les autres estimant que leur cause nécessite de faire bannière  et groupe à part. Ca devient n'importe quoi !
 
Entre les transgenres prostitués (ées), le cortège "racisé", les queer, les sans-papiers qui se disent homo pour obtenir le droit d'asile (vrai ou faux, je leur laisse le bénéficie du doute), cette marche devient un cortège de cas sociaux qui revendiquent une prise en charge de l'Etat tout en conservant un mode de vie dont ils se glorifient d'être "subversif" (faudrait peut être prouver et ou/ voir ce que vous pouvez faire pour la société avant de solliciter qu'elle vous prenne en charge...)
 
Quelques pancartes vues au cours des marches précédentes 

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Entre les lesbiennes qui ne veulent pas d'hommes cis-genre dans leur groupe (serais-ce qu'elles ne considèrent pas les hommes trans comme des hommes à part entière ?? donc on en revient à ce qu'ils ont dans leur pantalon.... car quoi qu'ils ou elles en disent en plus de genre il y a bien une question de sexe).

Pas de "blanc" dans le cortège des "racisés"  et tout est ainsi à l'avenant. ...!

Et pour couronner le tout, le cortège se forme et part de Pantin (chouette banlieue remplie de jeunes gens très sympathiques, et tolérants ...!)

Ces groupuscules demandent un respect, une tolérance de la société, qu'eux-même n'ont pas vis à vis des autres !

Bref pas envie de me retrouver dans une manifestion ou je ne me reconnais pas en tant qu'individu. J'en ai parlé à Subra et lui non plus n'est pas chaud pour s'y rendre. La banlieue à été le coup de grâce.

 

 

9 août 2020

Marche et démarche - Une histoire de la chaussure - Musée des Arts Décoratifs - Paris

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Le thème de cette exposition est né lors de l’étude, dans les collections du musée, d’un soulier porté par Marie-Antoinette en 1792. Cet objet est étonnant par ses dimensions puisqu’il mesure 21 cm de long, et pas plus 5 cm de large. Comment une femme alors âgée de 37 ans pouvait-elle glisser son pied dans un soulier aussi menu ? La recherche dans les textes de l’époque – chroniques, mémoires, romans – révèle que les dames de l’aristocratie au XVIIIe siècle, puis de la haute bourgeoisie au XIXsiècle, marchaient peu, que leur mobilité était contrôlée et que l’univers urbain leur était hostile.

 

                                                             

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Le constat surprend aujourd’hui : les femmes de cette époque portaient des souliers pour ne pas marcher ! Quelles chaussures portaient les enfants pour leurs premiers pas ? Comment les femmes adeptes du culte du petit pied, tant en Europe à partir duXVIIe siècle (Charles Perrault écrit Cendrillon en 1697) qu’en Chine depuis le XIe siècle, ont-elles pu concilier idéal de beauté et mobilité ? Quelles particularités des chaussures du quotidien permettent une marche aisée ? Quels sont les détails techniques qui, au fil des siècles, ont apporté plus de confort aux souliers ?

L’exposition s’ouvre sur une analyse de la façon de marcher au quotidien, de l’enfance à l’âge adulte, en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique. Du XVe au XIXsiècle on constate que certains facteurs environnementaux, tels les sols irréguliers et boueux, viennent contraindre la marche, imposant l’usage de souliers adaptés. En France sous l’Occupation, les pénuries engendrent la fabrication de semelles en bois qui entraînent une démarche saccadée et bruyante.

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La marche militaire est également présente avec notamment la création de l’incontournable chaussure d’Alexis Godillot au XIXesiècle ; des chaussures de clowns et celles de Charlie Chaplin sont aussi exposées sans oublier les chaussures magiques telles que les talonnières d’Hermès ou les bottes de sept lieues ! 

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Le fétichisme n’est pas en reste avec des chaussures élégantes de cuir aux talons vertigineux et des bottes lacées très haut. Elles évoquent, dans le XIXe siècle bourgeois, le fantasme notamment de la part de clients de maisons closes pour la contrainte des pieds et la démarche entravée. Plus proche de nous, en 2007, souliers et photographies évoquent la collaboration entre Christian Louboutin et David Lynch ; le célèbre bottier a demandé au réalisateur de photographier des danseuses du Crazy Horse portant des souliers à talons démesurés dans un univers délibérément fétichiste.

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Au-delà d’une approche sur la chaussure comme simple accessoire de mode, « Marche et démarche. Une histoire de la chaussure » jette un regard nouveau et plein de surprises sur un accessoire que l’on enfile tous les jours et que l’on croit connaître.

Mon avis : ChezVolodia

Cette exposition est particulièrement intéressante car on y découvre comment et qui étaient les personnes qui pouvaient se chausser, de l'antiquité à nos jours.  Il ne faut pas se leurrer les souliers étaient réservés à une certaine catégorie de la population, les plus misérables allant pieds nus.

On y découvre les cothurnes type de chaussures de l'antiquité gréco-romaine 

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Les incroyables socques des femmes orientales de haute condition 

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 et je ne parle même pas de ces extraordinaires sandales de fakir (hum on l'est ou pas) 

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Nous remonttons le temps au travers de la mode non des tissus et du vêtement mais de la chaussure, un peu oublié dans par nos livres d'histoire, mais pas seulement nous y découvrons également toutes sortes de chaussures qu'elles soient créées pour le spectacles ou par la Haute couture dans une excentricité telle qu'il sied à la mode et, dans une extravagance futuriste, impossible à porter dans la vie réelle.

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Nous avons également assité à la fabrication d'une paire de souliers devant un atelier reconstitué.

Petit bémol pour cette exposition. Les vitrines étaient très longues, mal éclairées et leurs abords bondés de monde ce qui nous a rendu difficile la visibilité mais également la prise de photos. Certaines gravures et tableaux n'étaient pas accessibles au regard car mal disposés sur les murs derrière des vitrines ou en contre-jour. Mais bon, ces petits inconvénients ne nous ont pas empêché d'apprécier notre visite.

 

 

 

 

17 juin 2023

Festival moto les 17 et 18 juin 2023 au Tréport

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Les Black Wolf reviennent au Tréport pour "Le Festival". Concert Rockabilly, wash bike sexy, Miss Black Wolf 2023, Show bike et tombola. Plus de 100 exposants. Animations. Exposition de motos et autos US. Buvette et restauration. Feu d'artifice.

Au Tréport, il y a un club de motards et régulièrement les week end, nous assistons à une "échappée sauvage" de motards juchés sur motos qui ne dépareraient pas dans le films Easy Rider. Mais c'est la première fois que j'assiste au Festival Américain de motos. Pour l'essentiel des Harley Davidson et des voitures américaines anciennes telles : des Ford, des Mustang, des Pick up, etc...

Inutile de dire qu'il y a foule. l'esplanade, la promenade bord de plage, bref toute la ville est envahie de motos, toutes de gros calibres. De petites échoppes en bois ont été montées ou tous les amateurs de belles machines peuvent s'offrir des tenues de bickers, des vêtements en cuir, des ceinturons, des souvenirs divers et variés en rapport avec la moto et le style de vie qui va avec. Y compris pour les plus timorés qui désirent suivre une certaine mode, des tatouages temporaires.

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Pour ce qui est des échoppes, les dames n'ont pas été oubliées puisque certaines vendaient des robes années 60, et des colifichets comme des petits foulards ras-de-cou, des portefeuilles et des sacs à mains (voir ci-dessus).

Certaines  sont particulièrement impressionnantes, car disposant à l'arrière de 2 voire 3 places affichant des décorations personnalisées :

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Inutile de vous dire que je n'avais jamais vu d'aussi belles machines dont je n'ose imaginer le prix.  J'ai passé une agréable après-midi à baguenauder, rêvant aux chouettes ballade que Roudoudou et moi pourrions faire, si : 1°)  je savais piloter pareil engin. 2°) j'avais les moyens financiers de nous offir un tel bolide.

Le soir il est prévu un concert et l'élection de Miss bicker

Les photos des bolides sont dans la partie album photos du blog.

 

30 novembre 2022

Le Kalh-Burg

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En septembre, lors de la journée du patrimoine, comme nous étions au Tréport, nous en avons profité pour visiter le Kahl-Burg. Cet ouvrage militaire de la Seconde Guerre mondiale, était le centre de commandement de l'armée allemande situé en Normandie sur la commune du Tréport en Seine Maritime. Construit en 1942 en réaction immédiate à l'opération Jubilée menée à Dieppe par les alliés en août de la même année.

Dominant l'embouchure de la Bresle, la ville du Tréport et la Manche, cette fortification du Mur de l'Atlantique a été creusée et maçonnée à même la roche Crayeuse de la falaise avec cinq ouvertures sur l'extérieur servant de postes d'observation et de combat, par des prisonnières Ukrainiennes en raison de leur petite taille et des "requis" locaux. 

Composé de 32 pièces, dont 3 postes d'observation et 2 postes de combat, l'édifice s'étend sur 270 mètres de long avec 225 marches pour desservir les quatre niveaux. Il était en mesure d'accueillir une soixantaine d'hommes qui pouvaient y vivre en totale autonomie grâce, notamment, à un groupe électrogène à fioul et une réserve d’eau potable. Lors de sa construction, le Kahl-Burg était alors à la pointe de la technologie de son époque.

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Le Kalh-Burg est préservé et remis en état grâce à une association de bénévoles, qui se chargent également de la visite sur place. La visite se fait par groupe d'une dizaine de personnes lors de la journée du patrimoine ou bien en visite privée sur demande spécifique. Cela fait partie des curiosités au même titre que les plages du débarquement. 

Je vous mets ci-après le lien de l'association qui raconteront mieux que moi l'histoire : http://www.kahl-burg.fr/

Mon avis : ChezVolodia

Dire qu'il aura fallu plus de 10ans et un concours de circonstances pour que nous visitions ce lieu historique. Reste que le Kahl Burg est impressionnant, sur 4 niveaux  on y accède par des marches extrémement hautes, nous y voyions de multiples pièces servant de réfectoire, cuisine, chambres des officiers, les soldats quant à eux dormant sur des lits dépliés dans les couloirs la nuit et fixés au mur le jour. Dans ces couloirs une seule personne de face pouvait circuler. 

Nous avons apprécié la visite malgré la foule, mais étions contents de ressortir, ces galeries dans lesquelles il est facile de se perdre, leurs étroitesses, la semi obscurité des lieux, me mettaient mal à l'aise d'autant que je savais que l'air que nous respirions provenaient d'un système de ventilation. Un peu angoissant tout de même. Je mets quelques photos prises à l'occasion dans la partie album photos du blog.

22 octobre 2020

Les Olmèques et les cultures du Golfe du Mexique

 Cette exposition se tient au Musée du Quai Branly Jacques Chirac, depuis le 09/10/2020 et se terminera le 25/07/2021. 

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Les objets et photos présentés dans cette exposition nous invitent à un voyage à travers plus de trois millénaires d’histoire, d’échanges et de traditions artistiques au cœur des régions du Golfe du Mexique. C’est ici qu’entre 1700 et 400 avant notre ère, s’est épanouie la culture Olmèque – du mot Olman, pays du caoutchouc – donnant naissance à l’une des plus importantes et et mystérieuses civilisations mésoaméricaine. Civilisation restée longtemps méconnue qui pourtant a joué un rôle déterminant dans l’histoire du Mexique et dont l’influence perdurera jusqu’à la conquète espagnole.

Les objets présentés proviennent de sites qui ont été l’objet de missions échelonnées depuis le siècle dernier. Les recherches ont permis aux archéologues d’étudier le contexte de découverte des objets. Un contexte primordial car, pour être comprises, ces sculptures doivent être replacées dans leur cadre d’origine.

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En effet, elles étaient souvent associées à d’autres objets, dans des lieux spécifiques, que ce soit des bâtiments ou des lieux naturels. Elles ont été parfois déplacées réutilisées, bisées et enterrées dans le cadre de pratiques rituelles.

Têtes colossales, stèles cérémonielles et sculptures en pierres représentant des dieux ou des dirigeant (es) sont au cœur de l’univers religieux et symbolique de ces sculptures anciennes du Golfe du Mexique.  Un art souvent monumental.

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Leur écriture est plus ancienne que celle des Mayas. Avant d’avoir une réelle écriture, ils utilisaient déjà des idées, concepts et mythes qu’ils gravaient dans le bois, l’argile ou la pierre. Autour des Iième et IIIème siècles, les premiers signes d’une écriture apparaissent même si le mystère de leur déchiffrage reste entier.

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Une statue de femme scarifiée (vers 200 de notre ère) a été retrouvée sur le site de Tamtoc, un centre de la culture huastèque au Mexique. Cette statue a été détruite intentionnellement et placée dans un plan d’eau rituel, comme une offrande. Le traitement du corps est particulièrement réaliste et détonne parmi les sculptures massives. 

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Mon avis : Volodia

Que dire, hormis que cette exposition est magnifique. Mon compagnon et moi aimons beaucoup cet art et la particularité des traits de visages de ces peuples. Reste que nous nous interrogeons toujours sur le comment ont pu être réalisées et transportées ces statues monumentales.

Leurs divinités sont comme beaucoup de peuples précolombiens le Jaguar le plus puissant des félins des amériques, associé aux pouvoirs politiques et religieux. Le Dieux du maïs, cet aliment étant une base importante de la vie des Olmèques ce dieu était consacré à sa production. 

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et que les sacrifices humains étaient omniprésents pour obtenir une récolte abondante, pour obtenir de l'eau, nourrir les Dieux afin d'obtenir leurs faveurs.

Le Musée du Quai Branly Jacques Chirac, présente régulièrement des expositions sur des civilisations anciennes et elles sont toutes très intéressantes et bien mises en valeur par le biais de documentaires cinématographiques visibles dans la salle d'exposition en plus des photos prises par les archéologues lors de leurs découvertes, et bien évidemment par les objets de toutes sortes, présentés lors de l'exposition : statues, divinités, stèles d'écritures, vasques de sacrifices rituels, masques, etc...  

Les photos que nous avons prises lors de l'exposition sont dans l'album photo du blog.

11 juin 2009

Dobro Pojalovat -

Bienvenue chez moi - chez nous

 

La moindre des corrections voudrait que je me présente, donc mon nom pour ce blog sera Volodia. Je suis un homme gay de 29ans vivant en couple fidèle (hum oui, ça existe).. J'ai décidé de faire ce blog pour partager un peu de nos joies, nos peines, notre amour, nos difficultés et de ce qui nous touche que ce soit de façon privée ou en Société et pas question que je m'auto-censure. Les mécontents seront priés d'aller voir ailleurs.



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13 juin 2009

Une grande joie

Je suis allé le chercher après ses répétitions. Contre toute attente et après plus d'un an et demi, il m'a présenté à ses collègues et amis en tant que A... son compagnon. J'étais tellement ému qu'il fasse comprendre, discrètement, qu'il était gay et en couple que je n'ai rien trouvé à dire, sinon à sourire bêtement et répondre aux bonjours qui m'étaient adressés par les uns et les autres.

Décidemment, il ne cessera jamais de m'étonner. Nous nous rapprochons de mois en mois que ce soit dans notre façon de penser, de voir les choses, dans notre intimité aussi. Dans la soirée, nous sommes allés diner au Troisième Lieu, derrière le Centre Pompidou. C'était sympa. Un endroit destiné plutôt aux lesbiennes mais ou les hommes sont acceptés également avec beaucoup de tolérance.

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Nous sommes rentrés raisonnablement tard et comme d'habitude il s'est réfugié dans notre lit et dans mes bras...

 

18 juin 2009

C'est une réussite !

S... vient de terminer une exposition de ses toiles à la Yeshiva dont l'Ecole Yavné se trouve Place d'Italie et l'oratoire au 10 rue Vauquelin dans le 5ème arrondissement de Paris. C'est un succès.Beaucoup ne connaissait les juifs du kérala que par les "on dit", quelques trop rares écrits. Avec les toiles de S... ils ont pu mettre un visage sur cette tribu d'Israêl égarée aux confins de l'Inde et dont la couleur de peau quoi que très foncée se rapprocherait plus de celle d'origine.

 

 

S... a suscité beaucoup d'intérêt en tant que personne. Ca je m'en serais douté. De part son physique déjà, la douceur de sa voix et surtout, il lit et parle l'hébreu oui pas parfaitement mais suffisamment pour tenir une petite conversation simple. Il connait en partie nos rites, hum mais non pas que grâce à moi. Bref, il est parfait et a plu aux deux communautés Askhenazim et Séfardim. Peut être un rapprochement est-il en train de se faire ?

 

Le rabbi Goumann semblait très impressionné par une toile que Subra avait faite en Israêl et représentant  une danse hassidique. Diplomate à son habitude, Subra a proposé d'offrir ladite toile à l'école. Remerciements confus mais contents du directeur de la Yeshiva. Ton bon coeur te perdra mon Subra, mais je suis heureux et fier de ton savoir vivre.


 

28 juin 2009

Gay Pride 2009 - mes impressions suite et fin

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Comme convenu, nous étions au départ de Montparnasse à 14 h20. Nous avons du jouer des coudes car il y avait beaucoup de monde. Je tenais mon amour par la main de peur que nous soyons séparés. A un moment j'ai même du le faire passer devant moi et le tenir par la ceinture de son bermuda tellement la foule était compacte.

Nous avons fait tout le parcours de Montparnasse en passant par l'Observatoire, St Michel, Bld St Germain, Bld Henri IV et le terminus à la Bastille. Il m'a semblé qu'il y avait beaucoup moins de chars que l'année passée, mais la foule était aussi nombreuse sinon plus et sur tout le trajet.

018Nous avons croisé de superbes créatures dont on se demandait de quelles bandes dessinées sado-maso elles étaient sorties. D'autres dont la beauté était plus traditionnelle, mais qui avaient fait preuve d'une grande imagination et d'une grande créativité dans leur costume. Certaines ne nous étaient d'ailleurs pas inconnues puisque nous les avions déjà croisé l'année passée, mais avec un habillement différent.

Parmi les suiveurs des chars, les habituels participants qui confondent gay pride avec carnaval et qui sont vêtus de déguisement qu'ils croient adéquat pour une telle manifestation. Des petits jeunes jouant les grandes folles, dans leurs manières, leur vêtement. Parlant d'une voix haut perchée et tortillant du croupion, ben oui, ça fait "branché".

Beaucoup de lesbiennes, mais également de gouinasses. J'emploi ce mot que je n'aime pas, intentionnellement, pour parler de ces espèces de greluches qui guettant du coin de l'oeil, les appareils photos s'empressent de s'embrasser à pleine bouche histoire de choquer.

043Ce qui contrastait furieusement, avec les lesbiennes, les vrais de vrais, discrètes avec leur amie mais dont le look et l'allure ne laissaient aucun doute quant à leur préférence.

Les associations revendicatives étaient bien représentées, que ce soit pour la défense des femmes, les droits des lgbt partout dans le monde, amnisty internationale, la prévention contre le sida, contre l'homophobie au boulot, les droits des parents homos, lesparents d'enfants homos, l'aide aux séropositifs, etc...et ce à l'inverse de l'année dernière, mais peut être n'y avais-je pas prêté attention tellement j'étais occupé avec mon amour pour qui c'était la première gay pride.

Arrivés vers le bld Henri IV, nous avons croisé les chars des bears, le nôtre celui du Beit Haverim, le PCF, la CFDT, l'UMP, celui des Ginettes Armées, et celui des transexuelles qui sont toutes semble-t-il Brésiliennes ou de cette partie du monde. Si certaines sont très belles, c'est loin d'être le cas pour la majorité. On croirait qu'elles ont été charcutées et elles m'ont fait plus pitité qu'envie...

Comme dans toutes ces manifestations, un grand nombre de voyeurs étaient prêts à se "battre" pour prendre une photo croustillante et nos loulous de banlieues qui carburaient depuis leur arrivée dans le milieu de l'après-midi à toutes les boissons alcoolisées qui leur passait par la main, ne se sont pas gênés pour se moquer ouvertement d'elles. Exhibitionnistes, mais intelligentes et connaissant la vie, elles ont fait comme si elles ne s'appercevaient de rien, quoi que pas très rassurées, et ont acceptées de poser avec eux.

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Et puis, il y avait les autres, les gays, les homosexuels, les pds, nous en sommes, sous différents aspects. Les célibataires, les couples, tenant leur compagnon par la main, ou par la taille, osant discrètement les embrasser, habillés à l'identique pour certains, en cuir pour d'autres, etc...

Nous avons aussi assisté à des "drames", deux copines réglant leurs comptes, bagarres, cris, pleurs, grincements de dents, l'intervention d'un tiers dans leur bagarre de couple et, pour finir la séparation dans le métro.

Nous sommes partis vers 21h30 car il ne restait pratiquement plus que les prostituées brésiliennes à la recherche d'une "occasion" ? les loulous de banlieues, les poivrots, les petites échoppes de merguez avec leur fumée et leur odeur d'oignons persistantes. Les chars étaient partis, et le balai des nettoyeuses commencaient.

Nous attendons dès à présent l'année prochaine ou nous serons surement présents à moins que.............

30 juin 2009

Existrans 2008

 

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Le 11 octobre 2008 s'est déroulé l'Existrans. Un rassemblement en vue de faire connaissance et de se rencontrer était prévu au métro Belleville. De là, partait le défilé pour terminer à Beaubourg au Centre LGBT enfin c'est ce que je croyais. Mon petit S... voulait y aller et moi bof, par curiosité peut être mais c'est tout, je n'ai pas une âme de militant et puis, depuis 7 ans l'eau a coulé sous les ponts. Mais en tout cas, pas question que mon petit S... se passe de déjeuner. Après l'excellent diner qu'il m'avait préparé la veille, il méritait amplement une invitation au restaurant. Vers Goncourt, il y a un copain à lui qui travaille dans un restaurant indien. Nous avons été servis comme des rois.

Mais dans tout ça, la manif avait commencé son défilé. Nous les avons rattrapé rue du Temple. Mouais, bon, j'ai proposé à S... de rester sur le trottoir pour les regarder passer, ce qui serait également plus facile pour faire des photos que lorsqu'il faut se dégager ou se retourner, et dire aux gens de patienter, le temps qu'on leur tire le portrait. Mignon petit S..., pas contrariant, qui a acquiescé avec en plus un charmant sourire en me disant comme tu veux A... Qu'il est adorable. De tout façon les gens avait eu le temps de se connaître, ce dont moi, je n'avais absolument pas envie. Je venais en spectateur point.
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Vu le quartier ou la manifestation a démarré, quand les banderoles ont pu être déchiffrées et les slogans criés ou devrais-je dire hurler par mégaphone, l'incompréhension voire l'amusement s'est propagés dans les rangs des badauds. Bien entendu les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence étaient là, c'est bien un des seuls trucs que j'ai aimé. Elles sont formidables de gentillesse et de dévouement. A République un sitting a eu lieu, tout le monde par terre durant une ou deux minutes pour protester contre le laxisme de l'état envers les trans atteints du sida (enfin si j'ai bien compris). Puis direction Beaubourg par les petites rues derrières République.avec passage obligé devant le Centre LGBT. mais là surprise le cortège continue à défiler pour finir par s'arrêter un peu plus loin que l'esplanade du Centre Beaubourg. A noter tout de même que l'indulgence des passants surtout ceux d'un certain âge, lorsque nous sommes arrivés à Beaubourg était bien moins qu' amusée mais franchement hostile. De plus, dans la manifestation certaines avaient cru bon de se dénuder le haut du corps. Moi je m'en fiche, mais S... en a été choqué, d'abord parce que ça se passait en pleine rue et que pas un des policiers n'a fait de remarque et de deux parce qu'il est d'une autre culture et que pour lui se montrer ainsi signifiait un total mépris des autres, ce qu'il ne peut concevoir évidemment. Par ailleurs, dans les badauds figuraient beaucoup d'orientaux et d'africains et pour eux, ces filles ou ces gars filles sont passés (ées) pour des putains et des salopes, n'ayons pas peur des mots.

l_fce223b4ce84447581f51432b2af8efbAprès un discours enflammé de toutes les organisations qui ont participé à l'élaboration de ce défilé, avec présentations des différentes associations et banderoles, la manifestation s'est dispersée. Ils devaient tous se retrouver aux Souffleurs, un restaurant ou le soir un concert spectacle devait avoir lieu. Comme S... et moi étions mal à l'aise parmi eux et surtout ne nous y reconnaissant pas contrairement à la Gay Pride, nous avons continué de jouer les anonymes et sommes partis de notre côté prendre un repos et un goûter bien mérités dans un bar gay du marais. Mais je suis quand même content de ma journée car j'ai pu avoir mon petit S... pour moi tout seul, il avait tellement peur qu'on se perde qu'il n'a pas lâché ma main, de Beaubourg jusqu'au soir qu'on rentre.

Lorsque nous sommes arrivés chez nous. J'étais flapi S... également. Mais il nous a fait tout de même un merveilleux diner avec ce qu'il a trouvé dans le frigo et les placards, un vrai cordon bleu hum, je devrai peut être m'y mettre aussi. La soirée est passée et s'est terminée très agréablement par une magnifique pause décrassage et
détente dans la salle de bain ce qui n'était pas du luxe. C'est là qu'on voit que Paris est sale. Mon petit S... m'a dit qu'il avait eu peur de déteindre en prenant son bain (hé oui, bien évidemment que je plaisante). Quand il est enfin sorti de sa pataugeoire (la baignoire) Il s'est enfoncé dans le lit que j'avais eu la bienheureuse idée de préparer et ou là, nous avons "commémoré'" cette journée. 

 

26 juillet 2009

Quelle énergie !

Bien que je me sois couché à 3 h du matin, J'étais sur le pied de guerre dès 7h 30. En cause, la minette de S...mlle avait faim. D'habitude son petit déjeuner est servi à 6 h au plus tard 6 h30. Après elle se dirige vers sa litière, elle est réglée comme du papier à musique. Ce qui a eu pour effet, de finir de me réveiller. Pour le coup : café, pendant que la minette allait se recoucher. Bah oui, c'est une chipie !

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Je vais ouvrir le magasin, grosse matinée le dimanche matin, avec le marché j'ai beaucoup de clients qui en faisant leurs courses en profitent pour faire une halte chez moi. Par contre a 13 h 30. Je vais fermer. Je vais aller aux Puces de Clignancourt pour me passer l'après midi avant d'aller garre du Nord chercher mon amour. Babouchka ne m'en voudra pas. Nous passerons chez elle demain dans la journée.

Je suis impatient de le revoir, j'espère que sa tournée s'est bien passée et j'ai hâte d'en savoir un peu plus.

2 août 2009

The complete kake comic - TOM FINLAND

Attention : Livre interdit au moins de 18 ans et à ne mettre dans les mains que de personnes très averties.

 

Tom Finland de son vrai nom Touko Laaksonen est né en 1920 en Finlande. Très tôt, il a pris conscience de son attirance pour les hommes.

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Obligé de dissimuler car à l'époque l'homosexualité était passible d'emprisonnement, Il trouva dans le dessin une échappatoire capitale.

Il réalisait des bandes dessinées qui exprimaient ses goûts personnels, phantasmes d'une sexualité virile entre hommes représentant de solides gaillards avec une préférence certaines pour des idéaux masculins : Ouvriers du bâtiment, bucherons, policiers, marins, motards avec une certaine fascination pour les blousons, les jodhpurs et les bottes de cuir.

J'ai offert ce livre hier soir à mon compagnon. J'étais sûr qu'il aimait le coup de crayon de cet artiste qui représentait ce que l'on pourrait appeler les canons de la beauté gay, en fait : des hommes caricaturés et bodybuldés, au sexe hypertrophié et mettant en scène des situations qui dans la vrai vie pourraient être dramatiques et qui dans ce livre sont traitées de façon comique.

Les dessins sont superbes et pour pornographiques qu'ils soient on ne peut s'en choquer tellement ils sont beaux et qu'une invitation aux plaisirs de la chair et de la vie sont présents dans chacune de ces pages.

1 septembre 2009

Fête de Ganesh le 30.08.2009 à Paris

 

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Dimanche dernier, nous sommes allés participer à la 14ème fête de Ganesh organisée par la communauté hindoue de France et en particulier les Tamouls. Qu'en dire ? c'était un émerveillement pour les yeux comme pour les sens. Toutes ces couleurs, ces senteurs, on se serait cru en Inde en plein coeur du 10ème et du 18ème arrondissement de Paris.

La fête commençait à 9h le matin par les cérémonies religieuses puis, on sortait les chars et la procession commençait à 11h pour se terminer vers 15h. Il y avait non pas une multitude, mais une foultitude de monde. Difficile de prendre des photos, mais en se relayant et puis j'avais un bon passe droit en S... avec moi.

013Mes yeux ne savaient ou se poser et encore moins sur quoi se fixer. Les chars étaient précédés de danseurs, de femmes portant sur la tête des offrandes, des pots remplis de camphre qu'elles faisaient brûler pour se purifier et purifier la foule par la même occasion. Toutes étaient parées comme des "chasses", 002avec des tenues ressemblant à celles des mille et une nuit, enfin dans ce que l'on imagine. Les enfants surtout, même les plus petits étaient couvert de bijoux, c'était un ravissement, un émerveillement permanent au fur et à mesure que le cortège avançait.

Après les danseurs et les femmes, sont arrivés les pénitents, qui d'après ce que j'ai compris expient des fautes vraies ou supposées aux fins de gagner une vie meilleure dans le cycle des réincarnations. Ils portent à cet effet de lourds arceaux de bois pesant plusieurs kilos, ornés de plumes de paon et de fleurs, avec lesquels ils dansent jusqu'à atteindre l'état de transe. Dailleurs tous les danseurs entrent en transe. Pour éviter qu'ils ne se trouvent mal de par leur état et surtout à cause de la chaleur, ils sont aspergés régulièrement d'eau

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Sur le parcours, tous les commerçants indiens et sri-lankais, avaient dressé de petits autels comportant des offrandes destinées au Dieu, hum si je me rappelle bien : des noix de cocos, des feuilles de tabac et de bétel, des bananes, des poudres de prières, mais là je sèche lamentablement pour me rappeler le nom. 049

Ces autels sont destinés à porter chance et permettent aux prêtres de bénir les fidèles. Mon amour étant d'ailleurs très religieux en a profité pour lui aussi se faire bénir. Les commerçants très généreux également à cette occasion ont préparé de la nourriture dans des barquettes et des boissons fraiches ou chaudes qu'ils remettent au passage à tous les participants au cortège, à titre gracieux bien entendu.

Après tous les danseurs et les pénitents, sont arrivés les chars supportant le Dieu et les divinités. Mon amour a été un peu déçu de ne pas avoir été choisi pour tirer le char. par contre moi j'ai été égoîstement ravi. Imaginez-vous deux gros chars tirés à bras d'hommes par des cordes. 058Vu l'élan pris pour faire avancer ces mastodontes, mon S...  ne faisait pas le poids, il aurait été écrasé dès le départ. 

Parait qu'en Inde ils sont 3 fois plus gros, ce que je crois aisément - Un char est tiré par les hommes, les femmes poussant derrière, l'autre est tiré par les femmes, les musiciens, les prêtres et les fidèles récitant des prières venant derrière. Très impressionnant et je le dis et redis : superbe.

Sur le passage du char ou trônait Ganesh, les noix de coco ont été brisées et attention si vous ne voulez pas recevoir un éclat dans la figure, ça fait très mal. Car elles sont cassées en étant jetées directement sur la chaussée. Ca porte chance.

Le cortège est rentré dans la cour du Temple vers 15h, pas facile de passer dans la rue Philippe de Girard qui est très étroite et pour couronner le tout l'immeuble du temple est en travaux. Là les fidèles ont pu faire encore des prières et remettre leurs offrandes au Dieu dans des odeurs d'encens et d'épices assez entêtentes.

Nous nous sommes lavés les pieds, ah bah oui, pour suivre le cortège derrière les chars il faut être pieds nus par respect pour le dieu, suivant  ce que S...  m'a dit. Je vous dis pas l'état de nos pieds. Ayant reçu de la nourriture, nous en avons mangé une partie sur le trottoir et donné l'autre à des personnes moins chanceuses que nous.

Nous sommes rentrés dans un état de saleté pitoyable. Seul mon amour avait sa chemise propre et pour cause, il a défilé le torse nu comme le veut la coutume et c'est le doti qui a tout pris. Nos pieds même lavés et relavés sont restés sales, ça partira à la longue. Nous avons passé une journée fantastique. J'espère que les lecteurs de ce récit auront bien voyagé et qu'ils nous rejoindrons l'année prochaine.

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