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zdraztvitié
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16 juillet 2020

Féministes radicales et trans MTF

Marguerite stern

Le torchon brûle entre les deux parties. Marguerite Stern, qui a créé le mouvement des féministes radicales  rejette en bloc la participation des trans Mtf dans la lutte contre l’oppression masculine estimant que les Mtf ne sont pas de vrais femmes, et que leurs revendications, plus spécifiques, ne sont pas les mêmes que les leurs, et de fait les invisibilisent.

En effet, les féministes radicales luttent contre toutes les violences faites aux femmes, qu’elles soient conjugales ou sociétale.  Or, il semblerait que les activistes trans Mtf prennent de plus en plus de place dans les mouvements féministes  et  cristallisent toute l’attention sur leur problématique. Elles viendraient "coloniser le débat féministe" en ramenant tout à elles. De plus des féministes ont été, ou se sont exclues elles-mêmes,  de certains mouvements car elles n’adhéraient pas  à l’idéologie trans.

Pour les féministes radicales, les femmes transgenres ne sont pas de vrais femmes étant donné qu’il s’agit d’un ressenti. Elles peuvent ressentir être des femmes, s’habiller, se maquiller comme elles, mais biologiquement, elles restent des hommes, d’autant que certaines on gardé leur intimité masculine. 

Inutile de dire, que la position de Marguerite Stern à fait l’objet d’un rappel  à la loi lui rappelant que la transphobie est un délit pénal. Ce à quoi, elle a répondu qu’elle n’avait rien contre  les trans, mais qu’elle défendait une idéologie.

Si je parle de cette guerre entre femmes cis-genre et trans  Mtf c’est que depuis quelques temps, c’est devenu un sujet récurrent que l’on regarde Youtube, que l’on soit sur des forums, en boîte de nuit,  nous avons droit à des personnes transgenres déversant  leur fiel sur les méchants (tes) ci-genre  qui refusent de les intégrer dans leur communauté ou leur groupe, alors qu’ils/elles se sentent (hommes ou femmes) et ont toute l’apparence du genre qu’ils/elles revendiquent.  C’est bien là le problème, ils/elles n’en ont que l’apparence…. !

Je dois avouer que pour ma part, les activistes pour quelque mouvement ou causes que ce soit, m’insupportent un peu, car toujours dans l’exaltation, l’exagération.  La communication est souvent impossible, car ils sont persuadés qu’ils ont raison, qu’ils sont dans leur bon droit et que ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont des empêcheurs de tourner en rond, donc, je les tiens à distance pour éviter s’il en était de m’embrouiller avec, ça ne servirait à rien, chacun ayant ses opinions qu’il défend, à tort ou à raison, et qu’il n’a aucune envie de changer !

J’essaye de comprendre que pour des féministes radicales, les transgenres Mtf  n’ayant pas été opérées sont considérées comme des prédateurs, voire des violeurs en  puissance, le pénis d’un homme pouvant être considéré comme une arme (le viol pour assurer sa domination que ce soit en tant de guerre, dans le couple, ou autres…) Il est très difficile de dissocier le genre de la sexualité. L’un ne vas pas s’en l’autre, même si peu, voire aucun transgenre ne le reconnait.

Il en est de même pour les Ftm,  ils ont l’apparence masculine, musculature bodybuildée, tatouages à profusion, système pileux très développé.  Tout comme les Mtf certains Ftm sont des caricatures de ce qu’ils/elles croient être une représentation du genre auquelle ils/elles s'assimilent. Or, Ils/elles créent un malaise en raison du peu de crédibilité qu'ils/elles donnent à paraître (surféminisation, hypersexualisation pour les Mtf), et pseudos codes de virilité (musculature, tatouages, attitudes) pour les Ftm,, alors qu’ils/elles leur manquent le principal : le sexe en adéquation avec le genre qui fait qu’ils/elles peuvent être considérés (ées) comme des intrus dans des communautés ou ils veulent être intégrés (ées) et acceptés (ées)

Toutefois, il y a effectivement une petite différence. Si dans le cas des Mtf, certains mouvements, boites de nuit, bars lesbiens, leur refusent l’entrée, de même qu’aux hommes cis-genre. Je remarque que les FTM, eux,  sont acceptés (là encore on va parler sexe, mais bon, les Ftm  semblent ne pas être considérés comme dangereux pour elles). Serais-ce à dire qu'ils ne sont pas considérés comme des hommes à part entière ? de quoi être vexé après tant d'efforts pour être considéré comme tel !  A contrario, dans les bars, boites de nuit gays, toutes les femmes sont acceptées. Seuls certains bars spécifiques (fétichistes, cuirs, back room, saunas, etc…) sont réservés exclusivement aux hommes et là ce sont les Ftm qui ne sont pas les bienvenus toujours en cause leur sexe (on vient pour « consommer » on ne veut pas de voyeurs ou d’homme incomplet).Alors oui, on peut parler de discriminations, mais  cela se défend.

Je peux parfaitement comprendre qu'une femme ou un homme transgenre veuille être considérée (é) dans le genre quelle/il se défini et se représente, dans la société, eu égard à leur manière de penser de réagir, de se sentir. Mais je comprends également les femmes et/ou les hommes ci-genres qui ne les considèrent pas comme leurs semblables à part entière. Certains ressentis sont spécifiques aux femmes et/ou aux hommes que ce soient : des menaces sous toutes leurs formes pour les dames ou dans leur vécu de l'intime pour les deux genres. De même, qu'une femme ou un homme cis-genre ne peut que s'imaginer, et non avoir un vécu, des douleurs psychiques, physiques, du parcours du combattant qu'elle ou il endure pour se faire accepter, à défaut d'être reconnu. Ce sont certes des femmes et des hommes, mais différents.

Nous sommes à une époque ou nous remettons en question toutes les valeurs, les bases de notre société.  On ne peut demander à la majorité des personnes qui peuplent cette terre de reconnaître comme naturel des femmes à pénis et des hommes à vulve. Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est de la transphobie… ! Cette dictature de la pensée est insupportable, car elle annihile tout forme de débat !.

Je mets le lien vers deux articles expliquant le pourquoi du comment mieux que je ne l'ai fait, et que je trouve très intéressants à lire :

 https://www.marianne.net/debattons/tribunes/trans-suffit-il-de-s-autoproclamer-femme-pour-pouvoir-exiger-d-etre-considere

Ainsi que le pourquoi dudit rejet, au vu des incidents qui se sont produits et se renouvellent régulièrement :

https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/07/12/le-nombrilisme-trans-pourquoi-des-allie-e-s-deviennent-des-erfs/#comments . 

 

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12 mai 2021

Peter Berlin (la Greta Garbo du Porno)

peterberlinOn ne peut parler d’émancipation gay sans parler de libération sexuelle et de ses icones. Peter Berlin fut l’une d’entres elles. Il connut son heure de gloire dans les années 70 en tant qu’acteur pornographique, et vedette de l’érotisme gay.

De son vrai nom : Amin Hagen Freiherr von Hoyningen-Huene, Peter Berlin est né à Lodz en 1942. Héritier d’une famille noble de diplomates et d’artistes comme le photographe de mode Georges Hoyningen-Huen, il commence sa carrière en tant que photographe pour un magazine de télévision allemand.

Homosexuel assumé à l’appétit sexuel vorace, il commence à draguer dès l’âge de 16 ans. A cette époque des centaines de garçons courent la nuit  la forêt de Grunewald de l’Ouest Berlinois à la recherche de plaisirs furtifs et discrets. Son goût prononcé pour la chasse et l’aventure le conduira à errer dans les gares et parcs de Rome, de Paris ou de New york.

Blond avec une coupe de cheveux dite  « au bol » ou à la « Hollandaise », vêtu de tenues plus que provocantes qu’il dessine et fabrique lui-même. Cousant à même ses formes avantageuses les pantalons les plus moulants possibles (un chausse pied n'aurait pu y rentrer). Il n’était pas rare de le rencontrer dans les rues et quartiers chauds de San Francisco, comme Polk Street ou Le Castro qui la nuit venue accueillaient un chassé-croisé d’hommes qui ne recherchaient qu’une chose : avoir des relations sexuelles.  Seul et indolent, il ne manquait pas de se faire remarquer.

Fin et musclé, blouson en cuir trop ouvert sur le torse pour faire de la moto. Shorts en lycra deux tailles en dessous de la sienne et surtout une intimité ultra imposante mise en évidence de manière tellement outrageuse et exhibitionniste (certains diront : arborée comme un parechoc de chevrolet). Peter Berlin aura incarné mieux que personne la parenthèse enchantée des années 70, juste après la révolution sexuelle et avant la crise du sida.

Il a servi de modèle pour les photographes Robert Mapplethorpe et Andy Warhol et le dessinateur Tom Of Finland et a contribué à redéfinir les frontières de la masculinité..

 

18 juin 2016

Shivanna et moi

003C'est tout un poème et plus qu'une histoire d'amour. On ne peut parler de l'un ou de l'une sans le (la) dissocier de l'autre. Au début de notre relation, j'ignorais qu'en prenant Subramaniam, je devrais "obligatoirement" accepter son chat ou plutôt sa minette, puisqu'il s'agit d'une adorable femelle, têtue, cabocharde et n'ayant pas, mais alors pas du tout envie de partager l'amour que lui porte son petit maître adoré.

J'en parle et en parlerai souvent, car elle est devenue en quelques mois le pilier central de notre attention et qu'elle le sait. Elle joue de charme et de coquetterie avec lui comme le ferait une amante. Si je ne suis toujours pas accepté, par elle, comme membre à part entière de leur vie, je suis toutefois toléré comme main nourricière et  compagnie lorsque son maître part en tournée. Bah oui, elle n'aime pas la solitude, contrairement à ce que l'on dit des chats, et je dois avouer qu'à mon insu, je m'y suis attaché. Elle a su se faire apprécier, aimer, et même se rendre indispensable lors de mes moments de solitude. Seulement attention, la frontière est encore loin entre les "ronrons" spontanés qu'elle dispense à son maître pour tout et rien à la fois et l'acceptation de mes caresses seulement prodiguées à des moments ou je sens qu'elles seront les bienvenues.

La première fois que je suis allé chez Subramaniam elle a grogné, si si, comme un chien et est partie se cacher. Les fois suivantes, elle est restée à l'endroit ou elle s'était posée (préférence, le lit de mon chéri) mais dès qu'elle m'a vu approcher, elle a ouvert la gueule pour feuler, m'intimant une certaine prudence dans mes gestes et attitude au point que j'ai préféré garder ma main prête à la caresser près de moi et m'éclipser dans une autre pièce pour la laisser reposer en paix. Quant à notre première nuit chez lui, Mle s'était réfugiée sur un meuble légèrement plus haut que le lit prête à me sauter dessus toutes griffes dehors. Mouais, extrémement jalouse et pas partageuse pour un sou, pourtant ce n'est pas une siamoise (parait que c'est une de leur particularité), mais une chatte dite Européenne, histoire de donner un titre de noblesse à un vulgaire greffier.

Toutefois, malgré ses démonstrations sinon d'agressivité, de non acceptation, je décidais de montrer à ce petit monstre à quatre pattes qu'il n'était pas question pour moi de renoncer à Subramaniam.et peu à peu nous avons appris à nous supporter comme un mal dont on sait qu'il ne pourra que s'estomper et non disparaitre. Depuis, nous cohabitons l'un et l'autre en bonne intelligence, moi avec affection (j'aime sa force de caractère), elle avec résignation, tout ça pour l'amour de Subra.

001Lorsque mon chéri part en tournée, il me confie sa minette qui comble en bonne partie ma solitude et à laquelle je prodigue soins et affection au même titre que je le ferais à son maître. Elle me remercie en m'accompagnant au magasin et en se couchant dans le fauteuil que j'avais destiné à Subra, attirant bien involontairement la clientèle qu'il lui arrive de remercier  d'un coup de patte bien asséné lorsqu'un indélicat personnage fait mine de vouloir s'y assoir (toujours un peu sauvage). Elle se couche parfois sur une marche en plein milieu de l'escalier intérieur menant de mon appartement à la boutique et combien de fois il m'est arrivé de trébucher par peur de lui marcher dessus (je suis sûr qu'elle n'a jamais pris autant de coups de pieds au cul qu'avec moi). Pour elle, je m'absente 1 h environ,  3 fois par semaine le matin pour faire mon marché (euh, qui se tient juste devant mon magasin) pour lui acheter un petit poisson frais et le reste de la semaine la toute belle se régale de steack haché. Mon chéri n'aime pas lui donner des boites ou des croquettes pour animaux, parait que ce ne sont que des rognures à l'intérieur. Donc pas question, nous n'en mangerions pas alors pourquoi elle ?

Nos nuits sans notre amour commun sont tranquilles, calmes  ? c'est selon les voisins... Nous nous partageons mon lit. Moi dans les draps mais toujours du côté qui m'est tacitement dévolu (côté porte) et la minette au pied du lit sur lequel j'étends la robe de chambre de mon chéri ou un vieux tricot portant son odeur, ce qui l'incite à rester là ou elle s'est posée. Le matin, elle attend pour se manifester que le réveil sonne et alors là, Elle ne fait ni une ni deux, Elle me met ses moustaches et son museau humide sous le nez. tout en ronronnant bruyamment. Accepte mes caresses tout en me guidant  vers la cuisine (on ne sait jamais, dès fois que je me perdrais en route) avec un regard impérieux allant vers son assiette. Et oui, l'appel et le remplissage du ventre demande qu'on fasse quelques sacrifices et amabilités.

Inutile de préciser que lorsque notre amour commun revient, je n'existe plus. Elle concentre toute son attention et son amour à son petit maître adoré, lui faisant mille grâces, le suivant partout et dans tous ses mouvements, en oubliant allègrement (mais ça je suis mauvaise langue, car ce n'est pas tout à fait exact) tous les soins que je lui ai prodigués. 

28 août 2009

Si nous parlions chiffons ?

Et en particulier de nos dessous ? N'étant pas insensibles aux magazines et comme tout gay qui se respecte, plus peut être que pour les hétéros, nous sommes très attentifs à ce que nous portons sous nos pantalons. Depuis quelques mois fait fureur dans le milieu gay, un nouveau slip qui s'appelle : Le Sling Support, innovation brevetée, détails ci-dessous :

sling_supportGregory Sovell est un innovateur : avec C-IN2, il a lancé un concept de slips et boxers à « effet gros paquet« . Il a même breveté ce concept, appelé « Sling Support« . Sachez que le brevet existe vraiment, je l'ai retrouvé. Il porte le numéro USPTO 20050268380 de l'office américain des brevets. Breveter un slip gros paquet, il fallait y penser !

Le Sling Support se traduit littérallement par « Soutien Balançoire» . En effet, un jeu de fines bandes et un anneau viennent discrètement, sous le boxer et le slip, s'enrouler autour des parties. Le but est de leur éviter de redescendre, éviter de pendre, bref de les soutenir pour donner plus de volume.

Bref, comme le dit Gregory Sovell : on ne triche pas, on « réarrange»  ce qu'on a ;-)

La petite histoire veut que Gregory Sovell ait eu un ami danseur qui lui avait expliqué les petits trucs que les danseurs classiques utilisaient pour afficher un gros paquet dans leur collants moulants.

Et pourquoi pas, je vous le demande ? les femmes ont bien des culottes remontent fesses, des soutiens-gorges rembourrés et baleinés pour leur donner une meilleure silhouette. Donc... le problème, c'est  quand ces caches misères sont retirés et que tout s'écroule... mais là c'est une autre histoire.

Autre ennui et non des moindres, Achetez cette lingerie pour vous-mêmes messieurs et/ou assurez-vous avant de l'offrir à l'homme de votre vie que votre compagnon n'est pas susceptible, car lui offrir ne serait pas très délicat. Vous risquez de vous prendre un rateau assorti d'une réflexion du genre : "A bon, j'ai le matériel qui pendouille ?" ou "Je suis naturellement bien fait" voire "J'ai déjà ce qu'il me faut, pas besoin d'en rajouter!".

Comme vous vous en doutez, je n'ai pas pu tester et, pour cause ! Mon amour étant d'une pudeur légendaire, et d'une susceptibilité non moins grande, j'ai quand même réussi à l'emmener dans un magasin de lingerie pour hommes situé dans le Marais et qui s'appelle "Les dessous d'appol033lon" pour voir un peu tous les nouveaux modèles et comment ça se présente, niveau technique. Voir si cet harnachement n'est pas plutôt assimilable à un instrument de torture.

Ce magasin est très sympathique et manie l'humour avec beaucoup de dérision. Cet été, il affichait une grande pancarte sur leur trottoir : "cet été les bourses sont en hausses" hum, pas du meilleur goût mais les modèles présentés non plus, quoi que très drôles. En tout cas, pas de ceux que nous mettons. Mon amour n'aimant que les dessous blanc, il y avait déjà un handicap. Toujours est-il que nous avons pu voir les fameux modèles.

1) Pas sympa à regarder de l'intérieur. L'attache pour remonter les choses, puisque choses il y a, est un petit élastique. Attention en le retirant qu'il ne vous claque pas dans les doigts.

2) L'histoire de l'anneau, hum, avoir les attributs maintenus de cette façon doit être très inconfortable, aux dires de mon chéri. Déjà quand il fait chaud, il faut qu'un peu d'air passe partout, pour éviter la transpiration, de plus l'attache élastique peut provoquer d'éventuelle irritations oui oui, je sais, ça beau être étudié pour, il reste que... Ensuite, si vous avez envie de satisfaire un petit besoin quoi de plus naturel ou, si vous avez, comme dirait mon amour, "une émotion", (nous nous comprenons, n'est-ce pas messieurs) vous vous retrouvez serré et boudiné et je ne rajouterais rien....sans compter que, je suis désolé pour les fans, ça fait moche avec et sans le pantalon.

Comme dit mon amour : "Les gens n'ont pas à connaitre la forme de mes attributs, ni comment et de quel côté je porte", et quand il a dit ça, il a tout dit. Mon amour aimant les slips qui le maintiennent normalement, il va donc rester fidèle au modèle qu'il porte (non non, il a abandonné grâce à moi, les slips kangourous). Pour ma part, je ne sais qu'en penser. Au toucher c'est sans doute plus agréable car le corps de votre chéri reste au plus près du naturel (nous nous comprenons toujours messieurs ?), mais bon question confort ? c'est lui qui porte donc...

Pour les hommes un peu coquins, et leur compagnon et/ou compagne, un autre magasin de lingerie intéressant, toujours dans le Marais :

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23 juillet 2009

Les boites à tarlouzes ou en politiquement correct les boites gays

031Tout d'abord il vous faudra distinguer les 3 principales catégories :

Celle ou tout homme se disant gay est accepté et ou on est peu exigeant sur ceux qui s'y pointent à partir du moment ou ils ont un "look" qu'ils sont jeunes bruyants, mettent de l'ambiance, consomment, font de la pub pour la boite et ne sont pas regardant sur ceux qui les draguent. Moyenne d'âge 18 - 25 ans, voire 30 ans grand maximum. (35 ans étant l'âge mur pour  ces oiseaux de nuit).

Celle ou se retrouve les homosexuels bon teint (je ne parle pas ici de couleur de peau, mais d'origine sociale, de culture, d'éducation) et ou on est plus regardant, quant à l'allure générale, à l'âge (moins de 18 ans non accepté, non non même avec un fabuleux sourire) et ou les habitués sont calmes, réservés pour ne pas dire compassés. Les clients ont une moyenne d'âge entre 25 et 40 ans et plus, sont discrets. Ils viennent pour boire un verre entre amis, discuter du mal de notre siècle, de théâtre, cinéma, du dernier bouquin ou magazine à la mode. Parfois y draguer. Ils sont souvent en couple fidèle ou non et déjà bien établi dans leur vie.

Les boîtes spécifiques : pour vieux beaux pédérastes (inutile que je fasse de description, mineur largement accepté même si...) moyenne d'âge + 45 ans et cinquantaine bien sonnée. La plupart libidineux et adipeux. Ben oui c'est souvent comme ça. Les pédérastes cultivés comme Gide, Montherlant et Peyreffite n'existent quasiment plus (quoi que, certains aimaient assez s'encanailler...).

009Les boites cuirs : Si vous êtes "TBM", si vos esprits et vos orifices sont ouverts à toutes les audaces. Si vous aimez être tour à tour Maître et Esclave, aimez les outils et attirails de toutes sortes, être tartiné de lubrifiant et shooté aux popers. Attention quand même à ne pas vous mettre ou faire mettre n'importe quoi dans la rondelle, qui transformerait la jolie rose en bouton que vous aviez en chouffleur et vous réduirait à porter un sac à caca pour le restant de vos jours.

Avant de connaître mon amour, j'étais un assidu, en un premier temps des cabarets transformistes, hum oui, ils m'ont toujours fasciné. Puis des boites gays pour m'amuser et pour draguer. Cela a vite fait long feu. Je n'ai gardé que des déceptions de mes aventures passées, même si je ne les renie pas. Par contre, avec mon amour,  j'ai depuis quelques temps renoué avec les cabarets et les boites pour homosexuels. N'aimant pas les adolescents, ni les SDM, certaines boites ne m'ont jamais vu passer, malgré notre look qui au premier abord peut prêter à confusion. (Nous nous habillions beaucoup en cuir pour différentes raisons, mais qui n'ont rien a voir avec ce qui est évoqué ci-dessus).

Ce qui est commun à toutes ces boites, c'est l'entrée. La porte est souvent close avec juste un petit judas et vitres teintées. A l'intérieur, après avoir montré pattes blanches, oui enfin votre tête, fait admirer votre look et après avoir satisfait l'oeil connaisseur du caissier ? vigil ? vous êtes admis dans l'antre sacrée et êtes aussitôt happé par une foule de mecs. Pas une nana, bah oui hein, c'est pas mixte, La plupart sont collés au bar et vous devez jouer des coudes pour y accéder et vous y installer, vous aussi, afin de compléter la brochette. Vous avez droit à une musique que vous entendez plutôt que vous n'écoutez et vous regardez ce qui se passe autour de vous

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Vous avez "la folle" qui glousse dès que quelqu'un lui dit bonjour, l'embrasse ou tout simplement le colle un peu trop près. Le maniéré prenant des poses de dandy, parlant la bouche en cul de poule, et faisant la moue à tout ce, ou ceux qui ne correspond (dent) pas à ses critères toujours très hauts placés. Celui qui vient pour draguer et juste pour ça, dont l'angoisse est de ne pas trouver chaussure à son pied et qui se tripote sans arrêt la zigounette, hum très discret comme appel de phares et surtout très élégant (t''inquiètes mec on a vu que t'en a une). Le petit jeune qui vient avec ses copains pour s'éclater, et qui est prêt à bousculer et dépoussiérer toutes les "traditions" de la boite y compris vous-même.

Les "mecs" qui se disent non efféminés et qui pour prouver leur dire portent des "marcel" d'où dépassent poils et tatouages en veux-tu en voilà, ce qui ne les empêchent pas de serrer les fesses dès qu'un gars s'approche, de lorgner tout ce qui passe à porter et, de fleurer bon l'eau de toilette à 300 mètres à la ronde. Les timides qui ont osé franchir le seuil, mais se sont arrêtés là, attendant un regard encourageant..Les comme nous, en couple qui regardent, de temps à autre essayent de danser ou plutôt de se dandiner faute de place, s'embrassent sans s'occuper des regards alentours, vont parfois jusqu'à se toucher discrètement voire se caresser..

En fait, dans ce microcosme toutes les couches de la société se trouvent, se côtoyent, dans une sorte de chassé- croisé, mais ne se mélangent pas vraiment. Notre seul point réellement commun étant celui de notre sexualité et de notre amour pour nos semblables, les plus semblables possibles. Nous avons nos restaurants ou, là aussi, nous sommes "entre-nous", quelques femmes sont tolérées à condition qu'elles ne se fassent pas remarquer sinon par leur intelligence, leur élégance et, leur disponibilité à nous écouter, à nous admirer. Car nous sommes tous un peu narcissiques.

005Dans ces boîtes il y a souvent un endroit "privé" ou les habitués peuvent se retrouver entre eux pour ..... Chut ! c'est privé donc, pas de commentaires. On en ressort du "privé" et/ou de la boite généralement content de nous être "exhibés", surtout en compagnie de l'ami en titre (prouvant que nous ne sommes pas des laissés pour compte). Satisfaits d'une soirée "entre-nous" ou l'on a pu parler de tout et de rien, rencontrer des copains peut-être de futurs amis ou amants pour certains, de nous être montrés tels que nous sommes, presque sans masque hormis celui du séducteur, presque sans retenue, en sécurité. Bref, d'avoir vécu une soirée qui nous permettra de passer la semaine et ce, jusqu'à la prochaine.

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15 novembre 2021

En sommes nous dignes ? de la tolérance

 

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Que nous réclamons à corps et à cris ? Nous gays, lesbiennes, travesties, transexuels (les). Nous qui faisons partie d'une soi-disant communauté. Ce qui nous lie entre nous c'est uniquement le fait d'être une minorité sexuelle. Mais à part cela, qu'avons-nous en commun ?

Alors que nous ne nous supportons pas les uns, les autres. Les homosexuels, pour la plupart, méprisant les efféminés, les "follasses" comme ils les appellent, les travestis (ies) et tout en bas de leur considération les transexuels (les) qu'ils voient comme des montres de foire, des prostituées, etc...

Les lesbiennes qui bien que faisant cause commune avec les gays sont leurs éternelles rivales. Ce qui les différencie, à mon avis, c'est qu'elles sont peut être moins attachées au physique que les gays. Qu'elles privilégient l'intellect au lieu d'un plan cul.

 

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Les transformistes qui bien que ravi d'être des hommes ont besoin d'assumer une part de féminité en se produisant dans des cabarets, des spectacles avec bien évidemment une part d'exhibitionnisme et de provocation. Je les adore.

Les travestis (ies), qui n'ont pas encore trouvé leur voie ou osé l'affirmer.

Les transexuels (les) des deux sexes, qui eux n'aiment personne hormis eux-mêmes, torturés par un seul désir avoir un sexe en adéquation avec leur façon d'être et de penser et ce qu'ils/elles appellent leur "passing". Et encore parmi ces catégories, il faut distinguer :

Les FtM (femmes vers hommes) qui sont d'une susceptibilité exarcerbée et font preuve d'un nombrilisme insupportable. Ne voulant pas être considérés comme des hommes de seconde zone, alors qu'à travers les divers messages, écrits qu'ils laissent filtrer, il ressort un sentiment d'infériorité, dont le motif est inutile à préciser tellement il est évident et dont ils sont parfaitement conscients bien qu'ils refusent de le reconnaitre ouvertement.

 

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Les MtF (hommes vers femmes). Là encore rien n'est simple, il existe un problème récurrent entre celles qui vont jusqu'au bout de leur transition en se faisant faire une vaginoplastie et les autres que les premières considèrent comme plus bas que terre, les : shemales ces femmes ayant gardé "leur petit plus", certaines par goût, d'autres par manque d'argent pour aller jusqu'au bout et qui sont bien connues des sites pornos, des bois de Boulognes, Vincennes et des quartiers chauds de la capitale. Les premières reprochant au seconde la mauvaise image du transexualisme qu'elle donne au commun des mortels.

Pour notre part, mon compagnon et moi, avons un petit faible pour les transformistes et les travestis. Ils/elles  rient avec dérision de leur situation, ils/elles ont un humour à "piquer des gaufrettes". Qu'Ils/elles soient prostitués (es) ou non, nous nous en fichons. Ils/Elles sont entières, pudiques dans leur impudeur, et généreuses dans tous les sens du terme une fois que vous avez gagné leur sympathie.

Ce qui me "gonfle" c'est de voir qu'à l'heure actuelle, ou notre visibilité s'affiche partout, dans la mode, la façon de vivre, certains quartiers de Paris, ou nous avons eu gain de cause dans beaucoup de domaine, mais ou une discrimination persiste, on en soit encore à se crêper le chignon (ben ouais, il n'y a pas d'autres mots) pour ce que je considère moi comme des broutilles et ce, au lieu de faire front commun. Pour preuve, ce qui s'est passé à la dernière gay pride.

Qu'elle image donnons-nous ? celle d'une communauté qui loin d'être unie se tire dans les pattes, affichant des revendications qu'une fois obtenues, d'autres s'empressent de s'en arroger le mérite.

 

14 juin 2010

Le Musée de l'Erotisme

En attendant de pouvoir aller chercher Roudoudou à l'aéroport et ne sachant comment calmer mon impatience, j'avais prévu d'aller à la Fête de l'Eau qui en principe devait avoir lieu sur les bords de Marne et au Bassin de la Villette à Paris le 12 et 13 juin. Or, étais-je arrivé trop tôt (13h) ou l'évênement était-il reporté ? toujours est-il que comme soeur Anne, ne voyant rien venir, j'ai laissé tombé.

Ne souhaitant pas rester dans ce quartier, qui n'est pas spécialement agréable, je suis remonté par le boulevard de la Chapelle, la Goutte d'Or pour me trouver pris dans un délire inimaginable pour une équipe qui s'apprêtait à jouer au foot sans être sûr de gagner. L'Algérie contre je ne sais qui. Tout ce quartier était envahie, de vendeurs à la sauvette qui proposaient, des casquettes, des drapeaux, des tee-shirt et je ne sais quoi encore au couleur de ce pays, les boutiques déversaient par flots une musique entraînante et les jeunes faisaient en voiture le tour du quartier, toute sirène beuglante avec drapeaux aux portières, devant des cars de CRS et des policiers stoïques, mais prêts à intervenir au moindre débordement. Certains habitants étaient stationnés en bas du métro aérien. Ils incitaient et excitaient la foule des promeneurs et des badauds à scander des slogans pour la victoire de leur pays. Hum mouais, Bof, en réalité beaucoup de bruit pour rien ! Je plains simplement les personnes qui ne font pas partie de cette communauté et qui résident dans ce quartier....

musee_l_erotisme_514930Je suis remonté ainsi jusqu'au métro Blanche où j'ai fini par entrer dans le Musée de l'Erotisme que je n'avais jamais visité et que je m'étais toujours promis de voir. Je ne sais pourquoi, mais si je ne m'attendais pas à quelque chose de porno car musée d'Etat, je ne m'attendais pas vraiment à ce que j'y ai vu. C'est un musée magnifique sur 4 niveaux, sauf erreur, plus un sous-sol, expliquant l'érotisme à travers les siècles et jusqu'à nos jours, avec objets, photos, films et tableaux à l'appui. Ce musée recèle de véritables trésors cachés dans son exposition permanente et accueille également des artistes lors d'expositions temporaires.

Actuellement il y a trois artistes qui exposent du 03.06 à Novembre 2010 :

ENNEBEE  (blasons d'éros)  tableau représentant des ensembles de talons aiguilles ou de croupes de femmes, etc...

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CARLOS PENAFIEL (la chair à fleur de peau) qui lui confectionne des sacs à main en forme de seins, de fesses, de lèvres, de vulves, de pénis, et des chaussures en forme de pieds, le tout en cuir naturellement.

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NIKITA ZOLOTAREV (Goddess of flexibility) qui expose des photos divines de femmes particulièrement belles et souples dans des poses incroyables (non non non, pas porno du tout, mais très athlétiques).

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On peut admirer à l'intérieur dudit musée des statues antiques et érotiques, des fresques et des bas-reliefs provenant de diverses régions du monde. De la poterie d'amérique du Sud et de Grèce ainsi que des objets en verre, en bois, en bronze et des miniatures en ivoire provenant de Chine, du Japon et d'Inde le tout finement travaillé. Au fur et à mesure des étages sont exposés des tableaux et des dessins du 18ème, 19ème et début du 20ème siècle, des sculptures diverses. Des films érotiques du début du siècles sont proposés librement au regard. Des scènes miniaturisées représentants divers phantasmes sont exposées ainsi qu'un superbe toilettes en porcelaine bleue, des automates en fils de laiton. Des tableaux humoristiques et surtout plus qu'érotiques sont présents sur tous les étages. Certains en peintures, d'autres en eaux-fortes, d'autres encore en photos.

Un aperçu sur les maisons closes, les habitantes et les clients. des photos de "tableaux érotiques vivants" commandés par les clients et mis en scène par la propriétaire des lieux avec l'aide de "ses filles". Quelques rares photos sur les bordels masculins ainsi, que le heurtoir en forme de pénis pour l'entrée des hommes (explications ultérieurement).

Dans les deux derniers étages supérieurs, tableaux photos plus récents de Nikita Zolorarev et de Ennebee qui sont surtout pour l'un de la photo et pour l'autre du dessin ?

Au sous-sol, la limite entre l'érotisme et la pornographie a pour ma part été plus ressentie. Objets divers en forme de pénis, tableaux muraux en forme de vulves, et chaises mécaniques à pédales permettant à un homme de s'amuser avec deux femmes, hum...

Ce musée est superbe toutefois, il est déconseillé d'y emmener des jeunes filles et/ou des jeunes gens non avertis, et encore moins des grenouilles de bénitiers.... Pour les photos (pas très bonnes je le reconnais, mais les objets sont dans des vitrines et la lumière se reflètent souvent dedans y compris dans les tableaux) 

1 janvier 2011

La visibilité gay ? Dérangeante ?

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Hum oui, parlons-en ! Et d’abord qui est concerné par cette appellation ? En principe, toute la communauté homosexuelle devrait l’être. Mais en réalité, que nenni, je ne sais pourquoi mais avec le temps le terme « gay » ne concerne plus, en majorité,  que les homosexuels au détriment des lesbiennes.

Qui sommes-nous ? Nous, les gays, les homos, les pds, les invertis, les tafioles et autres  tarlouzes, surnoms dont on nous affuble régulièrement.

Dans la vision populaire : Nous détestons les femmes parce que nous les envions. Nous ne pouvons qu’être des pervers guidés par nos sens qui aiment se faire, désolé du peu, «mettre» par tout ce qui bouge du moment que ça ressemble à une queue. D’autre part et pour faire bonne mesure, nous ne sommes pas en reste. Compte tenu de notre libido exacerbée, nous aimons, nous aussi, et pour certains, enculer tout ce qui bouge et porte une queue de préférence.

Ce qui est pénible dans ce constat c’est que l’on nous déni  tous droits à des sentiments, à des émotions sincères. Nous ne serions guidés que par des pulsions, que par notre cul. Il ne nous est reconnu à tort ou à raison qu’une certaine sensibilité, certaines dispositions à créer des modes. Notre engouement pour la décoration, le stylisme, notre sens de la fête, etc….Il nous est reproché sans contestation possible notre couardise, notre perversité (mais ça je l’ai déjà dit),  notre superficialité, notre  frivolité, notre inconséquence et le fait que nous soyons tous riches….

La visibilité gay se résume à quoi au juste ? La Gay Pride ? Pour certains ce sera le look toujours à la pointe mode (que nous aurons créée bien entendu), la gestuelle exubérante et le verbe haut perché, notre propension à parler chiffons et à jouer les commères, le tortillement du croupion et la lueur dans le regard dès que nous rencontrons un homme susceptible de nous intéresser. Pour d’autres, ce sera  notre obstination à vouloir créer des quartiers gays en vue de copier sur l’idéalisé quartier de Castro à San Francisco, Mecque de la gaypédétude où converge tous les homosexuels (les) Européens.

Et bien non, en ce qui me concerne, je réfute tous ces clichés dont on nous gratifie. Il y a parmi nous, le même échantillonnage de population que parmi les hétéros. Bien sûr et comme chez vous hétéros, il y aura des mecs qui ne penseront qu’à leur cul, qui seront exactement ce que vous abhorrez. Mais pour une minorité, combien d’autres seront en parfaite symbiose avec eux-mêmes et avec les autres.

Beaucoup, dont moi-même, aimeraient que l’on voie en eux leurs propres défauts et qualités et non ceux dévolus à une communauté particulière. Nous ne formons pas une masse compacte. Comme vous, nous avons des haines et des passions, des sentiments pour nos partenaires, nos compagnon ou ceux en passe de le devenir. Ce qui vous fait mal, nous le fait aussi. Comme vous nous aspirons à vivre tranquillement  notre vie, avec nos ambitions, sans être montrés du doigt ou regardés avec suspicion. Nous aimerions ne pas avoir à subir vos histoires de pd lorsque nous sommes entre collègues, entre copains. Que vous arrêtiez de vous imaginer que parce que vous êtes un mec et que vous côtoyez sur votre lieu de travail ou autres, un pd il va obligatoirement vous faire du gringue, voire vous sauter dessus (un peu de modestie, ne ferait pas de mal à certains).

Toutes ces possibilités nous les retrouvons dans les quartiers que nous « colonisons », que nous nous attachons à rendre accessibles en visibilité à notre communauté, et aux autres.  Dans ces magasins où nous pouvons choisir, en couple de même sexe, sans avoir à affronter le regard inquisiteur, interrogateur puis moqueur du vendeur. Où nous n’avons pas besoin de chuchoter, mais où nous pouvons parler ouvertement entre nous et avec le vendeur du pratique et du confort d’un lit deux personnes avec deux matelas au lieu d’un seul. Nous pouvons aller jusqu’à l’essayer, sans choquer, sans provoquer l‘hilarité (autre que celle de la difficulté à se relever). Idem en ce qui concerne les ustensiles de cuisines ou l’un de nous, voire les deux pourront s’extasier sur la modernité et le design sans que cela paraisse incongru. Quant aux vêtements, quel plaisir de chercher et de décider à deux le style qui nous mettra (nous et notre compagnon) en valeur. A se faire montrer et choisir ensemble ou séparément les dessous affriolants que l’on aimerait porter ou voir porter par notre compagnon du moment. Car seul un quartier résolument gay nous permet d’accéder à ces petits plaisirs de la vie, sans gêne et sans honte.

Nos joies sont similaires aux vôtres. Elles consistent à pouvoir afficher l’amour que nous portons à notre compagnon, nous promener en nous tenant la main, oser un baiser et ce, sans  risquer de rencontrer des regards désapprobateurs ou pire des insultes et des coups. Dans ces magasins créés souvent par nous et pour nous, nous nous sentons bien, quoi de mieux ? Nous sommes nous-mêmes, sans masque. Pas besoin jouer les folles furieuses, et d’ailleurs,  pour qui ? Dans quel but ? d’autres gays ? Le public des hétéros de passage ? Nous laissons cela aux «touristes».

Pour ma part, je suis un gay, vivant en couple marié. Je me refuse à être une «honteuse» (sans pour cela céder à l’appel de l'exhibitionnisme),  à vivre caché dans l’angoisse d’une hypothétique découverte de mon homosexualité. Je revendique le respect, l’indifférence et/ou un certain anonymat dans ma vie privée (à défaut d’égalité en pays dit laïc mais où les partis pris de l’église ont fortement leur place). J’aime me promener, flâner, m’étonner de notre visibilité dans des quartiers dît gays. J‘aime que le drapeau de notre liberté y flotte pour signaler que nous sommes les bienvenus dans cet endroit plutôt que dans un autre. 

Nous avons aussi nos endroits réservés où se rencontre quelques initiés tels, pour les plus gentils : les hammams,  les saunas. Pour les plus âgés d’entre-nous qui ont connu la répression : les bosquets des jardin public, les bois. Pour les « durs » les boites cuirs avec  sling et autres joyeusetés.  En somme un Pigalle reconstitué ou seuls les hommes sont acceptés.

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2 janvier 2011

A visiter abolument !

P1060228Je suis officiellement en vacances ainsi que Roudoudou depuis le 1er janvier 2011 et ce pour 5 semaines. Mais pas d'inquiétude la librairie reste ouverte, confiée aux bons soins de babouchka et de mon remplaçant (oui, c'est cela, le même que l'année dernière).

Aussi, pas de temps à perdre. Nous sommes allés dans le Marais, hum oui, entre le quartier juif ou nous nous approvisionnons en vodka, en raifort et autres gourmandises et cérémonies spirituelles, et la partie gay ou nous achetons un certain nombre de bouquins aux "Mots à la Bouche", on pourrait dire qu'on ne voit que nous.

Pour notre plus grand plaisir, nous sommes allés visiter à l'Espace des Blancs Manteaux, une exposition d'art contemporain, "La Métarmorphose des Matériaux" diront certains, de recyclages diront les autres. Toujours est-il que nous ne l'avons pas regretté. Les pièces exposés étaient non seulement originales mais de qualité. Les artistes contrairement à ce que l'on s'attend à voir dans certaines expositions étaient accessibles, pas hautains ni désabusés, très aimables, n'hésitant pas à donner des explications sur les matériaux utilisés, laissant à la discrétion des visiteurs leur carte professionnelle.

Nous leur avons demandé poliment s'il nous était possible de photographier leurs oeuvres Ce qui nous a été accordé sans hésitation, avec beaucoup de simplicité et de gentillesse. Aussi, nous permettons-nous, avec leur accord, de vous les présenter ci-après.

A toutes fins utiles, nous vous informons que cette exposition est gratuite, donc même si vous êtes fauchés, rien ne vous empêche de vous cultiver tout en vous faisant plaisir.

A l'entrée une magnifique sculpture, artiste inconnu P1060226

Comme le nom l'indique, si certaines pièces sont faites en bronze, d'autres le sont en divers matériaux de récupération. Tels des pièces de moteur, des ustensiles de cuisines détournés, de fils de fer et/ou de laiton, etc...

J'ai beaucoup apprécié non seulement les oeuvres animées de France Thiroloix (photo ci-dessous) :

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faites avec des ustensiles de cuisine, comme des tambours de machines à laver, des rapes, des couvercles de casseroles et autres objets hétéroclites, mais également sa simplicité et sa gentillesse à accueillir toute personne s'intéressant à ce qu'elle fait, comprenant bien que tous ne peuvent être acheteurs. 2 pièces notamment ont attiré notre attention :

Anatole : Hauteur 110 cm - largeur 130 cm réalisé à partir d'une cuve de machine à laver, carter d'Alfa Roméo, moteur Solex, morceaux de machine à laver, machine à café, ampoules.

Motorisation  : moteur d'essuies-glaces de boeing. Animation par câbles de vélo.

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Igor : Hauteur 150 cm - largeur  120 cm réalisé à partir de machine à coudre début de siècle, selle BMW de la guerre, ressorts de matelas, couteaux à beurre, fers à repasser, lanterne de cocher, moulin à légumes.

Motorisation : essuie-glaces de 4L. Animations par motorisations inversées.

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Il va s'en dire que bien d'autres oeuvres, toutes aussi intéressantes, de la même facture sont présentes à cette exposition. Vous pouvez la contacter au : 06.62.30.21.08 - mail : france.ferrand@free.fr

Autres artistes intéressants :

Alain Vilanou qui lui fait des luminaires avec des cartes électroniques. De l'éclat de ces luminaires transparait la finesse de leur graphisme. Ces pièces uniques  (ou séries limitées) aiguisent notre imaginaire pour redonner vie à ce matériau délaissé. Et surgissent parfois des façades de buildings, des vues en plongées de magalopoles, des partitions de musique...

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Thierry Deroche lui fabrique des robots avec des marmites et des robots ménagers, des grilles pains, des fours, etc :

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Mais les oeuvres qui nous ont le plus marqué et qui ont eu un succès inconstesté auprès de roudoudou sont sans conteste celles de Aleksandar Petrovic (univers PETROLAND), elles nous ont évoqués une fusée spatiale, des vaisseaux, des galaxies ou nous aurions aimé nous perdre en rêve. A vous de juger :

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Nous en avons pris plein les mirettes. C'est pourquoi nous vous invitons si vous n'y êtes pas déjà allés, visiter cette merveilleuse exposition.

 

Ressortis à l'heure du thé, qui pour S... est sacrée. Nous nous sommes dirigés chez Spitzmann pour prendre une collation. Les rues des Rosiers et Pavée étaient pleine de monde. J'ai eu un instant de mélancolie lorsque j'ai vue que le restaurant Goldenberg n'existait plus, et qu'à la place se tenait un magasin de fringues (super moches), hum oui, ainsi va le temps... Je me suis consolé en prenant avec mon roudoudou des begels au pavots avec un thé Indar agrémenté d'une vodka poivre pour moi, et d'un jus de citron frappé pour lui. Puis nous avons tranquillement pris le chemin du retour chez nous.

Agréable journée avec Roudoudou.

 

15 janvier 2011

Ranakpur

Ranakpur - le 16/01/2011 - 1h du matin

Nous sommes restés à Delhi une journée le temps de faire une rapide visite pour nos amies, puis nous avons pris un avion pour Jaipur la ville rose toujours aussi enchanteresse où nous sommes restés 2 jours, Nous avons repris l'avion, en principe 2 h de vol en réalité 3h 30 à 4 h de vol (ne pas oublier qu'en Inde le temps ne compte pas...) pour nous rendre à Udaipur la blanche ville romanesque, avec sur le lac Pichola la palais d'été du Maharana transformé en hôtel et son jardin sur l'eau.

Petite anecdocte. La plupart des voyageurs sur l'avion Jaipur-Udaipur ont voyagé debout (il parait que sur les vols intérieurs indien c'est très fréquent) en 2009 c'était déjà ainsi. nos amies étaient effarées. Heureusement, nous étions assis, roudoudou ayant bien fait les choses. C'est seulement maintenant que je réalise le travail que ça a du être pour lui de préparer ce voyage avec nos étapes, les transports et l'héberghement pour 4 personnes...

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Nous sommes allés visiter Ranakpur, le temple Jain en pierre et marbre tout sculpté de divinités. Les desservants et les fidèles portent des masques de tissus pour éviter d'avaler un insecte, car dans la religion Jaïn toute vie est sacrée. Ce temple est comme je l'ai dit tout sculpté, à l'extérieur comme à l'intérieur. Beaucoup de coupoles, de cours intérieurs avec de petits autels indépendants.

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A noter également la différence de castes encore très marquée en Inde. Nous avions besoin d'aller aux toilettes (bah oui, ça nous arrive aussi même si c'est pas le moment). Nous avons trouvé cet endroit à l'extérieur du temple. Payant pour les touristes, gratuit pour les indiens mais là n'est pas le problème. Le problème vient que ceux qui les nettoyent sont des intouchables de la plus basse sous-caste des intouchables. Imaginer que ces personnes ne font et ne feront que ça toute leur vie et que cette tâche qui leur est dévolue est considérée comme normale et naturelle et perdure depuis des millénaires et continuera à perdurer pour eux, leurs enfants et leurs petits enfants est intolérable. Ne pas avoir l'espoir d'un changement de vie à de quoi désespérer même le plus optimiste.

 

 

 

 

 

 

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28 janvier 2011

Le langota ou slip indien

En Inde, si les femmes ne montrent jamais leurs sous-vêtements, les hommes, eux, ne semblent avoir aucune gêne à étaler les leurs et à se montrer les fesses bien prises (ainsi que le reste) dans cette bande de tissu aux couleurs souvent très vives.

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Elle se compose d’un triangle se prolongeant d’une longue bande de tissu. Leur dextérité pour ajuster ce vêtement sur leurs parties intimes sans jamais être impudique est quelque chose qui me fascine encore. Au point que j’ai demandé à mon compagnon qui porte ce sous vêtement, sous son dothi pour aller faire ses ablutions à la rivière, de m’expliquer comme la chose se met

Comme il n’était évidemment pas question que roudoudou accepte de se faire photographier pendant « l’opération » Les photos de la mise en place que j’ai trouvé sur un site indien sont dans l’album photos du blog intitulé Langota.

Le matin, la plupart des hommes se baignent avec celui de la veille. Puis, il enroulent la pièce de coton qui leur a servi de serviette autour de leur poitrine en la tenant entre leurs lèvres. Ils enlèvent alors le langota mouillé, s’emparent du sec, plient la longue bande à bonne mesure et la coincent dans leur bouche, passent le reste entre les jambes et le triangle s’ajuste sur les fesses. Ils croisent alors les cordons de l’extrémité du triangle sur le bas du ventre, et lâchent la serviette qui leur servait de paravent. Le reste de la longue bande (qui était coincée dans la bouche) est passée entre les jambes, s’accroche derrière, et le reste des cordons maintient le tout. C’est formidablement sexy.

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 Il est à noter que les hommes du commun en ont deux, pas un de plus. Lorsque l’un des deux est usé, quelques roupies suffisent pour en acquérir un autre. Ce vêtement, toujours en coton, est idéal pour le climat. Aucun élastique qui pourrait gêner ou échauffer et s’adapte parfaite aux mouvements du corps. Le langota sèche en quelques minutes et n’a nullement besoin d’être repassé. 

 

 

25 mars 2011

L'Orient des Femmes vu par Christian Lacroix

P1060684Cette exposition se tient au Musée du Quai Branly à Paris - du 08/02 au 15/05/2011 (prix : 8,50 euros mais qui donne droit également à la visite du musée, le musée seul est gratuit).

Jusqu'au XVIIIème siècle, rares sont les voyageurs qui osent s'aventurer au-delà des rives européennes de la Méditerranée.

Aux XIXème sicèle, l'avènement du chemin de fer et des bateaux à vapeur leur ouvre toutes grandes les portes de l'Orient. Nombreux sont les écrivaine et artistes qui entreprennent des périples dans cet espace levantin, de l'Egypte ottomane en passant par la Palestine et la Syrie. Dans les villes, les femmes voilées, mystérieuses et innaccessibles, échappent à  leur vision curieuse et font naïtre chez eux bien des fantasmes;

Pour beaucoup, ce voyage en Orient s'apparente à une retour aux sources. Ils l'observent au filtre de l'Antiquité et de la Bible.

Les belles paysannes qu'ils croisent portant la jarre d'eau sur leur tête, ressemblent aux Cariatides de l'Acropole. Ils sont sensibles à la beauté des Bédouines, vêtues d'une tunique bleue aux manches s'évasant comme des grands calices de fleurs, semblant tout droit sorties  d'une mosaîque byzantine. Quant aux femmes aperçues aux fontaines à Nazareth ou à Bethléem, elles sont les mêmes qu'au temps de Jacob.

P1060698Ces femmes "mythiques" dont parlent les voyageurs sont celle-là mêmes dont les robes sont ici présentées. Des robes chrgées de signes multiples, des "robes écrites" qui racontent un art de vivre, une manière d'être.

Ces costumes traditionnels de paysannes et de Bédouines nous vienne du désert du Sinaï, de Jordanie, de Palestine et de Syrie, pays constituant le fameux "Croisant fertile" qui jusqu'en 1920, ne connaissaient aucune frontière.

Chaque région a élaboré un costume qui possède ses caractéristiques propres. Dans les villages, des générations de femmes ont brodé, avec passion, dextérité et surtout beaucoup de patience les robes, les voiles, les coiffes, les coussins, les étuis à fards et autres objets qui composent leur trousseau.

Nos photos sont là : https://photos.google.com/album/AF1QipNYWw5F6TckXtRYqO1pugkeQyCPmzGPVRBQ2tN2

21 décembre 2016

Il a osé !

soph_0602200341_gayJ'avais il y a un certain temps déjà offert un short en cuir noir à roudoudou, mais il n'avait pas eu l'air d'apprécier ce présent et donc ne l'avait jamais porté. Il faut dire, que ce n'est pas une tenue facile à gérer dans les endroits ou nous nous rendons... Toujours est-il que je n'y avais plus fait allusion voyant son peu de succès.

Mais oh surprise, vendredi alors que nous nous apprétions à partir, je l'ai vu sortir de notre chambre, vêtu d'un polo blanc, du fameux short, les pieds revêtus de chaussettes blanches retombant sur des rangers noir. Oups, qu'est-ce qu'il me faisait là ! j'étais sidéré. Lui qui avait regardé ce vêtement avec suspicion le portait à présent avec une élégance équivoque et semblait en éprouver un certain plaisir. Pour le coup, c'est moi qui n'étais plus dans le ton avec mon jean, ma chemise à manches longues et mes mocassins. Bon ! retour case vestiaire ou j'ai troqué le tout de façon à être en harmonie avec lui. Ce qui voulait dire jean de cuir noir, chaussures montantes même couleur et toujours chemise blanche. En nous regardant dans la glace j'ai trouvé que nous faisions vraiment ce que nous étions, des PDs et qui plus est des PDs cuir. Manquait plus que la casquette et le bandana dépassant de la poche. Mais je ne pouvais rien dire, c'était de ma faute aussi, qu'elle idée m'était passée par la tête de lui offrir un tel vêtement ??? un fantasme inavoué ? Bref, nous sommes partis, devinez où ? dans le Marais bien sûr, lorsque nous sommes arrivés là ou nous devions, j'ai eu peur de rencontrer quelqu'un de la schull, mais non l'office était terminé et toutes ces bonnes âmes devaient diner en paix sans se  douter que A.. l'apikor enfreignait une fois de plus les lois sacrées.

Nous (enfin, j'ai) plus ou moins longé les murs et me suis faufilé plutôt que ne suis entré dans le restaurant. Comme il fallait s'y attendre, les regards ont convergé vers nous mais, nous étions en "pays" de connaissance et nous nous sommes installés à notre table. Du coin de l'oeil je surveillais discrètement roudoudou et qui le regardait avec insistance. Hum oui, je suis un peu méfiant, non de lui mais de ceux qui auraient eu l'envie de l'approcher. Son physique et sa tenue vestimentaire pouvant mettre le feu à n'importe quel pantalon de ce bar. Mais qu'est-ce qui lui a pris ? Pendant tout le repas et une bonne partie de la soirée j'ai cherché à comprendre ce qu'il avait en tête (hum, j'ai eu ma réponse plus tard dans la nuit). Pour une fois, il n'a pas trop chipoté et a dîné à peu près correctement. J'aurais peut être la chance qu'il prenne un peu de poids... Hum oui, on peut rêver !

Après le repas, nous sommes descendus au dancing ou nous avons du nous frayer un chemin jusqu'au bar pour commander un gin fizz pour lui et une vodka pour moi. Ensuite, nous avons fait comme les autres, nous avons essayé de nous déhancher sur une musique syncopée et ce, malgré le peu de place qu'il y avait. Le temps que j'aille chercher nos boissons, un type essayait déjà de le brancher sur je ne sais quoi, pendant qu'un autre le reluquait de façon éhontée. Mon humeur commençait à changer quand il m'a dit, " viens A... allons-nous en !" Décidément  cette soirée était pleine d'imprévus. 

Dans la rue, il m'a demandé ce que j'avais pensé de cette soirée et qu'est-ce que cela me faisait de le voir habillé comme cela. Et de la façon dont il m'a posé la question, j'ai compris, tout c'est éclairé. Je l'avais choqué et humilié en lui offrant une "tenue de pd". et il me l'a fait payer en ce conduisant comme tel. C'est lui évidemment qui avait raison, je n'avais pensé qu'à moi en lui offrant cette tenue, j'avais tout simplement oublié que S... n'est pas européen et que son ressenti en la matière ne pouvait qu'être différent de celui escompté. Et, vlan A... prend ça en pleine figure ! Encore heureux que je ne lui ai pas offert des "chaps...

7 juillet 2011

Mesdames, Mesdemoiselles

Si vous êtes lesbiennes, amoureuses et/ou en couple, permettez que je m'adresse à vous, une fois n'est pas coutûme.

J'ai récemment découvert le site d'une artiste américaine : Julie Rachelliz,  qui fabrique de magnifiques bijoux pour orner le cou de l'élue de votre coeur. Il convient d'en parler, car ces bijoux sont divinement travaillés à l'identique du véritable modèle (bien que je ne sois pas spécialiste en la matière), dans des couleurs allant de l'acidulé aux plus franches. Aucune vulgarité ni indécence dans la représentation de ce qui est l'apanage de votre féminité.

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Si quelqu'unes passent sur ce blog, je ne doute pas de votre intérêt pour la chose et vous mets donc le lien du site :

http://www.etsy.com/shop/WomanInBloom

L'intérêt dudit site est qu'il présente un sujet dont on a plus l'habitude de voir de vilaines et obscènes représentations. Là le sujet y est sublimé ! Chaque femme étant unique, il en est de même de chaque oeuvre.

Si aucun modèle ne vous convient, vous pouvez passer une commande "privée".   

28 novembre 2011

Edvard Munch - L'Oeil Moderne

Du 21 septembre 2011 au 09 janvier 2012 au Centre Pompidou à Paris.

Le_peintre_Edvard_MunchEdvard munch est né en 1863 et est décédé en 1944. Il est généralement considéré comme un artiste du 19ème siècle plutôt que du 20ème. Sa peinture à tendance symboliste ou pré expressionniste trouve naturellement sa place aux côtés de Gauguin et Van Gogh. S'il a commencé à peindre en 1880, il a réalisé la majeure partie de ses oeuvres après 1900.

Une idée reçue en fait un artiste solitaire, tourmenté, uniquement préoccupé par son univers intérieur. Pourtant dans les premières décennies du 20ème siècle, Much voyage beaucoup, va au cinéma écoute la radio, lit la presse internationale, est abonné à de nombreux magazines illustrés. Il entretien un dialogue permanent avec les formes de représentations les plus contemporaines comme le renouveau de la scène théâtrale, la photographie et le film. Il a conscience que ces nouveaux médias proposent des formes de narration ou de représentation inédites et s'essaie lui-même à la photographie et au cinéma.

L'exposition propose une nouvelle approche de l'oeuvre de l'artiste norvégien. A travers douze sections thématiques présentant un ensemble de 140 peintures, photographies, gravures, dessins et sculpture, oeuvres pour une grande part inédites en France. L'exposition invite à une réflexion sur la fulgurante modernité de Munch.

Il est souvent précisé que l'oeuvre de Munch est marquée par une rupture au début du 20ème siècle. Celle-ci intervient soit en 1902, au moment d'une violente dispute amoureuse au cours de laquelle un coup de feu endommage une phalange de la main gauce du peintre, soit après un séjour en clinique en 1908-1909, où il est soigné pour des troubles nerveux. Le Much du 20ème siècle n'est pas un peintre radicalement nouveau par rapport à celui du 19ème. Il reprend certains de ses thèmes de prédilection, des modes de composition qu'il a déjà employés, transpose certains motifs de ses oeuvres dans de nouveaux décors. Cependant la perspective de ses tableaux se creuse, le contour des formes se dilue, les effets dynamiques se multiplient, la couleur s'intensifie.

Dans cette expositiion, l'évolution de l'oeuvre de Munch est moins envisagée en termes de nouveauté que d'intensité. Ce n'est donc pas une rétrospective au sens classique et chronologique, mais une exposition à thèmes et à thèsesqui s'emploie a explorer les différents aspects de la modernité d Munch.

L'exposition montre aussi comment l'artiste a entretenu un dialogue permanent avec les formes de représentation les plus modernes. Il était parfaitement conscient du fait que le cinéma, l'industrie de la carte postale, ou la presse illustrée, alors en plein essor, introduisaient de nouvelles formes de mise en récit.

Edward Munch

 
 Mon avis : Volodia

Bien que cette exposition soit très bien orchestrée et retransmette fidèlement les étapes de la vie de l'artiste et les évènements qui ont motivé ses oeuvres, j'en ai été déçu, espérant voir sans doute quelques tableaux plus célèbres qui m'aurait conforté dans le sentiment éprouvé pour cet artiste suite à mon engouement pour une des ses oeuvres maitresses "le cri".

10 décembre 2011

Pour une une vie de couple harmonieuse

imagesCADUK36VAprès mûre réflexion et quelques mois de fréquentation, Vous décidez de vivre ensemble.. Hum oui, vous en avez assez du un coup chez toi, un coup chez moi, de trimballer votre baise en ville d'un appartement à un autre et des réveils ou vous vous demandez chez qui vous êtes ne trouvant pas vos objets habituels à leur place.

Aussi, permettez que je vous livre quelques idées pour vous organiser une vie de couple harmonieuse. C'est à dire sans cris, pleurs et grincement de dents, et oui les mecs aussi font tout ça....croyez en mon expérience !

Donc, ça y est, vous n'en pouvez plus d'amour l'un pour l'autre et décidez de faciliter la communication et votre vie intime en vous installant l'un avec l'autre.  Parfait, toutefois, il vous faudra définir avec votre compagnon (et sur la pointe des pieds selon son caractère) si vous souhaitez être un couple libre ou fidèle, et si vous choisissez la deuxième option pas question d'y déroger, auquel cas, vous risquez de vous retrouver avec votre valise sur le palier.

Vous travaillez tous les deux et devez faire face à des obligations professionnelles. Cependant pas question pour vous de vivre dans un gourbi donc, il vous faut envisager certaines règles dont : l'entretien de votre nid d'amour.

L'idéal c'est que chacun fasse en fonction de ses aptitudes en faisant attention à ne pas laisser tout le travail reposer sur l'autre ou bien d'être rappelé à l'ordre parce que c'est la pagaille,que l'un et l'autre ne retrouvez rien et qu'une couche de poussière de 2 cm a élu domicile en permanence sur vos meubles et les ravissants bibelots que vous avez accumulé dans votre  nid douillet.

Un_million_de_roses_rouges__Yasen_Zgurovski__2008__Dessin_digitalVotre roudoudou est fâché avec la salle de bains. Il l'a transforme en piscine à chacune de ses ablutions. Vous avez  bien essayé quelques remarques du genre "... mais tu as mis de l'eau partout ..."  sans grand effet.  Aussi, je vous conseille de prendre le balai éponge après chacun de ses passages. Ce qui devrait être pour lui un déclencheur (c'est ce qui s'est passé pour le mien et à présent, il éponge le sol après chaque barbotage dans la pataugeoire). 

Les lessives, quoi de plus simple que de faire tourner une machine ? A bah non, encore faut-il savoir que certaines couleurs dégorgent et que la laine feutre et retrécie. Si vous en avez assez de retrouver vos pulls préférés transformés en barboteuses, vos chemises blanches et sous-vêtements décorés de traînées dégoulinantes rose et/ou mauve, un conseil faites vous-même ! le mien (de chéri) oublie toujours une "pièce" qui fait que ça "tourne pas rond".

Par contre, votre amour peut être doué pour l'aspirateur, les poussières, la cuisine et les vitres, non ? Le mien oui ! Ouf. Il a juste fallu lui préciser qu'il était plus facile de soulever les chaises et pousser certains meubles plutôt que de faire tourner l'aspirateur autour. Les poussières, bien lui expliquer ce qui est fragile de ce qui ne l'est pas. Quant à la cuisine, s'il a tendance à faire comme au restaurant c'est à dire tout sortir, tout salir pour ensuite tout ranger, prenez votre mal en patience en vous disant que c'est pour vous qu'il fait tout cela et que vous allez vous régaler de ses petits plats. Pour les vitres pas de transition possible, si comme moi, vous avez le vertige rien qu'en montant sur une chaise, c'est lui qui fait ! J'allais oublier : le repassage, hum c'est pas brillant pour moi et encore moins pour lui, nous sommes tous les deux les rois des faux plis. Faut faire avec !

Le budget, souvent objet de dissension dans les couples : L'idéal c'est que chacun participe aux frais du foyer selon ses possibilités sans que cela soit au détriment de l'un ou de l'autre. Rien de plus sordide que les couples qui se disputent pour des histoires d'argent et se reprochent l'un, l'autre, de dépenser trop.  Pour éviter cela, nous avons une boîte dans l'entrée de notre appartement que j'alimente (hum oui c'est moi qui gère, roudoudou en a décidé ainsi) régulièrement avec quelques billets et chacun y puise selon ses besoins sans avoir de compte à rendre à l'autre.

Les goûts : Cela peut paraître anodin, mais il me paraît important d'avoir sinon des passions, des intérêts communs, littérature, musiques, sorties, ceci afin de pouvoir passer des soirées agréables et intéressantes. hum oui, quoi de plus pénible que de se "farcir un match de foot" ou "une pièce de théâtre" lorsqu'on aime pas. Au début d'une relation on fait l'effort de s'y intéresser mais après quelques années....

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Au lit : Dans les premiers temps, pas besoin d'idées, surtout celles des autres, on a tellement à découvrir. Reste que quelques années plus tard, voire pour certains quelques mois... Pour éviter que le désir ne s'émousse, pas de laisser aller. Ecouter son partenaire, le regarder non comme un pot au feu mais comme quelqu'un qui peut être flatté, courtisé et séduit par un tiers. Et si le désir se fait moins présent avec le temps, compenser la ferveur par la tendresse et s'il le faut, si cela peut le rassurer, faire semblant de temps à autre.

Le respect : Très important, pensez à frapper aux portes lorsque vous vous apprêtez à entrer dans la salle de bains et dans la chambre. Hum oui, c'est pas parce que vous êtes un couple que votre chéri aura envie de se montrer dans une situation qu'il trouve humiliante pour lui.  Le mien a horreur de faire sa toilette devant témoin. Idem lorsqu'il change de linge. Alors je respecte sa pudeur, comme il respecte la mienne. Par ailleurs, ménagez-vous pour l'un et l'autre un endroit ou vous pourrez ranger les documents et divers objets personnels que vous n'avez pas envie de partager avec votre moitié. Partant du principe que celle-ci est bien élevée, pleine de tact, elle fera preuve de discrétion en allant pas y fourrer son joli nez. 

  

20 avril 2017

Milieu, hors milieu qu‘est-ce à dire ?

P1060403Depuis quelques temps il fleurit sur les forums et les sites de rencontre gay la mention brandie comme un étendard (de sécurité ?), "hors milieu". Ah bon ! Cela ne laisse pas de m’étonner. En effet, que veut-on dire par hors milieu ? La non fréquentation des lieux dits homosexuels, hammams, saunas, bars, boites ou autres… Le fait de ne pas être militant et n’avoir aucun lien de près ou de loin avec les mouvements de défense, de protection et de prévention d’associations diverses telles : act-up, aides, etc… ne pas vouloir d’assimilation avec un milieu que l’on dit versatile, fêtard, "folles", infidèles ?

Je ne peux que me gausser de ce genre de précision en raison des incohérences de leurs auteurs. Comment prendre au sérieux une telle remarque ? qui ne peut souligner que la mauvaise foi de leur auteurs, ceux-ci déposant cette précision d’un trait méprisant comme un chien déposerait sa crotte sur le trottoir. Qu’elle est l’intérêt d’une telle formule lorsque ces mêmes auteurs sont inscrits sur des sites spécifiquement gays ? Signifie-t-elle pour eux un gage de sérieux pour tout interlocuteur éventuel ? Et pourtant, combien de ces auteurs ont des pseudos à la mord moi le nœud et postent des messages pour des plans d’un soir pour ne pas dire des plans "culs" .

Pour ma part, je me moque d’être "dans le milieu" ou "hors milieu". Avant de fréquenter mon compagnon j’étais en plein "dedans", fréquentant les lieux de drague, les boîtes de transformistes, la gay pride. Sans être toutefois militant. Quant à mon compagnon, il se contentait d’assumer avec plus ou moins de bonheur son homosexualité. Tout occupé à se connaître lui-même et totalement ignorant en tant qu’étranger en France de ce milieu lgbt.

Si depuis notre mariage, je recommence à fréquenter le milieu gay, je n’en suis pas pour autant englué à l’intérieur. Nous ne sommes pas militants au sens ou on l’entendrait mais à notre façon. Roudoudou et moi n’aimons pas les mouvements de "masse", qui bien que revendiquant des droits pour la communauté, sont plus ou moins indifférents à la difficulté et la douleur d‘être de l‘individu. Aussi participons-nous, concrètement, et à notre manière en apportant une ou deux fois par an de l’aide affective et matérielle à des personnes malades du sida et hébergées en appartements thérapeutiques. Notre amie Florence qui a travaillé 26 ans pour l’Assedic de Paris au Service Fonds Social a gardé des contacts avec d’anciens collègues et Assistantes Sociales de la Mairie de Paris et se démènent pour les faire recevoir aux fins d’obtention d’une aide financière et/ou matérielle. Nous participons à la gay pride en vue de faire augmenter la masse des participants qui prônent l’égalité des droits, mais c’est tout.

Nous sommes gays, nous l’assumons pleinement et fréquentons les quartiers homosexuels de Paris, sans pour autant nous considérer comme "à part". Il est bien évident que lorsque nous voulons danser, seules les boîtes gays, sont susceptibles de nous accueillir. Lorsque nous voulons lire des œuvres spécifiquement gays, idem, il est tout naturel d’aller dans des librairies spécifiques. Pour le reste nous préférons effectivement faire travailler la communauté gay, même si certains articles (mobilier, objets, vêtements, ou équivalent sont plus chers, c’est un choix et nous le revendiquons, car dans ces boutiques et magasins, nous pouvons nous exprimer et/ou discuter avec les vendeurs, sans la barrière qu’impose l’homosexualité, voir lien ci-après :

http://volodia.canalblog.com/archives/2011/01/01/20013217.html

A toutes ces tafioles qui se revendiquent suffisamment homosexuelles pour s’inscrire sur des forums et/ou des sites de rencontre gays et qui se revendiquent "hors milieu", je n’ai qu’un mot à leur dire : hypocrites ! Ce n’est pas parce que vous mettrez : la mention "hors milieu" sur un de vos posts que cela certifiera votre bonne foi et votre sérieux !

Pour moi, cette mention ne signifie qu’une chose, vous essayez de vous y introduire dans ce fameux milieu, mais vous n’y arrivez pas pour x raisons que je n’ai guère envie de développer. Ou vous en avez été rejeté toujours pour les mêmes raisons X. Il n’y a pas plus de "voyous" dans le milieu gays que dans le milieu hétéro.

Si effectivement vous êtes comme vous le revendiquez "hors milieu", soyez le jusqu’au bout et ne vous inscrivez pas sur des sites ou vous seriez susceptibles d’en rencontrer, n’allez pas à la Gay Pride et surtout, surtout, restez bien claquemurés chez vous par peur de l’assimilation.

9 mars 2012

Tout à une fin

remparts jaisalmerLes vacances sont finies. Content d'être partis et heureux d'être de retour. Bilan mitigé non par ce périple et notre séjour à proprement parlé, mais de mes relations avec Roudoudou qui a encore du mal à assumer son homosexualité dans son pays. En cause, la pression sociale, sa caste, sa religiosité, son statut de danseur plus ou moins sacré.

Nous avons du nous expliquer, ce qui nous a été pénible et fait du mal à tous les deux. Mais il a compris le difficile de ma position, ce qu'impliquait notre relation d'époux quelque soit le pays ou nous nous trouvions, et le mal qu'il me faisait en jouant les "grands indifférents", dès le seuil de notre chambre franchis.Nous sommes loin d'être exhibitionnistes et son attitude m'a énormément blessé. J'ai du lui mettre les points sur les i en lui demandant ce qu'il penserait si j'adoptais la même attitude que lui en Europe et, je n'en suis pas fier...

Il en a pris conscience et notre séjour s'est bien terminé. Lorsque nous sommes arrivés chez lui dans le Sud, le malaise était en parti dissipé et il a fait de gros efforts pour se montrer plus "attentionné", dans ses gestes, moins impersonnel dans sa façon de me parler, de m'appeler. Je m'en veux d'en être arriver là, car je m'étais promis d'accepter sans discuter ce qu'il accepterait de me donner et je m'aperçois que je me suis conduis comme une "maitresse criaillante et hargneuse", comme une fiotte quoi.

jaisalmerEn attendant, et comme à chacun de nos voyages, j'en ai pris plein les yeux, les oreilles et le nez, entre les couleurs, le bruit et les senteurs. En Inde, Il y a de la couleur partout, que ce soit sur le marché entre les fleurs et les épices, les saris des femmes et les turbans des hommes. Les villes rose, blanche, bleu, ocre. Le bruit des klaxons des voitures, camions et autres véhicules à roues ou à pattes, est omniprésent et obligatoire ceci afin de signaler aux piétons leur arrivée et éviter ainsi des accidents. Quant aux senteurs, cela va des offrandes de fleurs et de fruits aux divinités des temples (er qui ne sont retirées que lorsque qu'elles sont pourrisantes), les galettes de bouse de vache qui sèchent sur les murs, le gazoil, l'encens qui brûle un peu partout, les odeurs de repas qui s'échappent des cuisines ouvertes sur les rues, etc... Un autre monde bien différent du nôtre et qui semble ne pas avoir changé depuis des siècles  surtout dans les petites villes et villages.

Je suis heureux de voyager avec S... car j'ai une vision de ce pays autre que celle des agences de voyage et des médias. Si lors de mon premier voyage je me suis intéressé aux monuments les plus connus, si mon regard a été attiré par la misère et la crasse qui explosent aux portes et aux sorties de chaque ville. Mon oeil a présent est plus réfléchi, plus circonspect et j'ai pu observé la finesse des traits, l'élégance du peuple (je dis bien du peuple, car les personnes des classes moyennes voire riches sont souvent grasses, et adipeuses), sa dignité malgré les difficultés auxquelles il est confronté.

A chacun de mes voyages et c'est maintenant le troisième, je découvre quelque chose auquel je n'avais guère prêté attention, chaque Etat et région ayant ses spécificités, sa langue, sa religion, ses traditions et ses types de visage. L'Inde est une mosaïque de peuples très différents les uns des autres mais qui arrivent à vivre côte à côte sans trop de mal.

11 mars 2012

Mon ami retrouvé

Detail-of-Men-Drinking-an-001Depuis notre retour en France, S.. est redevenu lui même, terminé ses atermoiements, ses changements d'attitudes. Il est redevenu ce qu'il était avant notre départ : mon amour, mon amant, ma petite caille indienne. Je suis soulagé à bien des points.

En dépit de Pourim et Shabbès, je me suis conduis en parfait apikhor. Nous avons pris la voiture pour nous rendre à la Cafetière un de nos restaurants favoris ou les patrons qui ne nous avaient pas vu depuis près de deux mois nous ont  accueillis avec force gentillesse, apéritifs, amuses gueule et pousse café offerts. Contrairement à son habitude, roudoudou a bien mangé, j'en suis heureux, car entre ce qu'il ne mange pas, ce qu'il n'aime pas et ce qu'il ne connaît pas, les menus sont restreints. Pendant le repas, nous avons retrouvé notre complicité, il a accepté que je lui prenne la main. Dans ce restaurant trié sur le volet, nous sommes presque chez nous, pas de m'as-tu-vu, pas de voyeurs, pas de personnages clinquants, mais des habitués, de la discrétion, ce qui nous permets aux uns et aux autres d'avoir des conversations même intimes sans oreilles indiscrètes.

Ensuite nous sommes allés prendre un verrre au Wolf, nous aimons ce bar, qui est plutôt destiné aux bears, mais dont nous apprécions la discrétion de la clientèle, et surtout la terrasse, fermée l'hiver par une bâche plastique, mais permettant de s'y installer, d'y fumer et de voir le spectacle de la rue. Nous ne rentrons pratiquement jamais à l'intérieur. En soirée, bar à thèmes particuliers, hum, non comment, mais pas à notre goût.

Mon compagnon étant légèrement gris après son gin fizz, je lui ai proposé d'aller danser, ce qu'il s'est empressé d'accepter à mon grand plaisir et là, nous nous sommes déchainés sur la piste, nous étions jeunes, beaux, sexy (mais si, mais si) et nous en avons profité. J'ai remarqué au fil de la soirée l'excitation de mon chéri, son "émotion" était à son comble lorsque nous sommes rentrés chez nous et j'en ai profité sans vergogne (hum blog privé).

21 mai 2012

Lyon 2

Ce mois de mai aura été fertile en évènements prévus et imprévus. Nous pouvons compter les jours ou nous étions présents chez nous.

2Le 10 mai J'avais un rendez-vous professionnel à Lyon et roudoudou à Marcy l'Etoile. Aussi avons-nous voyagé de concert ce qui a été bien plus agréable que seul. Nous avons pris notre petit déjeuner à la gare, hum oui ayant pour habitude d'attraper mon train au vol, pour une fois, nous y étions plus d'une demi-heure en avance et le train qui devait partir à 6 h 51 était retardé de 10mn. Café, Tartines, oeufs brouillés, croissants. Miam le temps que roudoudou et moi engloutissions ce pantagruelique repas, l'heure était arrivée de chercher nos places parmi la foule des voyageurs pressés, stressés et encombrés de sacs et bagages en tout genre, sans oublier les ordinateurs.

Pour une fois, nous étions bien installés : En marche avant, côte à côte, S... du côté fenêtre et personne devant nous, donc nous avons pu rabattre les tablettes pour vacquer à nos occupations. 1h plus tard, S.. avait de nouveau la nolstagie d'un café, ce que je suis allé lui chercher en essayant de le ramener sans trop de rouler verser.

3A notre arrivée à Lyon, nous nous sommes séparés décidant de nous retrouver Place Bellecour pour déjeuner, et ensuite visiter la ville. Mes affaires se sont déroulées au mieux de mes intérêts et à voir la mine réjouie de S... je suppose que pour lui aussi. Nous étions enfin libres pour toute l'après-midi et la soirée. Nous avons donc exploré les  ruelles remplies de petits "bouchons" au décor à l'ancienne, mais avons eu du mal à choisir ou nous restaurer, en raison des particularités alimentaires de roudoudou...

Une fois l'estomac calé, et compte tenu de la chaleur en cette journée 32°, Môssieur n'a pu résister à l'étalage attirant d'un glacier. N'arrivant pas à décider du parfum à déguster, il a pris une glace en cornet à 3 boules. Je l'ai bien évidemment suivi (à moi la prochaine bouée de sauvetage), mais nous avons été frappés de stupeur quant à la grosseur de celles-ci, ce qui expliqua sans doute la petite cuillière que la serveuse nous avait remis. Et nous voilà partis en expédition la bouche pleine, le surplus de glace dégouttant sur nos chaussures.

4Nous sommes montés par le funiculaire voir la basilique de "Fourvières", qui m'a fait penser au Sacré Coeur, une bâtisse ressemblant à une pièce montée, de celle qu'on pose sur le gâteau des mariés. Autout de cette basilique tout comme du reste autour des lieux sacrés, Notre-Dame-de-Paris, le Sacré-Coeur, Lourdes, ce sont les marchands du temple qui prévalent. Vendant des bondieuseries toutes plus laides les unes que les autres, mais à la signature bien en évidence prouvant qu'on y était.

La vue de cette hauteur est superbe et grandiose. Lorsque nous sommes redescendus, nous sommes allés flaner dans les Traboules qui ne cessent de me fasciner par la couleur de leurs maisons, les sculptures mêmes partiellement effacées de leurs frontons de portes et au bout desquels, souvent, une surprise nous attend : ici le musée des miniatures du cinéma, là-bàs un magasin de costumes du moyen âge et encore là un jardin intérieur avec une fontaine.

Nous avons également fait connaissance avec les passages, comme à Paris, où se tiennent des boutiques aux articles un peu vieillots et fort onéreux. Par contre et, je me dois de le souligner, Lyon est un ville propre. Pas de déjection canine par terre, pas de papier gras ou autres reliefs de repas. Le métro avec temps d'attente ultra rapide entre deux rames même pas 1 minute. Pas de graffitis, de sièges dévastés et surtout aucune odeur d'urine dans les couloirs. La seule odeur un peu incommodante que nous avons perçu est celle de moisi ? ou d'humidité en passant dans certaines ruelles des traboules dont les maisons sont en rénovation.

Sur la place Bellecour, la grande roue n'était plus là, mais plus loin vers le Rhône ? ou la Saône une grosse sculpture florale mettait de la gaité dans le paysage. Nous sommes rentrés par le train de 16h 51, en eau et sentant passablement le fauve avec pour seule envie et en hâte une douche (que nous avons pris ensemble n'ayant pas la patience d'attendre que "l'autre" finisse ses ablutions). 

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15 septembre 2012

Vous avez dit Klezmer ?

imagesCA0MN4XMLa musique klezmer est celle que les baladins juifs ashkénazes colportaient de fête en fête, de shtetl en ghetto, dans toute l’Europe Centrale et Orientale depuis le Moyen Age jusqu’à l’aube du XXème siècle. Elle s’inspire aussi bien de chants profanes et de danses populaires que de la liturgie juive et des nigunim, ces mélodies simples et sans paroles par lesquelles les hassidim tentaient d’approcher Dieux dans une sorte d’extase communautaire.

Depuis le 16ème siècle, des paroles ont été ajoutées au répertoire klezmer instrumental, grâce au «badkhn» maître de cérémonie lors des mariages, puis au théâtre yiddish.

Le répertoire klezmer et yiddish invite le public à la danse et permet aux musiciens d’exprimer toutes les émotions humaines de la joie au désespoir, de la piété à la révolte et du recueillement à l’ivresse, sans oublier l’humour juif et l’amour. Par contre, il n’existe pas de répertoire klezmer traditionnel spécifique aux funérailles.

La musique klezmer interprétée par ces musiciens juifs itinérants est par essence, et souvent, une musique de fête, de rencontres et de contrastes. Ils diffusaient leur musique et les récits de leurs voyages à chacune de leurs étapes. Souvent amenés à quitter leur Shtetl (villages d’Europe Centrale peuplés essentiellement par les juifs, car dans bon nombre de pays, ces derniers n’avaient pas le droit de résider dans le grandes villes, ni d’exercer certaines professions dites «nobles» ou posséder de la terre), et à jouer lors de mariages et fêtes juives . L‘arrivée des klezmorim étaient très appréciés des villageois, non seulement pour la musique, la fête et la joie qu’ils apportaient, mais aussi pour le recueil d’informations venues d’ailleurs. Vivier de la culture yiddish, ces villages et/ou bourgades juives ont constitué le berceau de la musique klezmer.

Au contact (réciproque) de musiciens slaves, tsiganes, grecs, turcs (ottoman) et bien plus tard du jazz, le klezmer a acquis une une diversité et une sonorité caractéristique instantanément reconnue. Cette vitalité réside dans le simple fait qu’elle a su sauvegarder son essence toute en s’enrichissant des cultures environnantes.

Dès la fin du XIXème siècles et le début du XXème siècle, un certain nombre de klezmorim réussissent à fuir les pogroms, la montée du fascisme hitlérien, ainsi que le régime stalinien en prenant la route vers l’ouest. Une grande partie de ces musiciens traverse l’Atlantique pour s’installer en Amérique. Seule une infime partie survivra au choc de la seconde guerre mondiale en restant sur le vieux continent.

Dans la culture yiddish, la musique klezmer est très proche du langage parlé. Son expression instrumentale se doit d’être flexible, instinctif et proche de la voix humaine. Le terme klezmer provient des mots hébreux : kley (véhicule-instrument) et zemer (chant-mélodie)

 

A zikh derman zikh

In mayn kinderyorn

Punkt vi a Kholem

Zet dos mir oys

Vi zet oys dos shtibele

Vos ikh hob farflantzl ?

Oy, oy, oy Belz mayn shtetele Belz

Mayn heymele, dort vikh hob

Mayn Kingershe yorn farbrakht

Belz mayn shtetele Belz

Mayn heymele, dor vu ikh hob

Mayne Kingershe yorn farbrakht

Oy, yedn Shabes fleg ikh loyfn

Mit ale yinglekh glaykh

Zitsn unter di grinike beymelekh

Vaefn shteyndelekh in taykh

Oy oy oy Belz mayn shtetele Belz

Mayn heymele dort vu ikh hob

Mayn Kingersheim yorn farbrkht

Dos shtibl is alt

Farvaksn mit groz

Der daskh tsefalt

Di fenster on gloz

Der ganik iz krum tseboygn di vent

Ikh volt dos shoyn mer garnit derkent

26 septembre 2010

On s'occupe en attendant son retour !

6a00fad69941880004010980b47144000b_200piCette semaine aura été marquée par mon ennui, malgré une activité débordante. En effet, je ne sais si c'est à cause de la rentrée littéraire particulièrement intéressante cette année, mais ma boutique ne désemplit pas. Tant mieux, nous n'allons pas nous plaindre que "la mariée est trop belle". Le fait d'être seul, du matin au soir et du soir au matin me permet de mieux me consacrer à ma clientèle. Non qu'habituellement je la néglige, mais j'y suis peut être moins attentif ou du moins attentionné.

J'ouvre dès 8h30 le matin au lieu de 9h et j'ai déjà quelques fidèles. De ceux qui se lèvent à l'aube, aiment prendre leur petit déjeuner dans un café, voire dans une librairie salon de thé avec le journal du matin, et un thé l'après-midi avec un bon bouquin. Ce sont ces clients là qui m'intéressent. Ils sont à l'affût de la moindre nouveauté, raflant chaque mois nombre de magazines littéraires. Ils savent déjà tout ou presque sur ce qui est publié ou en passe de l'être et digne d'attention, sur le livre qui les intéresse et ils trépignent d'impatience dans son attente, venant me voir avec toujours les mêmes questions : La parution est prévue à quelle date ? l'avez-vous reçu ? puis-je vous le commander ?

A la réception des nouveautés, je n'ai parfois pas le temps de réorganiser ma vitrine, selon mon goût, que les fidèles sont déjà là attendant de pied ferme que je leur donne des informations complémentaires sur le titre tant convoité et si possible un avis. Certains "caressent", on pourrait dire, presque amoureusement l'exemplaire qu'ils sont sur le point d'acquérir et frisent l'apoplexie devant le choix des volumes proposés et/ou si par mégarde je suis en rupture de stock (qu'on se rassure, ç'est très rare, connaissant bien ma clientèle je sais ce qui peut l'intéresser).

Je dois dire que cette année, nous avons été particulièrement gâtés, les bons livres sont pléthore. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que je m'efforce d'en lire un maximum pour ensuite conseiller. En ce moment, j'en ai trois en route qui meublent mes soirées et mes nuits en l'absence de Roudoudou. J'aime ces clients impatients, ils constituent le gros de ma clientèle avec qui la relation va plus loin que celle de client à vendeur/commerçant. Il m'arrive de nouer de véritables liens non seulement de confiance mais de sympathie avec eux et des conversations très intéressantes s'installent parfois autour d'un café ou autre. Lorsque Roudoudou est présent c'est un peu différent. Non qu'il m'empêche de travailler, loin de là, mais  les gens nous voyant ensemble hésitent à nous demander des renseignements, à nous interrompre. En général, ils leur est plus facile d'aborder une personne seule. C'est pourquoi lorsque S.... vient au magasin, il s'installe tranquillement et patiemment dans le fauteuil mis à sa disposition des mois auparavant, me laissant tout loisir de "bichonner" ma clientèle.

J'ai mis en place, comme beaucoup de libraires avant moi, une carte de fidélité accordant une remise de 5% en fonction du nombre de visites. C'est peu, mais nous n'avons pas le droit d'accorder une remise plus conséquente et c'est dommage. Car les grandes chaines telles la fnac, virgin et autres font la même chose et/ou accordent des "points" et ce, dès le premier achat d'où une bonne partie de cette concurrence importante. A nous de nous démarquer par notre affabilité, en invitant un auteur à venir dédicasser son dernier livre et ce n'est pas facile croyez-moi surtout, s'il en a déjà écrit un ayant connu un certain succès. Quant à ceux couronnés par un prix littéraire c'est quasiment impossible pour un petit libraire indépendant.

24 juin 2012

Toi, l'absent !

53407932_pDepuis ton départ mes nuits elles aussi se ressemblent. Dans la solitude de notre chambre, où je n'entre que pour dormir. Elle m'apparaît comme une goule, m'envahissant peu à peu pour m'engloutir tout entier. Notre lit dont le matelas commençait à se creuser a repris sa forme dure et impersonnelle. Les draps s'ils ont gardé ton odeur restent froids. Seul le silence répond à mes interrogations muettes. Je me couche à ta place, mais j'en suis vite chassé par ton petit monstre à quatre pattes qui me pousse tant et si bien que je finis par regagner la partie qui m'est assignée. J'en suis arrivé à prendre des comprimés pour essayer d'oublier ton absence et me reposer un peu. Mais malgré cela, lorsqu'il m'arrive de m'endormir, je suis réveillé en sursaut dès le petit matin. Le lit vide de ta présence se rappelle aussitôt à moi. Pour apaiser mes angoisses, je n'ai rien trouvé de mieux à faire que prendre un traversin que je serre contre moi, une partie venant entre mes jambes. sa souplesse et sa chaleur me donne l'illusion de ton corps contre le mien. Je m'y cramponne, je m'y frotte, au point qu'il semble doué de vie et les sensations éprouvées si elles sont loin d'être les mêmes qu'avec toi, me procurent un apaisement suffisant me permettant, pour un temps, d'oublier le ridicule et l'obscène de ma situation.

J'avais commencé à compter les semaines qui me séparaient de ton retour, j'en suis maintenant aux jours, tellement mon impatience est grande. En attendant, je me comporte, comme certains pourraient le penser, en pervers. Mes mains courent sur tes vêtements, vagabondent de tiroir en tiroir pour finir par effleurer ton linge, le respirer, le palper à certains endroits dans l'espoir de renouer avec des sensations maintes fois éprouvées mais dont je ne me lasse pas. C'est presque dommage que tu sois si menu, j'aurais eu tant de plaisirs à les revêtir...

19 novembre 2012

Les United Buddy Bears au Champs de Mars à Paris

P1000457Les United Buddy Bears, les célèbres ours berlinois, ont décidé de venir squatter Paris et plus exactement le Champs de Mars, du 12 octobre au 18 novembre 2012

Avec roudoudou, nous avions prévu de visiter plusieurs expositions qui se tiennent actuellement au musée du Quai Branly. Pour ce faire, nous avons traversé le jardin du champs de mars ou notre surprise a été totale à la vue des ours géants, de deux mètres de haut, exposés à quelques mètres de la Tour Eiffel.

Pour les plus curieux d’entre vous, sachez que ces ours berlinois appellent à la tolérance et à l’entente entre les peuples, les cultures et les religions. Au total, les United Buddy Bears sont 140 ; chacun représentant un pays reconnu par les Nations Unies et décoré par un artiste bien défini.

Très sympatique, exposition qui rencontre un franc succès. S... a cherché attentivement l'ours représentant son pays et a été très fier du thème pris pour son décor : le Dieu krhisna jouant de la flutte. UnE photo s'imposait ce que nous avons fait bien évidemment avec beaucoup de plaisir. 

30 juillet 2012

En solitaire

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Petit week end au Tréport vendredi, samedi et dimanche dernier. Mouais, Pour me changer les idées et éviter de ruminer me voilà parti au bord de la mer. Roudoudou m’ayant souvent dit que son appartement était «le nôtre», je m’y suis rendu avec l’espoir qu’il ferait beau et que je pourrai ainsi repeindre son balcon ; ce que je n’avais pu faire l’état dernier en raison du mauvais temps.

Ah bah non, ce ne sera pas encore pour cette fois. Le temps a été maussade, et toujours des averses, assez violentes tout de même, et ce dès que j’avais le pinceau en main, dimanche en ayant été le summum.

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Par ailleurs, à un moment ou j’allais sortir sur le balcon, j’ai entendu un bruit suspect suivi d’une odeur pestilentielle. Me demandant ce qui s’était passé (Une mouette aurait-elle pris le balcon pour une piste d’atterrissage ?). Je suis sorti voir. Ah la la, tu parles d’un cadeau, la vilaine s’était oubliée en vol et vu le cadeau laissé, elle avait bien mangé. Résultat : deuxième lavage, à grande eau chaude javellisée et brossage énergique pour effacer les traces de son incontinence.. Une fois terminée, re-ondée, ce qui a finit par anéantir le peu de courage qui me restait.

 

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Toujours est-il qu’entre deux averses, je me suis baladé sur le port, désespérément seul, en prenant garde à ne pas me prendre les pieds, dans les filets et les cordages, (hum c'est ma spécialité) ou j’ai pris quelques photos

 

 

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Je me suis offert une promenade en bateau d’une demi-heure, je connais le trajet par cœur, mais bon ça occupe et me permets de réfléchir en regardant les falaises. Pour changer, je me suis mis à l’avant du bateau ou à chaque « plongée » en avant de la proue, je me suis récolté un maximum d’embruns et un mal de mer carabiné qui a fini par se faire oublier lorsque je me suis réinstallé, bien à l’abri, à l’intérieur.

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Petit tour également sur les falaises, montée en funiculaire, et descente à pieds avec vue au fur et à mesure de la descente, sur les côtes de Mers-les-Bains, le Tréport, les ports de pêche et de plaisance ainsi que des toits puis des maisons de la ville. J’en ai profité pour aller regarder de plus près la maison occupée par un couple de gays et qui en fait est une maison proposant des chambres d’hôtes pour les couples (sympa). J’aurais bien aimé voir ses habitants, mais il faut croire que ce n’était toujours pas mon jour, voilà deux ans que nous (Roudoudou et moi) avons repéré cette petite maison très fleurie (qui affiche les goûts de ses propriétaires, avec des badges : « I‘m Gay«) mais rien à faire, nous n’arrivons toujours pas à les voir..(hum oui, simple curiosité de gays pour d’autres gays qui osent s’afficher dans une petite ville de province pas spécialement à la mode).

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En ce moment, sur la rade du Tréport sont dressées de petites boutiques en bois, comme on en voit au moment des fêtes de noël dans les grandes villes, proposant des spécialités antillaises : punch, accras, boudins créoles, crabes farcis, etc… servies par des hommes et femmes antillais en chapeau de paille pour les messieurs, chemisier en broderie anglaises et robes madras pour les dames. Incongrues pour cette petite plage de Seine- Maritimes.

 A partir de 20 h 30, un orchestre, nous a régalé d’une musique rythmée, jusqu’à près de 1 h du matin. Hum oui, faut bien occuper les vacanciers et attirer les touristes, la ville je l’ai déjà dit n’est pas à la mode, le temps est «mou» et plus il y a de visiteurs plus les sous rentrent dans les caisses des commerçant et de la ville.

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Toutefois, ce séjour n’a fait que se rappeler à moi le souvenir de roudoudou. Car c’est lui qui m’a fait découvrir cette ville, et j’étais dans son appartement, bien qu’il ait tout fait pour que je m’y sente chez moi également. Quant aux activités énumérées ci-dessus, c’est avec lui que je les fais habituellement. Bref, je n’ai pu m’empêcher de penser à lui.

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